Archive dans 30 juillet 2011

L’encadrement militaire des délinquants comme alternative à la prison

Cette solution est une alternative à l’impunité, qui conduit à la récidive, mais aussi une alternative à l’incarcération car les prisons surchargées aggravent la délinquance. Il existe une action de la Défense nationale, intitulée « Défense 2éme chance », constituée de 21 Etablissements Publics d’Insertion de la Défense accueillent en effet actuellement des jeunes volontaires, âgés de 18 à 25 ans, sans qualification et en difficulté scolaire.
– une remise à niveau des fondamentaux scolaires,
– retrouver des repères par une formation civique et comportementale structurante,
– une préformation professionnelle.

Ségolène Royal propose que ce savoir-faire de la Défense nationale soit mobilisé et au besoin complété pour offrir une solution nouvelle et remettre ainsi les mineurs délinquants sur de bons rails : « Il faut une remise à niveau scolaire, l’apprentissage d’un métier, le permis de conduire, les règles du vivre ensemble, les droits et devoirs dans une République et la participation à des chantiers humanitaires ». a- t-elle précisé

Références:
Makarenko, l’éducation, l’intérêt, le devoir, la collectivité
Adolescence et délinquance: parlons un peu d’A.S. Makarenko
L’oeuvre d’A.S. Makarenko
Centres Défense deuxième chance

La recette authentique du far breton

Préambule :

Un certain nombre de personnes ou de sites présentent, sous le nom de far breton, une espèce de clafoutis vaseux qui n’a rien à voir avec l’authenticité. La recette que je dévoile, ci-dessous, m’a été transmise par ma grand-mère qui la tenait, elle-même, de ses ancêtres. Ce far breton était consommé le vendredi soir. Tous les autres soirs de la semaine, on servait du kig ha fars avec, en guise de kig, un grosse tranche de lard bien gras. Mais le vendredi, on faisait maigre. Donc, point de kig. On servait alors le far. C’est ainsi que ma grand-mère à qui le gras très gras du lard donnait des hauts le cœur, attendait le vendredi avec plaisir.

Nous dirons donc que la recette du far que je vais présenter est celle du far du vendredi.

Des créatures pustuleuses ont inventé un far vomitoire pour touriste, le clafoutis merdeux, dans lequel ils mettent des pruneaux (comme s’il y avait des pruneaux en Bretagne !) ou des raisins (comme s’il y avait des raisins en Bretagne !) ou de la vanille (comme s’il y avait de la vanille en Bretagne !) ou du rhum (comme s’il y avait du rhum en Bretagne !). La recette présentée sur Marmiton.org cumule ces quatre hérésies. Je propose donc de faire un autodafé de cette page Internet.

Pour faire un vrai far breton pour 4 à 6 personnes, selon gourmandise, il faut :
– 250 grammes de farine ordinaire type 45
– 150 grammes de sucre en poudre (130 grammes vont très bien si l’on aime pas le très sucré comme c’est la mode de nos jours.
– 4 œufs (5 s’ils sont petits)
– 1 litre de lait (entier de préférence)
– du beurre demi-sel (quantité variable selon la taille de la « case »)

 On mettra en route le four à 250 degrés.

On fera chauffer le lait pendant qu’on prépare la pâte, jusqu’à ébullition.

Dans un saladier on mélangera la farine et le sucre. On fera un puits dans lequel on mettra les œufs. On mélangera le tout progressivement jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène.

On préparera la « case » dans laquelle cuira le far. On choisira un plat épais (moule à tartes à rejeter). Le meilleur choix est le plat en fer émaillé datant d’autrefois (il n’en reste plus qu’un et c’est moi qui l’ai). Le plat en terre va très bien. Le plat en verre aussi, mais c’est vraiment le dernier choix. La case sera beurrée à gogo. Vraiment à gogo.

Lorsque le lait sera bouillant, on le versera progressivement dans le saladier contenant la pâte en délayant soigneusement pour qu’il n’y ait point de grumeaux. Ne pas rejeter la peau du lait. On pourra verser de plus en plus vite, au fur et à mesure que la pâte sera délayée. On doit obtenir quelque chose qui ressemble à une pâte à crêpe plus liquide que la normale.

