Catégorie dans 02-Notes d’économie politique

Voici venu le GRAND DEBAT alla con

Alla con, car les conclusions sont déjà connues.

Faut-il augmenter pensions et retraites ? OUI
Faut-il augmenter les salaires ? OUI
Faut-il baisser le prix du gaz ? OUI
Faut-il diminuer le nombre d’élèves dans les classes ? OUI
Faut-il ouvrir les « petites lignes » de la SNCF ? OUI
Faut-il autoriser les putes dans la rue ? OUI
Faut-il diminuer le nombre des députés, des parasites, le montant des impôts, le prix du timbre et de la baguette ? OUI
Faut-il ravager les banques ? OUI
Faut-il que les trains arrivent à l’heure ? OUI
Faut-il diminuer le montant des dividendes ? OUI
Faut-il interdire la pluie le samedi et le dimanche ? OUI
Faut-il rendre les gens heureux ? OUI
Faut-il obliger les mecs divorcés à payer la pension des enfants ? OUI
Faut-il diminuer le prix des voitures, des téléviseurs, des cuisines Ikea, des huitres ? OUI
Faut-il diminuer le prix de ce qui est trop cher ? OUI
Faut-il mettre au trou tous ceux qui se gobergent par la prévarication ? OUI
Faut-il mettre dans le trou d’à coté tous les profiteurs, les voleurs ? OUI
Faut-il châtrer les curés pédophiles ? OUI
Faut-il faire en sorte que la vie soit gaie ? OUI
Faut-il être heureux ? OUI
Faut-il que les gilets jaunes deviennent rouges… ou noirs ? OUI

Faut-il rendre le pouvoir au peuple ? OUI
Faut-il déculotter, tremper dans le goudron et les plumes, tous ceux qui organisent des débats inutiles et débiles ? OUI

1413 – 14/01/2018

L’économie sans changer l’ordre établi

J’entends un « débat » sur France-Info. C’est un pseudo-débat de merde de loup qui dure 10 minutes durant lequel les interlocuteurs ne peuvent échanger plus de 5 répliques. Mais peu importe. Peu importe car ces deux pingouins qu’on présente comme adversaires ne le sont pas vraiment car aucun des deux ne met en cause l’ordre économique établi. Ils ne parviennent donc à des différences qu’à la marge.
Cet ordre, c’est la liberté d’entreprendre. Pourquoi pas. Mais c’est aussi la loi du plus fort. Et le plus fort, c’est celui qui a l’argent. Et tant pis pour celui ou celle qui n’a pas cet argent. Tant pis pour les pauvres. Les pauvres subissent la loi du plus riche. Tant pis pour les pauvres, ils n’ont qu’à être riches ! Il va de soi que les riches ont le pouvoir.
Les riches possèdent l’argent donc les banques donc les entreprises donc le pouvoir. Tout est aux mains d’une minorité. Les pauvres n’ont qu’à vendre leur force de travail. Il arrive qu’un pauvre devienne riche, il arrive qu’un riche devienne pauvre. Mais les riches font tout ce qu’ils peuvent pour ne pas devenir pauvres et tout est fait pour que cela n’arrive pas.
Les riches sont aux prises avec quelques nécessités. La première pourrait être facultative : s’enrichir davantage, mais c’est compter sans la cupidité. La seconde est indispensable : ne pas s’appauvrir. La troisième est cruciale : faire face aux millions de pauvres qui revendiquent de quoi vivre. C’est la forme moderne et édulcorée de l’esclavage.

1241 – 17/04/2017

Modèle économique français : Errare humanum est, perseverare diabolicum.

