Archive dans 22 octobre 2017

Guémené pour Boutin !

 

Pour avoir proféré d’inénarrables âneries, Boutin mérite doublement d’intégrer l’Ordre de Guémené avec Palmes (voir http://dufoyer.fr/wp-content/uploads/2017/10/21/balance-ton-boutin/).
Cette Boutin, à propos de #denoncetonporc, dénonce, de son côté, un «dégueulis d’accusations» autour du harcèlement sexuel, estimant qu’elles risquaient d’«abîmer» les relations hommes-femmes, et a défendu la «grivoiserie» comme une composante de «l’identité française !!!

Tout savoir sur L’Ordre de Guémené
(Groupe Universel Ecologique et Magistral des Epistémologues Naturellement Epicuriens)
Il n’y a pas plus d’andouilles à Guémené qu’ailleurs.
Mais il y a plein d’andouilles qui ne sont pas à Guémené.

Visitez Guémené

1273 – 21/10/2017

Balance ton Boutin

Le jour où elle révèle mettre un terme à quarante ans de vie politique, Christine Boutin dénonce un «dégueulis d’accusations» autour du harcèlement sexuel, estimant qu’elles risquaient d’«abîmer» les relations hommes-femmes, et a défendu la «grivoiserie» comme une composante de «l’identité française» (20 minutes).
Ce genre de propos lui a sans doute manqué. Allez savoir pourquoi.

1272 – 21/10/2017

Macron veut commémorer Mai 68

On raconte que Macron veut commémorer les 50 ans de Mai 68 l’année prochaine. C’est une brillante que j’approuve pleinement.
Ces commémorations seront inaugurées par l’occupation de la Sorbonne, sous la conduite du Président de la République. On tiendra meeting permanent dans le Grand Amphithéâtre. Chaque orateur disposera de dix minutes sur le sujet de son choix (les ministres pourront parler, mais seront systématiquement hués). Je crains fort que les sujets n’aient guère changé. A l’époque, il s’agissait, pour l’essentiel, de dénoncer le Grand Capital. Je crains qu’en 2018, le Grand Capital soit encore l’un des sujets majeurs, comme le niveau de vie, la condition ouvrière, etc. De plus, nous nous préparerons, dans la cour, à résister aux forces de polices si elles désiraient entrer.
Faudra-il retrouver Alain Geismar, Jacques Sauvageot et Daniel Cohn-Bendit ? Je crains que non. Alain Geismar est devenu Inspecteur Honoraire de l’Education Nationale. Jacques Sauvageot est Professeur dans l’Enseignement Supérieur. Quant à Daniel Cohn-Bendit, il est devenu ce que nous savons : d’abord Rouge, puis Vert, et, au final Jaune (1).
Puis, il faudra organiser une évacuation de la Sorbonne et l’occupation du théâtre de l’Odéon. Nous irons aussi, en cortège, rencontrer les ouvriers pour qu’ils se joignent au mouvement. Si tout va bien, ils se joindront et bientôt, par contagion, il n’y aura plus que de la grève partout. Plus de Métro, plus de trains, plus d’avions, plus de télévision, plus d’essence (2).
Tous les jours, nous tiendrons meeting dans l’après-midi, puis nous irons manifester dans la soirée. Plus tard, ce sera le tour des « Enragés » qui devront, à grand peine, défoncer le goudron des avenues (geste archéologique) pour retrouver les pavés d’alors et construire les barricades, et retrouver encore (nouveau geste archéologique) retrouver « sous les pavés, la plage »). Les pavés seront, bien sûr, balancés sur les flics. Toutes les voitures qui stationneront sur le trajet des manifestations seront incendiées, ce qui apprendra à leurs propriétaires à respecter les interdictions de stationnement. Précisons que ces évènements devront se dérouler à Paris Intra-Muros. Les jeunes banlieues seront transportées gratuitement en Bus vers les lieux des manifestations.
L’Ecole des Beaux-Arts sera mise à contribution pour créer des centaines d’affiches.
S’ensuivra enfin, points d’orgue, il y aura une folle « Nuit des Barricades » , rue Gay-Lussac et une manifestation monstre de Denfert-Rochereau à la République.
On propose que la « chienlit » dure au moins un mois, le temps de faire comprendre à tout un chacun combien il est bon de vivre libre.

