Archive dans 31 janvier 2012

Richard Descoings ou The Golden Sarkozy’s World

Le Directeur de Sciences Pauvre avoue et confirme que son salaire est de 25000 euros par mois, plus les primes. Pour un établissement d’enseignement largement financé par l’argent public, ce n’est pas si mal. Les pauvres Présidents d’Université doivent en avoir le quart ou un peu plus.
Nous voici donc encore dans le monde sans honte et sans scrupules, depuis la fameuse nuit du Fouquet’s, The Golden Sarkozy’s World.
Il est temps que ça cesse. Je verrais bien ce Descoings couvert de goudron et roulé dans les plumes. Sans mentir…

Crise : construisons des logements et des voies ferrées: avec des euros ou des francs ?

Un récent rapport de l’OIT mérite qu’on s’y arrête. Ce rapport incrimine la politique salariale de l’Allemagne qui serait la cause structurelle des difficultés récentes de la zone euro (cf. l’analyse parue sur le site de L’Expansion, le 24 janvier 2012)
Les gouvernements européens voient dans la déflation salariale une solution à la crise. C’est ce que proposera probablement Sarkozy en mettant à bas le dispositif des 35 heures ou en instaurant la TVA « sociale » pour faire baisser le coût du travail. Cette politique conduira automatiquement à un appauvrissement des salariés. Au mieux elle fera baisser le coût du travail. Au pire les dirigeants des entreprises et les actionnaires empocheront la différence.
Dans tous les cas de figure on aura donc une baisse du revenu disponible des salariés sans pour autant que le chômage diminue. On aura donc moins de recettes fiscales et moins de consommation avec le risque que les consommateurs se tournent vers les produits à bas prix et de qualité médiocre importés.
Le phénomène étant du type du serpent qui se mord la queue, la baisse entraînera le chômage et la baisse, et ainsi de suite.
A l’issue de la seconde guerre mondiale, tous les états étaient exsangues. Les USA étaient terriblement endettés. Les pays d’Europe étaient ruinés. Pour financer la nécessaire et urgente reconstruction des infrastructures (électricité, télécommunications, réseau routier et ferroviaire, logements), les états auraient pu recourir à l’emprunt. Mais il n’y avait pas de prêteurs à la hauteur. On a donc fabriqué de la monnaie. Avec cette monnaie fabriquée, on a financé ces travaux, largement demandeurs de main d’œuvre peu qualifiée. Il y avait donc du travail, donc peu de chômeurs à indemniser et de bonnes recettes fiscales. On a même dû recourir à la main d’œuvre étrangère.
Evidemment, la fabrication de monnaie générait de l’inflation. En France, on a navigué longtemps autour de 10%. On empruntait pour acquérir un logement à 14%.
Mais là, les serpents se mordaient la queue dans l’autre sens.
On pourra objecter que certaines monnaies se sont montrées plus stables que d’autres (le franc suisse, la livre sterling, le dollar). A cette époque, il était onéreux de passer ses vacances en Grande Bretagne, mais bon marché de se rendre en Espagne. Toutefois, dans ce relatif désordre, la France a construit ou reconstruit son réseau ferroviaire et routier, a construit des centaines de milliers de logements : industries de main d’œuvre, investissements publics productifs (encore, aujourd’hui, on considère qu’un logement construit, c’est 1,5 emplois !).
Aujourd’hui, les états ne battent plus monnaie, ce qu’avaient fait les rois et l’empire, pas fous, et la république, pas folle. C’est la BCE qui fabrique cette monnaie, mais qui, au lieu de la donner aux états la donne aux banques qui, au mieux, la prêtent aux états, au pire spéculent avec et se servent des bonus. Les états restent donc très endettés et ne peuvent pas engager des programmes de relance. Le fonctionnement de la BCE est inadapté, car elle ne peut donner à certains et pas à d’autres. Une banque nationale pourrait le faire pour certaines régions et pas d’autres, car il y a un minimum de solidarité. Mais la solidarité des pays de la zone euro est très faible. Donc, en l’état actuel du fonctionnement de la BCE, la seule solution serait de sortir de l’euro. Les pays qui ne sont pas dans la zone comme la Grande Bretagne ne s’en portent pas plus mal. Quant aux USA, ils font ce qu’ils veulent au mieux de leurs intérêts et cela leur réussit plutôt bien, même si la première crise des « subprimes » venait de ce pays.
Voilà où nous a conduit une construction européenne menés à bride abattue pour créer un vaste marché libéral et juteux pour certains, sans avoir pris soin de mettre en place, d’abord, un régime politique et social commun. La situation est sans issue, tant il faudra de temps pour le faire.
En attendant, il est urgent d’inverser le serpent par une politique de grands travaux d’intérêt collectifs. La différence de situation entre les pays européens conduit, pour le faire, à une solution que certains économistes considèrent comme inexorable : la rupture de la zone euro.