J’entendais hier Jean Paul Fitoussi souligner que les traités européens que la France avait signés n’étaient rien d’autre que paralysants tant que l’Europe ne serait pas fédérale et dotée d’une véritable politique sociale et économique commune. Je l’entendais aussi dire qu’avoir l’œil rivé sur la dette était improductif et que, seule, une politique commune et non concurrentielle de développement fondée sur des investissements fondamentaux produirait la sortie de crise espérée.
Naturellement, Jean Paul Fitoussi est un peu keynésien…
C’est dire qu’en l’état, le traité fameux européen que j’ai traité en son temps de concordat de notaire, monstre libéral et bancaire, rejeté par les Français et qu’on leur a imposé par des menées dictatoriales, mériterait d’être foulé aux pieds. Or, on a vu, de surcroît, des tas de pays économiquement invalides, se précipiter devant la poule aux œufs d‘or, pays qu’on a accepté pour des raisons politiques discutables, alors qu’on n’avait pas fini de se farcir l’entrée de l’Allemagne de l’Est. Et voici que les Turcs veulent un morceau de la poule.
Dans cet ensemble foutraque, les britanniques ont envie de s’ensauver. Qui n’en aurait point envie puisqu’à chaque fois qu’on suggère une politique de développement inflationniste, on nous oppose l’Europe, ce qui implique qu’il faut quitter ce bazar à moins que, dans un sursaut incroyable, l’Europe se fédère, avec des règles politiques communes en matière économique, sociale, éducative, agricole, financière, fiscale, médicale, migratoire, etc.
Dans ce cas, on ferait disparaître aussitôt la concurrence intra-européenne et émerger une véritable force de frappe mondiale.
Comme ce ne sera probablement jamais le cas, dans les conditions présentes, il est peut-être temps de casser le hochet et de répudier les traités scélérats.

1192 – 01/04/2016
Notes d’économie politique n°100

D’où vient Daech, sinon du capitalisme et du libéralisme ?

Tout au long de l’histoire, furent, sous diverses formes, les révoltes des Gueux. Et il n’est pas étonnant de retrouver aujourd’hui encore des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants, laissés pour compte dans les fossés du développement économique.
La terre s’enrichit par les découvertes des hommes et des femmes dans l’univers industriel, dans les progrès de l’agro-alimentaire, de la santé, de la culture. L’humanité s’enrichit dangereusement en manipulant l’atome ou en exploitant ses ressources fossiles.
L’humanité pourrait être plus heureuse que jamais.
Mais voici qu’on a décidé d’être libéral, qu’il y ait des plus forts et des plus faibles. Et voici qu’on a empilé le libéralisme sous plusieurs couches qu’ont a laisser se concentré entre les mains de quelques uns. En 2016, on projette que 1% de la population mondiale devrait concentrer plus de la moitié de la richesse de la terre.
Combien est-il facile alors de s’adonner si l’on est esprit faible à suivre tel gourou de telle religion, ou de tel parti, l’esprit alors enfumé de la haine autres, d’autant plus que la lutte es classes a fait long trahie qu’elle fut par des meneurs sans vertu.
Ceci prit la forme des révoltes des Gueux, des jacqueries, puis des révolutions si souvent écrasées, des fascismes, des révoltes sandinistes ou guévaristes. Et ce fut aussi bien Lénine ou les gouvernements sud-africains tirant sur la foule.
Daech a une religion, la Charia, une administration, prend soin des pauvres, pourvu qu’ils respectent la loi et mène la guerre aux puissances de l’argent.

1190 – 01/03/201e

Notes d’économie politique n°99

Les beaux modèles de nos voisins !

Hier on nous montrait un gentil petit reportage suer les italiens qui ne font plus d’enfants. Enfin un par couple, mais c’est assez. Pourquoi donc, car les italiens étaient plutôt fertiles ? Oui, mais, avec le chômage, disaient les gens, ce n’est guère facile, y compris d’avoir un logement. Quand on a un travail, c’est généralement un CDD. Alors, les couples doivent habiter chez les parents.
RenziPourtant on porte la réussite de Matteo Renzi en exemple.
Aujourd’hui on nous explique que les salariés des Pays Bas travaillent, en moyenne, 30 heures par semaine. A vrai dire, les employeurs proposent des contrats à temps partiel. Flexibles ! Un jeune homme se plaignait de n’avoir que 700 euros par mois, ce qui ne lui permet pas de payer ses dépenses basiques.
Hier, j’entendais sur France-Info un expert qui expliquait qu’en Allemagne, on offrait beaucoup d’emplois mal payés, à temps partiel, certains précaires qui allaient, notamment, aux femmes. Dans ce pays, il n’y a pas de CDI. C’est le « modèle allemand ».
On continue avec la « reprise espagnole » ? Le faible chômage en Irlande ?Ah, et le modèle chinois ! Et un petit coup d’œil aux USA.

