Voici que vient à bout la bordelisation de la SNCF. Les thuriféraires et autres laudateurs de ladite bordelisation nous répètent et nous promettent que tout sera mieux avec la concurrence, la privatisation et tutti quanti.
Ils nous offrent des exemples tirés d’ici ou là, des exemples incomplets d’études qu’ils n’ont pas lues et sautent par-dessus tout ce qui ne va pas dans leur sens : sécurité en Grande Bretagne, prix des billets en Allemagne ou en Suisse. Et pourquoi ne pas parler du ferroviaire américain ? Hein ?
Inutile. Ils sont dominés par l’esprit de système qui leur fait déclamer que tout sera bien par affirmations superficielles.
C’est fini. La voix de la raison n’a plus prise. Et au lieu de s’attarder à améliorer ce qui aurait pu l’être (notamment le statut du personnel, développer le ferroutage, économiser l’énergie, etc.), ils foncent tête baissée dans ce qui ne peut être qu’un mur sanglant.
La messe est dite. Fermez le ban.
1294 – 20/05/2018