Archive dans 26 juillet 2012

On m’a coupé l’eau: Rendre les communes indépendantes

Lorsque j’ai reproduit « Coupé d’eau pour une facture de 85 euros de retard » je ne pensais pas recevoir tant de doléances de victimes. Voici Eve:

Itou ! une facture avec un retard de paiement de 2 jours pour avoir demandé des explications sur le doublement de la facture !
Pour une facture, on vous compte 2 pénalités à 12 € ! Pourquoi pas UNE !?
Vive le maire de Mouans-Sartoux qui a su rendre sa commune indépendante pour la distribution de l’eau. Exit les veolia et autres Lyonnaise des eaux.
Quand d’autres maires auront-ils le courage de faire la même chose ? Eve
26 juillet 2012

1056 -31/01/2013

Crise : l’erreur et l’échec des politiques d’austérité

Nous disposons de trois exemples majeurs : la Grèce, l’Italie, l’Espagne. Dans chacun de ces pays des politiques d’austérité ont été mises en œuvre. Dans chacun de ces pays, l’application est différente. En Grèce, dont le mode de gouvernance ressemble fort à un pandémonium, il semble bien que tout ce qui a pu être fait relève de coups d’épée dans l’eau. La formule espagnole est aussi très incertaine : un gouvernement de droite qui ne s’embarrasse pas de dégâts collatéraux. Sauf que ces dégâts alimentent la spirale infernale. Enfin, on pouvait espérer mieux de l’Italie, entre les mains d’un chef de gouvernement sage et expérimenté.
Dans tous les cas, la sanction des marchés est sévère. Les pays empruntent à des taux élevés ce qui ne promet guère.
La première leçon est que ces politiques de « redressement » ne peuvent pas être menées dans l’environnement de ces marchés, simplement parce que l’intérêt de ces derniers est divergent. Il est donc indispensable de trouver une autre source de financement. Ce ne peut être que la BCE quoiqu’en pensent certains.
La deuxième leçon est que, quoiqu’on fasse, la politique d’austérité est un cercle vicieux. Elle consiste, pour l’essentiel et par des méthodes diverses, à retirer du pouvoir d’achat. Cette baisse du pouvoir d’achat entraîne une baisse de la consommation qui entraîne une baisse de l’activité économiques, des dépôts de bilan, du chômage, donc de la baisse du pouvoir d’achat et ainsi de suite. Sans compter les troubles sociaux pouvant occasionner l’instabilité gouvernementale.
Un certains nombre de dispositions doivent être prises, et que, pour l’heure, on ne voit pas venir :
1- Il est primordial de faire barrière, autant que ce peut, aux importations qui concurrencent la production locale. On peut le faire de deux façons : la mauvaise en subventionnant l’industrie nationale ; la bonne en établissant des limitations ou des taxes douanières de préférence négociées avec les pays exportateurs.
2 – En favorisant une politique de travaux d’intérêt général non délocalisables (transports collectifs, production d’énergie, etc.).
3 – En injectant de la monnaie, par exemple sous la forme de prêts aux entreprises de main d’œuvre quitte à ce que la BCE le fasse à découvert, au moins en attendant le remboursement des prêts.
4 – En muselant le parasitisme bancaire et boursier, en interdisant notamment toutes les activités créant profit au détriment des intérêts nationaux et en orientant l’activité bancaire et boursière vers l’investissement productif.
Naturellement, tout ceci posera problème dans la zone euro, l’euro allemand valant plus que l’euro grec. Si l’on était capable de parvenir, dans un délai très court, pas plus que quelques mois, à la mise en place d’une politique budgétaire commune à la zone monétaire, on pourrait effacer cette disparité. On oublie souvent, d’ailleurs, que cette disparité repose sur des fondements non seulement économiques, mais aussi culturels. On a cru, ou fait semblant de croire, que les pays du Nord de l’Europe fonctionnent comme les pays du Sud.
Donc il est bien évident que cette régulation ne se fera pas.
La solution est donc, soit de fractionner la zone euro, sur les bases économiques et culturelles, soit de faire de l’euro une monnaie supranationale comme le fut l’ECU. De toute façon, il est à craindre que cela ne sera pas. Il faudrait un courage et une audace que les gouvernants n’ont pas. Faute de cette thérapie de choc, on ira, de mois en mois, vers des solutions bancales et bâtardes qui ne feront que retarder, voire interdire, la sortie de crise, ce dont seront naturellement victimes les classes modestes.