La loi « Travail », en France, n’a d’autre objectif que d’imiter ces « solutions ».

P.S. Le salaire du patron de la BNP, Jean-Laurent Bonnaffé, en 2015, a atteint 3595327 euros. Oui, mais c’est un CDD. Pauvre précaire !

1188 – 01/03/2016
Notes d’économie politique n°98

A quoi sert l’entreprise ?

UsineSortie

A quoi sert l’entreprise ?
Le rôle de l’entreprise est de s’auto entretenir, voire de s’auto agrandir et, malheureusement le cas le plus courant, générer du profit, générer le plus de profit possible. Le travailleur vient donner sa force de travail. S’il est faible, on s’en débarrassera pour en prendre un plus fort, quelles que soient les raisons de sa faiblesse. L’entreprise n’a rien d’humain. Si vous êtes trop vieux, même compétent, on vous jettera. Si vous êtes psychologiquement faible, même compétent, on vous jettera. Tout ceci au nom du fameux « intérêt de l’entreprise » qui n’est guère plus que celui des gros salaires et des actionnaires. Course au profit. Course au profit. Course au profit.
L’intérêt de l’entreprise est de disposer de travailleurs les moins coûteux possibles, dociles, voire esclaves.
L’intérêt de l’entreprise est une immonde saloperie qui détruit les plus faibles. Nous connaissons tous au moins une personne qui a été victime du fameux intérêt de l’entreprise et laissée, en pleurs, au bord du chemin.
Ce soir, on entend le P.D.G. d’Air France (qui vient de renouer avec les bénéfices) indiquer qu’il va procéder encore à quelque chose comme 1600 licenciements, dans l’intérêt de l’entreprise. Les licenciés seront ravis.
Les entreprises coopératives échappent à ce modèle. Le cas des salariés qui peuvent poser problèmes quand à leurs compétences ou leur assiduité ou leur investissement est étudié avec plus d’humanité. Dans l’entreprise coopérative, l’intérêt des personnes a autant d’importance que celui de l’entreprise. L’entreprise a pour vocation d’assurer du travail et des ressources à ses salariés, point forcément de grandir et de s’enfler. On regrettera toujours qu’elles soient si peu nombreuses.

1179 – 18/02/2016
Notes d’économie politique n°96

Faire diminuer le chômage

En économie libérale, les chefs d’entreprise ne sont disposés à créer des emplois que pour autant qu’ils y trouvent un bénéfice. Dans la situation actuelle, c’est d’autant plus vrai que l’actionnariat est verrouillé par des groupes pour lesquels le profit est le seul moteur (fonds de pension et autres…). L’actionnariat n’est pas industriel. Il est financier et boursier. Dans cette situation, les chefs d’entreprise s’efforcent de faire du dividende, ce qui lui permettra de durer et d’être couvert d’or. Dans ces conditions, ces derniers ne sont pas motivés pour prendre des risques en mettant en route telle ou telle activité au profit incertain qui pourrait cependant générer de l’emploi. Il est plus facile à General Electric de tenter de phagocyter Alstom plutôt que de développer de nouvelles activités. L’objectif est même d’augmenter le profit en diminuant les coûts de main, d’œuvre.
Échappent naturellement à cette loi d’airain les entreprises familiales ou locales dont les finances ne permettraient pas, de toute façon de prendre un risque important.
Pourtant, il est des secteurs d’activité dont l’intérêt général est évident, mais qui ne peuvent être développés car le risque financer existe. Par les temps qui courent et en France, on citera le logement, les transports en commun ou le transport économe comme le ferroutage et, naturellement, les énergies nouvelles.
Dans tous ces domaines dont l’utilité publique est indiscutable, le retour sur investissement est lointain ou improbable. Le tunnel sous la Manche en est un exemple et les actionnaires d’origine d’Eurotunnel sont peu disposés à tenter une autre expérience.

