Archive dans 26 juin 2009

I have a dream : Caribbean referendum

vote.1246036568.jpgCe matin, au lever, le grand conducator se trouva devant le miroir. Il regarda longtemps son teint un peu délavé qu’il attribua à son long et fatiguant voyage dans son Air Force One privé. Et comme chaque matin, en se regardant, il se demanda ce qu’il pourrait bien dire.

– Ils vont venir, ils seront tous là… se dit-il.

A raison d’une idée par jour, y compris certains jours fériés, cela fait déjà près de 600 idées. Et voilà que ce con de Michael Jackson prend l’idée de mourir. Tous les médias vont se jeter la-dessus comme la vérole sur le bas clergé (c’est une expression populaire, il ne faut rien y voir de malveillant).

– Il me faut un truc d’enfer, se dit-il, un truc inattendu qui décoiffe. L’idée qui tue. Je vais annoncer un référendum sur l’autonomie des Antilles. Voilà un truc qui tape.

– Et puis, idée formidable : ou bien ils votent pour l’indépendance, alors on leur dit bye-bye. On laissera se démerder avec leurs bananes et leur sucre de canne. Ou bien, ils votent contre, et alors on leur dira qu’ils sont français, qu’ils se plient aux lois françaises et qu’ils ne fassent plus chier.

Et ce qu’il y a de bien, dans cette idée, est qu’elle peut resservir. Pour les îles d’abord. La Corse. Ah, cette saloperie de Corse ! On va les faire plier : ils béniront nos résidences secondaires construites là-bas comme de vrais havres d’extraterritorialité. On continuera avec Ouessant, L’île Saint Louis et Trielen. A Trielen, il n’y a qu’un type qui habite dessus. Son référedum sera vite fait. Il y a aussi Lille pour déboulonner la nana qui s’y vautre…

Caribbean referendum … Universal referendum

Retrait du Di-antalvic : la fin des suicides au dextropropoxyphène

dextro.1246033346.jpgSi j’en crois ce qu’écrivent aujourd’hui les communiqués divers, le retrait du dextropropoxyphène ne serait pas lié aux non vertus du médicament sur la douleur. Ce serait parce qu’à quantité anormales, il a pu provoquer des morts accidentelles.

Je propose donc qu’on retire aussi, dans un délai d’un an de même, toute boisson alcoolisée pour les mêmes raisons. On supprimera aussi, évidemment, le tabac. Quant aux pommes de terre qui peuvent faire mourir par étouffement les gloutons de purée, elles sont en sursis.

Dans le même temps, on pourrait supprimer les pesticides et les voyages en avion, les villes polluées et même l’air qu’on respire.

Les médecins ont un an pour trouver une autre combinaison antalgique : il y a la codeïne et le tramadol qui sont pas mal aussi.

Mahmoud Ahmadinejad : Le tyran va-t-il se tirer ?

moussavi.1245199987.jpgIl n’y a pas si logtemps, Mahmoud Ahmadinejad inaugurait le Trombinoscope des hommes dangereux . Depuis, il ne nous a point déçu : démagogie, répression, lapidation, provocation avec joujou nucléaire et autres fantaisies que le monde apprécie.

Et puis, on s’est pris à espérer que l’Iran serait en mesure de s’installer dans une démocratie en chassant notamment le malade par des élections.

Mais le sujet est pervers et doué. Il n’aime pas les élections. Il parvient à se faire élire avec plus de 60% des voix. C’est si simple. On est allé chercher des feuilles de papier toilette usagées dans les grands hotels de Téhéran et on en a fait des bulletins de vote pour le tyran.

Peuple iranien, ton avenir est entre tes mains (avec des fusils dedans, probablement).

La loi hadopi – nambour

cleves.1244648631.jpgVoilà que le conseil constitutionnel censure la loi hadopi et notamment le fait qu’une autorité administrative ne peut se substituer à la justice dans la délivrance d’une sanction. Il eut été étonnant que ce conseil en décide autrement, dans la mesure où cette loi piétinait sans vergogne les principes constitutionnels fondateurs des droits de l’homme et des droits de la défense. Et voici que les députés et les sénateurs dont les enfants, les petits enfants et les arrière petits enfants (des élus bien sénescents) qui téléchargent comme des malades sont bien embêtés.