Ensuite, et dans la foulée :
– On versera la pâte dans la case.
– On pourra mettre encore quelques petits morceaux de beurre flottants.
– On enfournera la case dans le four brûlant (c’est capital), chauffage normal haut et bas.

Le far du vendredi pendant la cuisson

Le temps de cuisson est variable selon le type de four. La cuisson doit produire quelques montagnes qui disparaîtront à la sortie. Elle sera pratiquement terminée quand le four dégagera l’odeur caractéristique du far en train de dorer. Ce sera le moment de rectifier la hauteur de la grille dans le four, ou de passer sur gril seul pour dorer la surface si elle ne l’est pas assez. On peut aller jusqu’à une couleur foncée, mais non brûlée.

On mangera le far tiède, avec les doigts. On peut le tiédir au four avant de servir.

……………………

Le lendemain, on découpera les restes de far (s’il n’en reste pas c’est qu’on n’en a pas fait assez) en petits carrés ou rectangles qu’on fera frire doucement à la poêle dans du beurre demi-sel. On fera une petite pluie de sucre en poudre qui caramélisera un peu, ajoutant un petit presque croquant délicieux.Sur le plan diététique, on conseille de servir le far au dîner précédé exclusivement d’une salade. Quant aux petits morceaux poêlés du lendemain, on espère pour la santé des consommateurs qu’il n’y en aura pas trop.

Chiens dangereux et maîtres cons

Samedi 16 juillet, un Bull-terrier a mordu au visage et défiguré pour la vie, une petite fille de 4 ans au cours d’une fête entre amis. Joyeuse fêtes. Faut-il être con !
Les propriétaires du chien se retournent contre le refuge où ils avaient adopté le chien, car un an auparavant, il aurait bouffé le cadavre de son maître ! Tout le monde sait que ces chiens sont dangereux. Alors, on croit rêver ! Personne n’a forcé ces gens à choisir un Bull-terrier plutôt qu’un paisible Labrador. Et même un Labrador pourrait exceptionnellement devenir dangereux.
Il parait qu’on n’a pas encore euthanasié le chien. J’ai bien envie de proposer qu’on euthanasie aussi le propriétaire. Si j’avais été le père de la petite fille, ce serait déjà fait.

Le libéralisme stupide : la preuve par l’euro

L’euro a été inventé pour se glisser entre l’écorce et l’arbre du libéralisme. Au motif de la mondialisation, on a cherché à inventer quelque chose qui puisse contrebalancer le dollar ou le yen. C’était déjà une entorse au libéralisme qui prônait la libre concurrence entre les entreprises, les états et les monnaies. L’une de ces protections était d’empêcher les dévaluations, soit par les cours du marché, soit par les décisions des états au temps des parités fixes.
Quoique friand de libre concurrence, le libéralisme n’aime pas les fluctuations des monnaies, sauf pour spéculer dessus. Mais on ne peut pas s’enrichir par la simple spéculation des monnaies si elles ne servent pas à vendre ou à acheter. L’euro a donc été inventé pour supprimer les fluctuations des monnaies européennes. La soi-disant Constitution Européenne est d’ailleurs truffée de trucs et de machins destinés à gérer l’économie (et non à définir comme elle le devrait, les fondamentaux de la démocratie européenne).
On a alors fabriqué l’euro en mariant, non seulement la carpe et le lapin,  mais aussi le lièvre et la tortue, soit des économies et des modes de gouvernance économique à des niveaux très différents. La Grèce a toujours vécu sur le déficit et l’inflation, l’Allemagne sur l’équilibre budgétaire et la stabilité (et la solidité) du mark.
Le libéralisme stupide, en inventant l’euro, a modifié pour sa convenance immédiate, certaines règles tout en ne modifiant pas les autres y compris celle qui étaient dépendantes. Naturellement, on a inventé d’autres règles destinées, en même temps, à préserver les précédentes. En clair, les états ne devaient pas générer de déficit au-delà d’un certain seuil que presque personne n’a respecté.
S’ensuivirent les effets de bord.
Alors, on demande aux autres de payer les dettes de la Grèce, du Portugal, de l’Irlande. Par punition, on a décidé de pressurer les peuples de ces pays. Ces peuples n’y sont pour rien. Les responsables, notamment les gouvernants, vont, naturellement passer au travers. Pourtant, on va diminuer les salaires, augmenter le chômage et la pauvreté.
Personne n’est capable de prévoir les conséquences de ces décisions improvisées et foutraques.
Bien sûr, les peuples n’ont pas été consultés