En économie dirigée, l’état pourrait prendre la main comme il a su le faire pour de très nombreux projets : l’énergie nucléaire, le réseau autoroutier, le réseau de fibre optique, Airbus, l’usine marémotrice de la Rance. Et même si ce dernier projet ne permet pas de produire un kilowatt compétitif, il a apporté à la recherche d’importantes connaissances. A l’époque où la monnaie était le franc et pendant laquelle la France en avait la maîtrise, de telles entreprises, naturellement créatrices d’emploi, pouvaient être financées par l’emprunt, voire par l’inflation.

Aujourd’hui, de tels projets sont toujours concevables. Il faudrait construire plusieurs centaines de milliers de logement par an. Il faudrait construire des centaines de kilomètres de voie ferrée en zone urbaine et des milliers sur l’ensemble du territoire. Et que dire de l’immense chantier que représentent la recherche et la mise en œuvre de dispositifs créateurs d’énergies renouvelables !
On pourrait créer des centaines de milliers d’emplois qu’on financerait par l’emprunt appuyé sur les économies futures apportées par tous ces chantiers, mais aussi, ne soyons pas menteurs, par l’inflation. En d’autres termes, une perte modérée de pouvoir d’achat des actifs disposant de revenus financerait la création de quantités d’emplois. Il n’y a rien là de scandaleux !
Mais voilà. Il y a l’euro et dame Merkel crispée dessus à cause des fonds de pension des allemands. Et à l’heure où la Banque Centrale Européenne prend la place de la Banque de France, tout est paralysé à cause de l’inégalité entre les divers pays européens de la zone euro. A l’époque où la France gérait son franc, on ne s’inquiétait pas de savoir si le développement économique de la Bretagne était moins avancé que celui de la Champagne. Voire, on le favorisait (par exemple le Plan Routier Breton). Il y avait une espèce de solidarité entre les régions de France. Mais il n’y a pas de solidarité européenne. La monnaie unique est une gigantesque foutaise tant qu’elle ne sert pas à harmoniser le développement de tous les pays membres. Jean Claude Juncker a beau s’avancer avec une pincée de milliards d’euros qui seront distribués sur les critères inconnus et, de toute façon trop tard, la question du maintien dans l’euro se pose.
A partir du moment où les pays ont été acceptés et qu’ils sont entrés, la solidarité s’impose. La BCE doit donc financer, sans attendre une minute, d’énormes investissements créateurs d’emplois. Nous savons lesquels.

1087 – 01/12/2014
Notes d’économie politique n°95

L’activité économique de l’Allemagne en baisse…

La prospérité d’une économie repose naturellement sur la capacité des entreprises à vendre et notamment à exporter. Les exportations reposent sur le pouvoir d’achat des clients. Nombre des clients de l’Allemagne se trouvent en Europe. Nombre de pays d’Europe ont appliqué des plans de rigueur et diminuent leurs dépenses. Donc, les exportations de l’Allemagne en Europe diminuent. CQFD. C’est une espèce d’histoire de l’arroseur arrosé. Peu importera les crispations de Madame Merkel. Si le chiffre d’affaires à l’exportation des entreprises allemandes diminue, les recettes fiscales baisseront, le chômage augmentera… etc.

Les pauvres n’achètent pas. Il faudra bien injecter, d’une façon ou d’une autre, des liquidités dans l’économie européenne. On aurait pu le faire plus tôt et l’on aurait évité bien des souffrances.