1-Le syndicalisme jaune (constitué en opposition aux syndicats « rouges », c’est-à-dire socialistes ou communistes) refuse certains modes d’action comme la grève et l’affrontement avec le patronat. Pour les grévistes, les jaunes sont les non-grévistes. Ce qualificatif, en se généralisant, a pris un sens péjoratif, désignant les « traîtres ».
2-Malgré le mécontentement général et les Ordonnances Scélérates, il est à craindre que les ouvriers craignent la répression et la perte de leur travail, ce qui pourrait nuire aux cérémonies de commémoration.
Quelques liens:
http://www.ina.fr/video/CAB98017512
http://www.ina.fr/video/CAA7800621601
http://www.ina.fr/contenus-editoriaux/articles-editoriaux/censure-en-mai-68/
Voir aussi: Dans ce blog

1271 – 16/10/2017

Macron, la Startup et les Restos du Cœur

Hier, 15 octobre 2017, je n’écoutai point le macronique discours, sachant bien qu’il ne serait, pour l’essentiel, qu’auto-justificatif. Selon ce qu’on en dit, ce fut bien le cas. Il semble bien aussi qu’il a encensé tous ceux qui prenaient des initiatives pour créer, développer et, certainement (mais pas toujours), s’enrichir. Comme je l’écrivais, il y a quelque jours, l’esprit « startup ». L’esprit « au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux d’aller chercher du travail à 250 kilomètres ». Ce Macron-là nous a montré, une fois encore, qu’il ignorait complètement ce qu’est le peuple.
Modèle américain. Quelques jeunes loups se lancent avec leurs dents (de loup) acérées. Mais combien se pètent la gueule. Les autres sont les valets des entreprises, avec un grand « E » et pissent de peur par crainte de perdre, en même temps que leur job, leur assurance santé.
Je crois toujours que ce Macron-là ne se rend pas compte de sa chance. Il est né dans la soie. Il est resté dans la soie. Je suis certain qu’il ne connaît pas le prix de ses caleçons. Sait-il combien de repas, un étudiant pauvre peut s’offrir avec 5 euros? Et un pauvre ? Genre femme seule avec deux enfants qui gagne le SMIC et va chercher sa maigre pitance aux Restos du Cœur ?
Il n’est pas le Président des Riches. Il est l’indécent Riche-Très-Riche devenu Président.
Je suis en train de commencer à le haïr.