Notes d’économie politique 57 – 17 juillet 2011

Hollande: c’est DSK sans le pénis

C’est décidé. Nous sommes quelques uns et peut-être beaucoup qui avons décidé de ne pas voter plus pour Hollande que pour DSK. Et nous avons décidé aussi, de ne pas nous laisser intimider par le discours culpabilisateur annonçant un deuxième tour entre Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy.
Pour que cela n’arrive pas, le Parti socialiste n’a qu’à présenter un candidat où une candidate pour lequel la gauche pourra voter, c’est-à-dire un candidat de gauche qui parle de sujets de gauche au peuple de gauche. En proposant un candidat socialiste de centre-droit, le Parti Socialiste se tire une balle dans la tête. D’ailleurs, il a l’habitude. On attendait Jospin et on a eu Le Pen. Comment les socialistes ont-ils pu laisser Jospin s’enferrer comme il l’a fait ? On attendait Ségolène, on la disait gagnante à 54% et au final, elle a perdu. Elle a perdu parce que ceux-là même qui se haussent du col aujourd’hui pour venir sur le devant de la scène, avaient chié dans ses bottes.
Voilà quatre ans que Sarkozy sévit. Peut-on imaginer que Ségolène eût fait pire à sa place ?
Le Parti Socialiste risque de perdre de nouveau parce qu’il produit un discours inaudible pour les électeurs.
Car le grand sujet est là : quid du capitalisme, du libéralisme, de l’europisme, qui organisent le pillage des richesses du travail vers les fonds de pension américains en garnissant des poches des complices avec de gras bonus ? Car c’est le véritable discours de gauche, celui qui se tient auprès des travailleurs et qui refuse de se placer dans le cadre d’une économie de marché. Dans cette question, il y a une ligne de démarcation qui passe dans le Parti Socialiste, dans les écologistes (Cohn Bendit a vraiment baissé !) et même quelque part dans l’UMP.
C’est ainsi que la vraie gauche s’organise autour d’une pincée de Socialistes, d’un bon nombre d’écologistes (dont les altermondialistes, par exemple), du Parti de Gauche et des communistes. La cohérence n’est pas excellente, mais il y a un bon dénominateur commun. C’est là que se trouvent les vraies racines d’un programme de gauche. Exit DSK, exit Hollande !
La vraie candidature unificatrice devrait non seulement présenter un Programme Commun négocié avec ses alliés potentiels, mais aussi annoncer l’équipe gouvernementale qui le mettra en œuvre en cas de victoire. C’est-à-dire annoncer qu’Eva Joly serait Ministre de la Justice, par exemple, et que Mélenchon se verrait confier tel ou tel ministère, etc., etc.. Il ne reste plus qu’à se demander quel candidat socialiste semble le plus capable de négocier à l’avance, un programme et une équipe de vraie gauche. Pour l’heure, on voit au moins qui en serait incapable. DSK est le premier d’entre eux, Hollande est le second.
De toute façon, Hollande, c’est DSK sans le pénis.

 

 

Viré pour avoir pris trois salades dans la poubelle.

La direction d’un Monoprix de Marseille a entamé une procédure de licenciement à l’encontre d’un salarié ayant pris trois salades dans une poubelle.
Deux explications :
– soit la direction a coutume de faire passer des produits frais par les poubelles pour les récupérer à moindre frais pour son compte.
– soit la direction a coutume de vendre de l’ordure. Il est donc normal que les salades aient une valeur marchande.