1081 – 27/10/2014
Notes d’économie politique n°94

Caporal Vals : « je ne veux voir qu’une seule tête »

Valls voudrait que tous députés votent en faveur de sa déclaration de politique générale. A quoi sert alors d’avoir plusieurs députés socialistes. Un seul suffirait et cela coûterait beaucoup moins cher.

HeilVallsAinsi vouloir faire voter, c’est croire ou faire croire qu’il n’y a qu’une politique possible. La sienne. Sur quelles études s’appuie-t-il ? On ne sait. Sur quelle théorie économique ? Il n’en sait rien lui-même. L’a-t-on vu, ne serait-ce qu’une seule fois prendre la peine de débattre de toute politique keynésienne, punique celle qu’il propose en est à l’opposé ? Comme un grand nombre de politiques, la majorité, je le crains, Valls est ignorant de l’économie. Il n’y a qu’une seule politique, déclare-t-il : celle-là. Pourquoi ? Qu’il le démontre ? Sûrement, il ne sait pas pourquoi.

Il est là, il sera là, à doser les mesures, les demi-mesures, les quart de mesures dans un empilement législatif et réglementaire foutraque. Il veut « redresser le pays ». Quelle formule ! Je prédis un futur bordélissime, sans autre visée générale que les rumeurs ou les sondages du moment, et pourvu que cela lui donne quelque chance d’être un jour président. Tout cela, en essayant de faire bouger une économie libérale que l’état a renoncé à diriger tout en cachant que la dette augmente pendant que les revenus de l’état baissent, faute d’activité.

Valls ne semble pas s’inquiéter que les écologistes et le parti de gauche aient quitté son bateau.

Mais pour les socialistes, il ne veut voir qu’une seule tête. Comme si l’unanimité faisait fonction de projet pertinent pour le sujet.

L’autre jour, sans rire, je l’ai entendu, je ne sais plus où. Sa voix était sèche et saccadée. Sans rire, je me suis mis à penser qu’il parlait comme Adolf. Sans rire, c’est ce qui m’est venu à l’esprit…

Notes d’économie politique n°93
1075 – 09/09/2014

Crise : l’esprit de système et la dèche…

L’esprit de système qui a prévalu, ces derniers mois, ont conduit l’Europe là où cela devait l’amener : c’est-à-dire nulle part. On a l’air de découvrir que la croissance de la France est à zéro, que la croissance de l’Allemagne et de l’Italie est négative. On nous renvoie la ridiculement faible croissance de l’Espagne et du Portugal obtenue en paupérisant leurs habitants.

L’inflation est nulle, voire négative. La consommation des ménages faiblit. Les recettes fiscales diminuent. L’investissement est en rideau.

Hollande et sa clique se cramponnent à leur mirobolant pacte qu’ils ne pourront contrôler et dont on peu prédire que les effets, s’il y en a, iront dans les bénéfices de quelques grandes entreprises. On ne parle plus de la dette. Cela vaut mieux…

Nous avions prédit tout ce qui arrive là.

L’Europe crispée autour de la BCE et des diktats d’Angela Merkel se retrouve en bien pire position qu’elle n’était quand on a commencé l’austérité. Il est probable que, l’esprit de système autour de thèses économiques stupides se perpétuant, la situation empirera encore. Certains disent, quelle désolation, qu’il faudrait une guerre. C’est vrai qu’en cas de guerre, on ne s’encombrerait pas de thèses économiques pour relancer l’appareil productif… de chars, de bombes et de canons.

La sortie vers le haut, urgente, est qu’Hollande ne s’embarrasse plus d’Europe ou de Merkel et lance un vrai programme productif (logement, transports ferroviaires, transition énergétique). Il est craindre qu’il en soit incapable. Alors son quinquennat s’enlisera dans un marécage fétide, ouvrant la porte, par sa lâcheté même, à on ne sait quelle nouvelle aventure politique.

Notes d’économie politique n°92
1070 – 14/08/2014