Notes d’économie politique 71 – 26 janvier 2012

Ils nous ont piqué le Dextropropoxyphène, ils veulent aussi nous empêcher de bouffer du Tramadol

Il y a des trous du cul à l’Agence du médicament. Ils n’ont mal nulle part. Alors, ils décident pour les autres qu’ils prennent pour des crétins. Tout le monde sait bien que bouffer du Tramadol n’est pas sans risque. Mais c’est ça ou hurler de douleur du matin au soir et du soir au matin. Quand on n’aura plus de Tramadol, il y aura quoi ? Des trucs sympathiques comme la cocaïne, l’héroïne ou un balle de révolver dans le citron.

Mort aux cons !

Tous ceux qui ont voté la loi stupide sur les génocides sont décorés de l’Ordre de Guémené

Au bal des crétins, il y a toujours du monde. Qu’est-ce que cette loi stupide sur les génocides et surtout sur le génocide arménien. Est-ce parce qu’il y aura cette loi que ceux qui pensent qu’il n’y a pas eu génocide changeront d’avis ? Ou alors, est-ce une loi qui s’arrogerait le droit de déterminer ce que je dois penser ? Et voici qu’au nom de la liberté, la loi devient liberticide. Est-ce à la loi d’écrire l’histoire. Certains le firent en d’autre temps et ce ne fut pas joli joli.
L’histoire appartient aux historiens qui sont des hommes et des femmes de science. Les historiens étudient les documents qui nous sont parvenus depuis des temps plus ou moins longs. Ils le font avec méthode. Ils le font avec mesure connaissant bien la valeur des témoignages.
Et ce ne sont pas quelques centaines d’énergumènes pour qui toute méthodologie scientifique est inconnue qui vont me dire ce que je dois penser. Mon libre arbitre me conduira peut-être au doute. Mais comme écrivait l’autre : » dubito ergo cogito, cogito ergo sum ». Vous n’avez guère dubité… et pas cogité…
Allons, tout ceci est venu de la pêche aux voix arméniennes de Sarkozy. Et les socialistes n’ont pas voulu être de reste. Pas de quoi être fier.

C’est pourquoi, en vertu des pouvoirs qui me sont conférés, je vous fais tous Chevaliers de l’ordre de Guémené.

Tout savoir sur L’Ordre de Guémené

Il n’y a pas plus d’andouilles à Guémené qu’ailleurs. Mais il y a plein d’andouilles qui ne sont pas à Guémené.
Visitez Guémené

Note à Monsieur Hollande

Monsieur Hollande m’offrant la possibilité de lui écrire sur le site du Parti Socialiste, je lui ai envoyé ceci:

Le discours de François Hollande est très bien. Mais il sait bien que l’économie de marché (associée, naturellement à la finance) et la « mondialisation » constituent d’énormes obstacles, dès lors que le pouvoir de l’argent transcende le pouvoir tout court. La politique n’est plus que compromis avec pour seule marge de manœuvre les miettes que l’argent concède au législatif et à l’exécutif. La droite a raison de dire que ce programme n’est pas moderne. Ce programme s’apparente aux bonnes œuvres social-démocrates pendant que le capital spolie le peuple. Il faut un sursaut significatif pour développer l’emploi en France. Ceci passe d’abord par la nationalisation des banques et des grands outils de production (énergie, transports, télécommunications) pour les mettre au service de notre appareil productif. Cela passe par un développement des formes mutualistes et coopératives qui ne doivent plus être l’exception, chaque fois que cela sera possible, avec l’aide, naturellement, de l’appareil bancaire qui est fait pour cela. Quant à l’entreprise, elle doit être contrainte à retrouver son rôle nominal qui est de rémunérer l’actionnaire à parts égales avec le salariés. Enfin, le jeu de Monopoly consistant à acheter et vendre des entreprises dans un seul but spéculatif, doit être impossible.

