Archive dans 24 décembre 2014

Suspension Roybon : les crétins des Alpes ont encore sévi !

On peut bien se demander ce qu’ils veulent, ceux qui ont obtenu cette décision du Tribunal Administratif. On voit bien que les juges n’ont pas fait de transport sur place. Autrement, ils auraient pu constater qu’il n’y a aucune zone humide, à moins qu’on appelle de ce nom un bourbier fait de cailloux et de glaise où l’on s’enfonce quand il a plu et qui devient sec et archi sec pour peu que la pluie vienne à cesser. Pour avoir parcouru la forêt de Chambarrans à pied, y compris dans le bourbier, je n’y ai guère vu d’espèce en danger. De toute façon, quand l’eau vient à manquer, par exemple en juillet et août, toutes les espèces foutent le camp. Il n’y a même plus d’oiseaux, sauf les geais. Pourquoi les geais ? Mystère !

De toute façon, le terrain de Center Parc prend bien soin de bien ménager le moindre trou d’eau (voir la carte), lesquels sont, de toute façon, érigés par la main de l’homme pour ménager un peu d’eau quand elle vient à manquer. Car, savez-vous, il n’y a pas de nappe phréatique !

En l’occurrence, j’en viens aussi à penser que tous ces déposeurs de recours aiment le chômage. Pas pour eux, ils doivent avoir un bon salaire ou une bonne retraite, mais pour les autres. Au fond qu’est-ce que 700 emplois devant 3 crapauds. Vivent les crapauds et les crétins des Alpes !

Consulter le dossier complet sur le site de la mairie de Roybon et notamment la liste des autorisations déjà accordées

1091 – 23/12/2014

Liste des personnes qui me font vomir : Patrick Tron couvert d’or pour avoir bradé Alstom

TronLe dénommé Patrick Kron se voit offrir plus de 4 millions d’euros en actions pour avoir bradé Alstom ce qui occasionnera, quoiqu’il en dise, quelques centaines de licenciements. Quatre millions d’euros, c’est plus que le salaire de 3000 smicards pendant un mois. Sans compter que cette généreuse prime cache une amende probable de 700000 dollars pour corruption.
Je ne vois pas autre chose à faire que lui vomir dessus

Et pendant ce temps-là, ceux qui nous gouvernent n’ont même pas la moindre nausée!

1090 – 20/12/2014

Guémené pour les faiseurs de nouvelles régions

5-GuéménéSavez-vous que, si vous habitez Montmirail à 100 km de Paris, votre capitale régionale est Strasbourg. Pire encore. Savez-vous que, si vous habitez Persan, à 49 km de Paris, votre capitale régionale est Lille, à 230 km. Une distribution générale de croix de l’Ordre de Guémené est indispensable.

Sans compter un bon : « Mort aux cons », pour compléter.

Il n’y a pas plus d’andouilles à Guémené qu’ailleurs.
Mais il y a plein d’andouilles qui ne sont pas à Guémené.

1089 – 17/12/2014

Roybon : les zadistes crétins qui ruinent leur cause

Au commencement était le projet de Notre Dame des Landes. Résistance légitime : le trafic de l’aéroport est à peine supérieur à celui de Beauvais. Impact environnement très fort. Destruction de terres agricoles et d’une partie significative de la Grande Brière. Tout pour plaire quoi !

Sivens : Le cas du barrage de Sivens est un peu différent. L’impact environnemental est moins lourd que pour l’aéroport de ND des Landes. Il n’y a pas destruction de terres agricoles. Au contraire, il s’agit d’irriguer. En vrai, il s’agit de construire une retenue comme on en a construit depuis toujours pour l’irrigation. Se pose cependant la question de la taille de l’ouvrage. Se pose aussi la question du nombre de bénéficiaires qui vont profiter d’un investissement public sans contrepartie.

Le Center Parc de Roybon : L’impact environnemental est quasi nul : 0,4% de la forêt de Chambarrans !
Arrêtons-nous un instant dans cette forêt. Cette forêt est très dispersée, coupée ici et là de plus ou moins grandes clairières et de vallons qui ne sont pas boisés. L’agriculture y tient une petite place : uniquement de l’élevage au fond des combes. Dans la forêt qui s’est installée sur les hauteurs, les chevreuils sont en nombre excessif depuis que les chasseurs ont réintroduit l’espèce pour le plaisir de tuer, lesquels chevreuils descendent jusque dans la vallée de l’Isère pour manger le maïs. Il y a aussi les sangliers et quelques daims.
En langue vernaculaire locale, Chambarrans veut dire « champs bons à rien ». Ces terres, si l’on peut appeler cela terre, sont formées avec de la moraine, c’est-à-dire des cailloux ronds de torrents sous glaciaires et d’une glaise imperméable. On peut trouver, évidemment, du sable en certains endroits. Il n’y a pas de nappe phréatique. L’eau circule sous la petite couche d’humus et la glaise dans des écoulements actifs en période de pluie. Comme le sol est imperméable, quand il pleut c’est un bourbier. Et, pour peu que l’été soit sec, le sol l’est aussi et les oiseaux sont partis. Les agriculteurs locaux ont construit des retenues pour disposer d’eau toute l’année. A vrai dire, cette terre ne vaut pas tripette.