Notes d’économe politique 76 – 26 juillet 2012

Comment baiser le radar pédagogique

Au dessus (ou à droite ou à gauche) de la plaque minéralogique, coller une belle photo. Cette photo aura pour objectif de détourner l’œil du radar : par exemple de belles fesses callipyges ou de beaux seins épanouis. On a observé cependant que ceci ne fonctionnait pas avec certains radars homosexuels. Donc, il faudra prévoir aussi une belle photo d’un beau pénis associé à de belles pudenda.
Reste la question de savoir si l’on doit être pris par devant ou par derrière. Il y a moins de place à l’avant, évidemment, pour tous ces documents. On fera au mieux selon le type de véhicule.
Attention, certains radars pédagogiques sont montés à l’envers. D’abord, ils vous flashent puis affichent plus loin, au lieu de la vitesse :
«Tu as roulé à … kmh. Je t’ai bien baisé !».

Groupe Doux: pourquoi ne pas taxer personnellement Charles Doux ?

Voici que Doux fait faillite et voici que, naturellement, comme pour d’autres, on va se tourner vers l’état ou les collectivités locales pour financer le sauvetage de ce qu’on pourra sauver. Et là-dedans, il est probable que monsieur Charles Doux passera au travers sans grand mal. Toutes les richesses qu’il a pu accumuler lui resteront. C’est ‘avantage de la SARL.
On se trouve alors devant cet énorme paradoxe. Le PDG du groupe Doux partira sans trop de mal, alors que des salariés se trouveront licenciés, car quelque soit le plan, il y aura toujours des laissés pour compte. Quelle flagrante injustice !
Il ne serait pas scandaleux que Charles Doux se retrouve dans une situation comparable à celle des salariés mis au chômage. En d’autres termes, que les richesses de ce monsieur soient réquisitionnées, vendues, etc., pour financer une éventuelle opération de sauvetage avant de faire appel aux fonds publics.

Manuel Valls, le sarkomane impatient

Manuel Valls me fait penser à Sarko. Dès qu’il y a un truc, hop, il y accourt. La dernière en date, Chamonix, à l’occasion du décès d’alpinistes emportés par une avalanche. Qu’est-ce que le Ministre de l’Intérieur avait à faire de spécial là. Quand ce sont des flics qui se font flinguer, on comprend. Mais des alpinistes emportés par une avalanche. Rien de vraiment exceptionnel au mois de Juillet.
Voilà qui, de surcroît, doit coûter bien cher en avion. Et en hélicoptère…
Moi, je crois qu’il aime bien se montrer. Comme le Sarko. Manuel Valls serait-il en train de préparer les présidentielles de 2017.

Deux nouvelles victimes d’accident d’alpinisme et Manuel Valls ne s’est pas déplacé.
(Ajouté le 15/7/2012)

Diminution du nombre de fonctionnaires, augmentation des impôts et autres fadaises