Pour fêter cela, je vais me télécharger la Princesse de Clèves.

En serbo-croate.

Bayrou, Cohn-Bendit, Melenchon et les autres

andouille.1244240402.jpgEnfin un vrai débat à la télévision. Pas un de ces petits débats merdeux où l’on se dit des choses convenues tout en respectant le temps de parole même quand des conneries sont proférées. Ici, les politiques ont démontré leur vraie nature : leur connaissance souvent superficielle des dossiers, leur position partisane, leur médiocrité.

Naturellement, on ne va pas tous les loger à la même enseigne. Dans l’échelle de la médiocrité, il y a tous les barreaux. Ils y en a même quelques uns, rares, qui ne sont pas médiocres du tout. On dit que Bayrou a pété un boulon, ou deux, ou trois. En fait, il ne doit (ne devait) sa position qu’à la bande de crétins socialistes qui ont savonné la planche de Ségolène et qui nous ont fait avoir Sarkozy. Et cet idiot de Bayrou qui avait raté le coche entre les deux tours de la présidentielle… Au lieu de faire bande avec Ségolène et la nique aux éléphants, il s’est drapé dans sa dignité modème…

chabot.1244240697.jpgJe n’ai pas eu la chance d’assister à ce débat. Si j’avais su… Mais il s’annonçait comme une grand messe protocolaire sous la houlette de Chabot la Partisane que j’ai envie de gifler chaque fois qu’elle montre sa face aphrodisiaque comme l’huile de Ricin. Heureusement qu’on a Daily Motion et You Tube en rattrapage. Et les politiques ont été tels qu’ils devraient le fagire. Avec sincérité : mesquins, faux-culs, avides de pouvoir, d’argent et de sexe, menteurs, voleurs, etc.. J’aime quand ils sont naturels et qu’ils se laissent aller à ne plus jouer de la langue de bois. Le peuple sait enfin qu’il est gouverné par d’éminents membres de l’Ordre de Guémené.

Tout savoir sur L’Ordre de Guémené

Il n’y a pas plus d’andouilles à Guémené qu’ailleurs. Mais il y a plein d’andouilles qui ne sont pas à Guémené.
Visitez Guémené

Université : le symbolique pour cacher la défaite

occupation-ministere.1244055192.JPGLes universitaires disposaient de l’arme absolue : faire en sorte que les examens n’aient pas lieu, d’une manière ou d’une autre, ou qu’ils soient reportés. Et les ministres, le premier comme les autres avaient une peur bien bleue de cela ; car c’étaient des étudiants dans la rue, peut-être avec leurs parents.

Alors, ils se sont ligués pour jeter l’opprobe : les gouvernants, la presse, une partie du peuple, même, pour stigmatiser ces salauds qui étaient payés pendant leur grève et qui, de plus, voulaient pénaliser les pauvres étudiants dont la majorité jouissait sans honte de ces vacances inattendues. Et les universitaires, justement parce qu’ils n’étaient pas ce qu’on disait d’eux, on retourné le revolver sur leur tempe et ont tiré.

Les examens auront lieu. Peu importe comment et la ministre va disant qu’on peut rattraper et ceci et cela. Le peuple est content, les examens auront lieu et l’université sera livrée aux requins du libéralisme sauvage et du capitalisme indécent. La culture tombera dans l’antre du pognon et la Princesse de Clèves violée ira mourir sur l’autodafé de l’intelligence.

Et les universitaires se sont bien tués : Fillon et Pécresse vont se gargarisant ici et là et partout de l’habileté avec laquelle ils ont géré cette crise et sauvé l’essentiel…

Et les universitaires, pour ne pas sombrer, ou du moins le croient-ils, se répandent en assemblées, motions, défilés, rondes, mobilisations symboliques dont tout le monde se branle (mot ordurier utilisé à dessein puisque la culture se meurt). Toutes ces actions magiques sont comme des cérémonies solennelles d’enterrement des victimes de la catastrophe de l’Airbus d’Air France. Paroles, paroles, paroles…

Sur l’échafaud du fric et de la vulgarité, l’Université se fait guillotiner pendant que ses membres tournent en ronde vers la mort des obstinés.