Et je sais de quoi je parle, j’en possède un hectare et je vous invite à creuser un trou, pour planter un arbre, par exemple. La couche d’humus, tendre, ne dépasse pas 20 centimètres.

La région ne possède aucune zone touristique, sauf Saint Antoine. Disons 3 visiteurs par jour de soleil au mois d’août.

Sachant les engagements que Pierre et Vacances a pris, notamment en matière de traitement de l’eau, il faudrait être complètement crétin pour s’opposer à un projet ayant un aussi faible impact environnemental et qui va permettre la création de 700 emplois.

Malheureusement, il y a toujours des crétins. Partout…

1088 – 11/12/2014

Faire diminuer le chômage

En économie libérale, les chefs d’entreprise ne sont disposés à créer des emplois que pour autant qu’ils y trouvent un bénéfice. Dans la situation actuelle, c’est d’autant plus vrai que l’actionnariat est verrouillé par des groupes pour lesquels le profit est le seul moteur (fonds de pension et autres…). L’actionnariat n’est pas industriel. Il est financier et boursier. Dans cette situation, les chefs d’entreprise s’efforcent de faire du dividende, ce qui lui permettra de durer et d’être couvert d’or. Dans ces conditions, ces derniers ne sont pas motivés pour prendre des risques en mettant en route telle ou telle activité au profit incertain qui pourrait cependant générer de l’emploi. Il est plus facile à General Electric de tenter de phagocyter Alstom plutôt que de développer de nouvelles activités. L’objectif est même d’augmenter le profit en diminuant les coûts de main, d’œuvre.
Échappent naturellement à cette loi d’airain les entreprises familiales ou locales dont les finances ne permettraient pas, de toute façon de prendre un risque important.
Pourtant, il est des secteurs d’activité dont l’intérêt général est évident, mais qui ne peuvent être développés car le risque financer existe. Par les temps qui courent et en France, on citera le logement, les transports en commun ou le transport économe comme le ferroutage et, naturellement, les énergies nouvelles.
Dans tous ces domaines dont l’utilité publique est indiscutable, le retour sur investissement est lointain ou improbable. Le tunnel sous la Manche en est un exemple et les actionnaires d’origine d’Eurotunnel sont peu disposés à tenter une autre expérience.

En économie dirigée, l’état pourrait prendre la main comme il a su le faire pour de très nombreux projets : l’énergie nucléaire, le réseau autoroutier, le réseau de fibre optique, Airbus, l’usine marémotrice de la Rance. Et même si ce dernier projet ne permet pas de produire un kilowatt compétitif, il a apporté à la recherche d’importantes connaissances. A l’époque où la monnaie était le franc et pendant laquelle la France en avait la maîtrise, de telles entreprises, naturellement créatrices d’emploi, pouvaient être financées par l’emprunt, voire par l’inflation.

Aujourd’hui, de tels projets sont toujours concevables. Il faudrait construire plusieurs centaines de milliers de logement par an. Il faudrait construire des centaines de kilomètres de voie ferrée en zone urbaine et des milliers sur l’ensemble du territoire. Et que dire de l’immense chantier que représentent la recherche et la mise en œuvre de dispositifs créateurs d’énergies renouvelables !
On pourrait créer des centaines de milliers d’emplois qu’on financerait par l’emprunt appuyé sur les économies futures apportées par tous ces chantiers, mais aussi, ne soyons pas menteurs, par l’inflation. En d’autres termes, une perte modérée de pouvoir d’achat des actifs disposant de revenus financerait la création de quantités d’emplois. Il n’y a rien là de scandaleux !
Mais voilà. Il y a l’euro et dame Merkel crispée dessus à cause des fonds de pension des allemands. Et à l’heure où la Banque Centrale Européenne prend la place de la Banque de France, tout est paralysé à cause de l’inégalité entre les divers pays européens de la zone euro. A l’époque où la France gérait son franc, on ne s’inquiétait pas de savoir si le développement économique de la Bretagne était moins avancé que celui de la Champagne. Voire, on le favorisait (par exemple le Plan Routier Breton). Il y avait une espèce de solidarité entre les régions de France. Mais il n’y a pas de solidarité européenne. La monnaie unique est une gigantesque foutaise tant qu’elle ne sert pas à harmoniser le développement de tous les pays membres. Jean Claude Juncker a beau s’avancer avec une pincée de milliards d’euros qui seront distribués sur les critères inconnus et, de toute façon trop tard, la question du maintien dans l’euro se pose.
A partir du moment où les pays ont été acceptés et qu’ils sont entrés, la solidarité s’impose. La BCE doit donc financer, sans attendre une minute, d’énormes investissements créateurs d’emplois. Nous savons lesquels.

1087 – 01/12/2014
Notes d’économie politique n°95