Diminuer le nombre de fonctionnaires ? Pourquoi pas. Personne n’osera nier que, dans certains secteurs de la fonction publique, ils sont peu occupés ou occupés à des tâches inutiles et stupides qu’il serait bon de réformer.
Mais…
Quand on ne renouvelle pas complètement les fonctionnaires partant à la retraite on diminue l’embauche. Donc, on augmente le chômage. Chômage qu’il faudra bien indemniser directement ou par le biais du RSA ou autres formules. C’est un serpent qui se mord la queue.
Quand un fonctionnaire part à la retraite, il faut, bien sûr lui payer sa pension. Le « bénéfice » n’est donc pas si grand.
Quand on effectue des ponctions (impôts, CSG, TVA) sur les revenus des salariés, on produit nécessairement une baisse du pouvoir d’achat. La consommation diminue. Le chiffre d’affaire des entreprises baisse, d’où licenciements et tutti quanti. C’est encore un serpent qui se mord la queue.
En résumé, et les exemples grecs et espagnols sont là pour le démontrer si c’était nécessaire que la diminution des dépenses ou l’augmentation des recettes de l’état produit un effet tout à fait pernicieux. Toutes ces mesures n’ont que des effets pervers.
Comment faire alors ? Voilà la question !
Il faut empêcher l’argent de partir à l’étranger ou le prendre là où il est ou en fabriquer ou ne pas rembourser ses dettes. Robin des Bois ne s’embarrassait guère de la loi et de l’ordre pour taxer les riches au bénéfice des pauvres. Quant à fabriquer de l’argent, qui empêche la Banque de France de créer de la monnaie en imprimant en douce des billets voire en payant des chèques sans provisions par de simples jeux d’écritures dans une comptabilité sans contrepartie. On peut aussi payer ses dettes avec des chèques en bois qu’on honorera cependant. Tout le monde n’a pas besoin d’être au courant.
Il y a des méthodes simples: je nous pouvons faire à l’ordre du Trésor Public des chèques d’un million d’euros, sur une banque qui n’existe pas. Le Trésor n’aura qu’à porter au crédit sans autre forme de procès. Parce que, quand on est au sommet de la pyramide, comme l’est la Banque de France, on peut bien faire ce qu’on veu. Dans la plus grande discrétion… Bien sûr.
Nos gouvernants sont vraiment très bêtes. Un petit stage chez Al Capone leur ferait du bien.

La seringue et le Tour de France

Voici que, programmant un enregistrement, ma télécommande s’égare. Et, allez savoir pourquoi, je m’arrête un moment sur une bande de cyclistes qui ont l’air d’en chier pas mal. Plus que 4 km, dit le petit insert en haut à gauche de l’écran, jusqu’à un endroit qui porte le nom de « Belles Filles », ou un nom de ce genre. Pour être honnête, je m’attarde un peu sur l’image, sans doute pour les voir tous tomber de fatigue comme des gants de toilette mouillés.
Mais…
Mais voilà qu’en tête de cette aventure, il y en a quatre, bien groupés, qui portent le même maillot. Il est écrit « Sky » dessus. Sky News ? Robert Murdoch est-il encore propriétaire de ces chaînes de télé ?
Enfin qu’importe. Il y a quatre types qui pédalent de conserve. Devant tout le monde. Ils n’ont pas l’air d’en trop chier pendant que tous les autres coureurs éclatent dans tous les sens en tirant la langue avec des rictus de douleur.
Renseignement pris, les équipes sont de 9 coureurs. Ce qui veut dire que, dans cette équipe céleste, il y en a au moins quatre qui sont mieux que tout le monde. Quatre d’un coup dans la même équipe. Qu’est-ce qu’on leur donne à bouffer ? Ou alors, il se font des injections de « pédalvitéfor ».
No more comment…

Najat Vallaud-Belkacem décorée de l’Ordre de Guémené


Najat Vallaud-Belkacem veut interdire la prostitution. Alors, ce sera comme pendant la prohibition. Les clients iront honorer ces femmes (ou ces hommes d’ailleurs) dans des endroits dégueus et insécures. Ce sera le règne des «protecteurs». Elle ferait déjà bien d’empêcher la prostitution contrainte et le trafic d’êtres humains depuis certains pays d’Europe de l’Est et d’Afrique. Pour le reste, que chacun soit libre, vraiment libre, de l’usage de son corps.

Najat Vallaud-Belkacem est le premier ministre du gouvernement socialiste décoré de l’Ordre de Guémené.
Toutes nos félicitations