Mon commentaire :
Mort aux cons !

Faites-vous modeler à l’huile chaude !

J’ai découvert, il y a plusieurs semaines, cette publicité, juste à la sortie du métro. L’Ayurveda serait la science de la « force vitale » dont les médicaments présenteraient certains dangers . De toute façon, il ne s’agit pas là de médicaments, mais de « modelage à l’huile chaude ». Le tarif est publié sur Internet. C’est presque bon marché.
Divers endroits du corps sont huilés et massés. Points Marmas, par exemple, est un massage qui concerne tout le corps (on peut garder ses sous-vêtements, mais alors tout ne sera pas huilé et massé. C’est louche. On recommandera le Kansu qui est un massage des pieds, à certains maires de banlieue sud. Se faire masser les pieds pendant 50 minutes. C’est long ! Peut-être est-ce une torture ? Sarasvati concerne le ventre: une heure ! Surtout si on garde son slip, il n’y a plus grand chose à huiler et à masser. En quoi consiste le modelage du ventre ? Le rêve ! Modeler le ventre pour entrer dans un pantalon deux tailles en dessous, c’est génial. On pourrait compléter avec le modelage des fesses. Hélas, ce n’est pas prévu dans la carte. Et le modelage de tout. On arrive avec son bide, ses nichons, ses fesses, ses grosses cuisses, ses gros tout gras et flasques. On ressort bien graisseuse, mais taille mannequin. Ça, c’est l’archi-rêve.
Avant de le mettre dans le four, je badigeonne toujours mon poulet avec de l’huile.

Abhyanga

60-90-120 min

70-90-120 €

Apana Vayu

45 min

50 €

Dos et 7 chakras

50 min

65 €

Kansu

50 min

65 €

Modelage des 4 mandalas

50 min

65 €

Pagatchampi

75 min

100 €

Pichauli

75 min

100 €

Points Marmas

75 min

100 €

Pranaritam

40 min

50 €

Sarasvati

60 min

70 €

Sarva Prana

50 min

65 €

Shirotchampi

60 min

70 €

Enfin …

« Affaire DSK »: Ne doit-on croire que ceux qui ne mentent jamais ?

Les récents « développements » de « l’affaire DSK » et les questions qu’on se pose sur la sincérité de Nafissatou Diallo, conduisent à s’interroger sur la question de la sincérité.

On prétend que le témoignage de la femme de chambre serait de peu de valeur parce qu’elle a déjà menti. Ce qui revient à dire que quiconque a déjà menti une fois, ment toujours. Curieusement, on ne pose pas la question des mensonges de Dominique Strauss-Kahn. Serait-ce à dire qu’il n’a jamais menti ? On devrait, cependant, être convaincu du contraire. C’est un homme politique et chacun sait que les hommes politiques mentent tout le temps, ou, au mieux, s’arrangent toujours pour tortiller la vérité dans le sens qui leur convient. Les photos ci-jointes laissent planer le plus grand doute sur la sincérité de ceux qui y figurent.
Heureusement, la vérité ADN est là pour montrer qu’il y eut bien émission de substance.
En admettant qu’il n’y ait pas eu viol, on imagine mal une femme de chambre d’un grand hôtel proposant au Directeur du FMI de lui faire une petite fellation :
– Bonjour, Monsieur le Directeur. Voulez-vous que je vous fasse une petite pipe ?
– Oh, oui, ma belle enfant. C’est toujours bien, ainsi, de se faire faire une petite pipe, en fin de matinée, juste pour l’apéritif.
– Si Monsieur le Directeur voulait bien se mettre dans la position, par exemple, en s’allongeant.
– Certainement, certainement.

Quel joli conte de fées.

Il y a aussi autre chose. Monsieur Strauss-Kahn est réputé pour son activité sexuelle débridée. On le taisait. Mais c’était ainsi. Si l’on réfute le témoignage de Nafissatou Diallo, au motif de ses mensonges passés , il serait légitime de considérer les faits à la lumière de l’activité sexuelle connue de longue date de l’ex Directeur du FMI.