1271 – 16/10/2017

Maisons de Santé et autres machins : Pan sur le contribuable

J’entends ceux qui nous gouvernent pérorer sur les déserts médicaux.
Tout commence par un numerus clausus : tous ces bons médecins installés tranquillement ne souhaitent pas qu’il y ait trop de jeunes formés qui vont venir faire concurrence. Au bout d’un moment, et compte tenu du vieillissement de la population, ça merde. Alors délire, on va chercher des médecins roumains ou serbo-croates vacataires qu’on paye, dit-on, fort cher, dépenses qui contribuent aux difficultés financières des hôpitaux.
Le numerus clausus, est une sélection sauvage sur des critères exclusivement « scientifiques » qui témoignent plus d’un savoir apprendre et restituer que des diverses qualités, y compris scientifiques, évidemment, mais bien d’autres, qui seront nécessaires chez un bon médecin.
La formation des médecins est gratuite nonobstant les services qu’ils rendent, gratuitement ou quasi-gratuitement, au cours de la formation à l’hôpital. Nombreux sont ceux qui souhaitent s’orienter vers des spécialités bien rémunératrices tant la médecine générale est traitée comme de la merde de loup. Comme si la médecine générale n’était pas une spécialité.
Au fil du temps, s’est installé l’ immense boxon comprenant la notion de « médecin de famille » (remplacée par la notion de médecin traitant), l’Ordre des Médecins, les consultations « privées », la liberté de prescription, la Sécurité Sociale, le « parcours de soins », les « Mutuelles » qui n’en sont pas toujours, les syndicats de médecins, les ministres de la Santé, la Couverture Maladie Universelle, l’Aide Médicale d’Etat, le prix des consultations en honoraires libres, en secteur 1 ou secteur 2, les soins inutiles et abusifs, les abus et les fraudes, etc… On peut ajouter encore l’impérialisme de certains médecins pour qui les patients sont des choses et le système à leurs pieds, la disparition des médecins de garde. Mais il y a aussi les abus des patients hypocondres, l’exigence des « Certificats Médicaux », la paranoïa de la Sécurité Sociales et les arrêts de travail de complaisance (comment 200 flics peuvent-ils se trouver en arrêt maladie le même jour de manif, et tutti quanti.
Soit tout un système incapable de s’autoréguler, quoiqu’il en dise. Les dépenses de gestion générées par tout ce fatras n’ont jamais été évaluées, mais il ne serait pas étonnant qu’elles soient significatives. Naturellement, tout cela coûte fort cher
Et voici que les politiques découvrent (ou font semblant de découvrir) alors que les Urgences sont engorgées par des pathologies qui ne le sont pas parce que les médecins de ville n’assurent plus les urgences. Les politiques découvrent (ou font semblant de découvrir) que les « déserts médicaux » prévisibles depuis la Saint Glinglin, que les médecins n’ont plus envie de travailler 50 heures par semaines. Les politiques découvrent (ou font semblant de découvrir) que le « Système de santé » (le fatras décrit ci-dessus), l’un des « meilleurs du monde » s’enorgueillissent-ils, est donc un immense bordel.
On pourrait donc passer un peu de temps pour en analyser les causes, évidemment, mais l’énumération ci-dessus est déjà fort éloquente. Alors, ils viennent de découvrir que les pharmaciens (ah, les gras pharmaciens !) peuvent procéder aux vaccinations. Et puis surtout, ils viennent de découvrir les « Maisons de Santé ». Pour tout dire la chose n’est point neuve. On fait une petite clinique avec des généralistes qui ne sont plus seuls, voire des spécialistes, et même un centre de radiologie avec aussi, des kinés, des ostéo, des infirmiers(ères). La chose existe déjà depuis longtemps dans les stations de sports d’hiver pour pouvoir faire face à l’affluence des entorses et des fractures. Il y en a déjà plus de 1000. Il faut donc continuer. Oui, mais on va continuer doucement. Ce serait fâcheux si l’on fâchait les gentils médecins ! On va les caresser dans le sens du poil ! Raisonnablement, il est vrai : comment inciter les médecins à venir s’installer dans des endroits aussi excitants que Saint sauveur de Peyre ou Belàbre, parfois reculés plus encore où il n’y a plus d’école pour leurs enfants. D’où l’idée d’un regroupement au Blanc ou à Brioude, par exemple (il y a justement cinq médecins à Brioude et l’on peut prendre rendez-vous par Internet).
Ces établissements sont, pour l’essentiel, financés par des fonds publics tant pour la construction et le fonctionnement que par des primes d’appétence diversement délivrées par les communes ou les départements pour inciter les médecins à venir s’installer.
C’est donc le contribuable qui finance alors qu’une gestion ordonnée aurait pu l’éviter, au moins en partie. Les Normaliens signent un engagement décennal avec l’état. Pourquoi une telle mesure ne serait-elle pas appliquée, déduction faite des services rendus à l’hôpital, par les médecins (voire d’autres professions) ?
Enfin (ou pas enfin car le sujet est vaste), les politiques découvrent (ou font semblant de découvrir) que certains gestes pourraient être effectués par les infirmiers(ères) !!! Il est vrai que, pour certains responsables hospitaliers, de moins en moins nombreux, heureusement, les infirmiers(ères) sont des gens inférieurs, alors qu’ils rendent de grands services dans les soins. Ils oublient que leurs ancêtres, blessés de guerre, doivent leur survie à d’excellentes infirmières…
En passant, disons que redécouvrir les compétences des infirmiers(ères) devrait s’accompagner d’une véritable élévation de leurs rémunérations.
En tout cas, tout ce que proposent nos ministres qui n’ont vraiment pas trouvé grand-chose, n’est pas très musclé. Mais la Macronie est… libérale et la médecine est… libérale.
Pendant ce temps-là, le fatras perdure.
1270 – 16/10/2017

Prix agricoles : Macron tombe de l’armoire.