Notes d’économie politique 70 – 23 janvier 2012

Exercice oratoire à l’attention des candidats à la Présidence de la République

Candidats ! Je vous propose de vous exercer avec ce texte de notre regretté Pierre Dac:

Les circonstances qui nous réunissent aujourd’hui sont de celles dont la gravité ne peut échapper qu’à ceux dont la légèreté et l’incompréhension constituent un conglomérat d’ignorance que nous voulons croire indépendant de leurs justes sentiments.

L’exemple glorieux de ceux qui nous ont précédés dans le passé doit être unanimement suivi par ceux qui continueront dans un proche et lumineux avenir, un présent chargé de promesses que glaneront les générations futures délivrées à jamais des nuées obscures qu’auront en pure perte essayé de semer sous leurs pas les mauvais bergers que la constance et la foi du peuple en ses destinées rendront vaines et illusoires.

C’est pourquoi je lève mon verre en formant le vœu sincère et légitime de voir bientôt se lever le froment de la bonne graine sur les champs arrosés de la promesse formelle enfouie au plus profond de la terre nourricière, reflet intégral d’un idéal et d’une mystique dont la liberté et l’égalité sont les quatre points cardinaux en face d’une fraternité massive, indéfectible, imputrescible et légendaire.

Hollande : une campagne à la Jospin

Je dois bien l’avouer. Hollande m’ennuie. Il m’ennuie à un point que je ne saurai dire. C’est comme Jospin. Jospin m’ennuyait à en mourir avec sa campagne à la Robespierre et le trou du cul serré. Hollande pourrait-il me proposer le poste de Premier Ministre, je crois bien qu’il m’ennuierait encore.

A quoi cela peut-il tenir ? Sans doute aux généralités qu’il profère : progrès, justice, rassembler. Ah « rassembler ». Ce leitmotiv de tous les paris politiques. Quand ils profèrent « rassembler », je vois un troupeau de moutons qui vont se faire tondre la laine sur le dos. C’est tout creux. Ils sont tous tout creux.
La dernière fois, c’était vachement plus excitant quand Nicolas et Ségolène s’amenaient avec une idée par jour. Là, c’est vase plate.
En plus, il y a quelque chose d’extravagant à voir que le candidat du Parti Socialiste est l’ex de la dernière candidate. Après l’autre qui divorce une fois élu pour épouser celle que vous savez qui n’a pas été économe en amants… L’alcôve présidentielle est curieusement pourvue.
Enfin, et c’est assez grave, Hollande est un aussi piètre orateur. Que dis-je ? C’est un orateur nul. Ses discours sont d’un plat ! Je ne sais pas qui les écrit, mais il ferait bien d’en changer. Quant à sa voix, elle est effroyable. C’est une voix de fausset, à gorge enrhumée, mal placée, mal tenue. Mal tout. L’horreur oratoire. Comment croire un type qui a cette voix-la ?

Michels Serres et Pollaco ont encore déliré

Ce dimanche 22 janvier, il était question du divorce. Après avoir abordé divers aspects historiques et sociologiques, Michel Serres s’est intéressé à la question de l’énergie, car il est exact que les séparations entraînent des dépenses séparées dont la somme dépasse ce que pouvait dépenser le couple cohabitant. Puis il a déliré, indiquant que c’était grâce à la disponibilité de l’énergie que les divorces étaient facilités, allant jusqu’à dire que c’était grâce à E.D.F. et Areva.
Michel serres est âgé de 80 ans. Il baisse.

Google est pourri, choisissez Exalead

Il est de plus en plus évident que Google est pourri par les recettes publicitaires. Le dernier coup de cette hydre (Rue89 18/01) dépasse les limites. Google n’est plus un moteur de recherche, mais un moteur destiné à vous conduire là où il vous destine.
Il est temps de mettre à l’épreuve le moteur de recherche exalead.fr. Faites quelques tests et vous verrez toute la différence. Certes, comme le monde n’est jamais parfait, il faut dire qu’Exalead est conçu par Dassault Systèmes !

Et qu’on se le dise !