Macron tombe de l’armoire. Il découvre que les prix des produits agricoles ne permettent pas aux agriculteurs de vivre convenablement. Découvre-t-il ou fait-il semblant de découvrir que c’est là le produit du libéralisme. Les agriculteurs vendent à qui veut bien acheter au prix fixé par l’acquéreur. Sinon… Sinon quoi ? Rien n’interdit d’aller chercher les fruits en Espagne plutôt que dans la vallée du Rhône, d’aller chercher le lait aux Pays-Bas et les porcs en Allemagne de l’Est.
Voici donc que le Macron tombant de l’armoire veut donc décider que les prix seront construits à partir des coûts de production. Excellente idée qui ne devrait pas résister deux minutes aux mécanismes de la libre concurrence. Sauf à mettre des barrières douanières pour empêcher d’entrer les produits moins chers produits dans des endroits où l’on ne touche même pas le SMIC genre Allemagne où l’on élève des animaux dégueulasses en batterie à coup de coups de pieds dans le cul sans compter la bidoche d’USA ou canadienne dans le cadre des traités scélérats qui vont livrer l’économie française aux vautours de la finance internationale.
Donc ! On va fixer les prix agricoles ! Donc ! On va fixer les marges. On va tenir Carrefour, Auchan, et al., par la zigounette. D’autant que ce qui vaut pour l’agro-alimentaire devrait valoir pour le reste, le PQ, les cahiers, les TGV, les préservatifs, le glyphosate. Et pour l’industrie du médicament et les pharmaciens. Ah les gras pharmaciens. Et pour l’industrie de tout. Prière de fabriquer les bagnoles EN FRANCE avec des salaires permettant aux ouvriers FRANÇAIS de vivre coquettement.
C’est le kolkhoze, le sovkhoz ! Joie ! Macron est devenu communiste ! Mélenchon, au secours ! Macron veut que l’on puisse vivre dignement de son travail ! Macron a eu une révélation. Il va falloir l’interner. La Sainte Vierge lui est apparue. Ou Marx, qui  sait?
Hélas, je crains bien que ce ne soit qu’une petite gargouille. Macron a dû passer une mauvaise nuit. Une diarrhée, peut-être ? Un mauvais rêve ? A moins qu’il n’ait essayé un petit joint, une petite pipe de beuh ?

1269 – 10/10/2017

Macron et la Startup

Macron aime la startup. La Startup, c’est le modèle de l’avenir de la France. Ouvriers, soyez Startup ! Faites de la Startup le modèle de votre vie. Oubliez femmes et enfants, veaux, vaches, cochons poulets. Bien sûr, pendant que vous fabriquez votre Startup, vous n’aurez plus de salaire. Qu’importe, vendez votre maison ! Vendez tout ! Vendez votre femme ! Même si elle ne vaut plus grand-chose. Vendez vos enfants ! L’important c’est la Startup. Ouvriers ! Créez la Startup servant à tuer les autres ouvriers qui ne sont pas Startup et qui continuent à scier, à limer, à poncer, à porter. Voilà de la bonne Startup ! La Startup qui tue. Comment, vous ne savez pas comment faire ? C’est pourtant facile comme Startup. Il suffit de monter une Kalach sur une trottinette et de se promener le long des manifs et des occupations d’usine. Ou le long des manifs. L’important c’est que votre Startup tue un maximum de Startup concurrentes et vous serez roi du monde.
Paysans, soyez Startup ! Développez un modèle de pizza à la bouse de vache et au glyphosate. Vous pourrez varier les goûts avec du lisier de porc ou du crottin de chèvre. Développez même la Startup qui fait du fromage sans lait de vache, ni lait de chèvre, ni lait de brebis, qui fait des fraises sans fraises, des poireaux sans poireaux, des choux sans choux.
Développons la Startup fait du monde une chose électronique pour des humains qui ne servent plus à rien.
Macron aime la Startup. Il a été tant éloigné de la graisse des moteurs, de la fiente de canard, de toutes ces choses qui puent l’homme… ou la femme. Macron, c’est juste un cerveau. Macron est une machine.

1268 – 10/10/2017

L 214 me broie les pudenda

Oh le joli moustique sur le bout de mon nez. Je vais le tuer en le caressant doucement. Oh la belle tique. Elle va sucer mon sang. Ce sera le tique-nique. Oh, la belle vipère ! Oh merde, elle vient de me mordre ! Je vais te tuer paisiblement, la vilaine vipère. Oh le vilain chien enragé !
C’est vrai que c’est très vilain de tuer cruellement les bêtes. Il faut qu’on s’occupe de ceux qui les tuent. Il faut faire des pétitions. C’est bien plus important que de s’occuper des égorgements de Daesh. Il faudrait faire des pétitions pour que Daesh égorge paisiblement.
1267 – 10/10/2017

Arabie Saoudite : les femmes peuvent-elles conduire sous le niqab ?

On nous présente à la télé des femmes saoudiennes enchantées de pouvoir obtenir l’autorisation de conduire. Elles sont vêtues de noir, tout noir, avec juste une petite ouverture pour les yeux. Il n’est même pas certain qu’elles puissent voir les véhicules sur le côté.
On croit rêver. Le véritable progrès ne serait-il pas de les délivrer du niqab ?
Dans nos pays, je crois qu’on ne délivrerait pas le permis à une personne tant empêchée de voir.

1266 – 02/10/2017