Archive dans 29 mai 2013

People et verrues sur la figure

La chose vient de me frapper : la dernière en date, Marion Cotillard qui monte les marches du Palais des Festivals de Cannes avec une verrue au milieu du front. Et voici qu’elle monte deux fois ! Comment peut-on permettre de monter les marches avec une verrue au milieu de la figure. Et NKM qui a une verrue sur la joue gauche ! Et Sarkozy sous la lèvre inférieure à gauche. Et Frigide Barjot à coté de sa narine gauche ! Quant à François Hollande, n’en parlons pas : son menton porte un élevage de verrues !

1100 – 29/05/2013

Recette du Cul de Veau Grand-Mère

Je découvre que la recette du Cul de Veau Grand-Mère n’est publiée nulle part. Ce plat était, me semble-t-il, à la carte du restaurant de Charles Barrier, à Tours, à l’époque où il avait 3 étoiles au Michelin.

Comme toute recette, elle évolue dans les doigts de celui qui la confectionne. Je ne suis donc pas certain que ce que je propose soit fidèle. Cette recette s’adresse à des cuisiniers qui savent évaluer à l’œil, au goût et à l’odeur, la cuisson d’un plat. C’est pourquoi je ne donne pas de proportions. C’est à chacun de faire à son idée, sachant que le Cul de Veau est un plat complet (viande et légumes) et qu’on ne doit rien y ajouter.
On prendra du quasi de veau. Si l’on prend le quasi entier, on prendra soin de le couper en deux, perpendiculairement au fil de la viande, naturellement. De la qualité de ce morceau dépendent beaucoup de choses, le goût de la viande, évidemment, mais aussi la sauce, si cette pièce avait tendance à rendre de l’eau. On pourra aller jusqu’à prendre du veau rouge s’il est de bon éleveur. On ajustera le temps de cuisson en fonction de la fermeté de la viande. Il n’est pas question de barde.
Il faut aussi des légumes :
Des carottes
Des haricots verts
Des champignons
Des tomates
Le goût du plat changera un peu en fonction de la proportion de chaque type de légumes. Les carottes sont là pour le sucré. Prévoir une carotte moyenne par personne. Pour les champignons, on pourra se contenter de champignons de Paris, mais on pourra aussi prendre, en partie, d’autres variétés qui résistent à une longue cuisson. Les champignons apportent beaucoup à la sauce. On mettra peu de tomates, c’est juste pour le goût. Les haricots verts seront très fins, entiers.
Dans une grande cocote qui devra, au final, contenir la viande et les légumes, on fera dorer soigneusement la pièce de veau au milieu d’échalotes coupées en rondelles. Il vaut mieux ne pas mettre les échalotes tout de suite pour qu’elles ne noircissent pas.
On mouillera confortablement ensuite avec du vin de Saumur. Il faut savoir qu’on aura besoin, au moins, d’une bouteille au final (il faudra ajouter le vin au fur et à mesure de l’évaporation). On mettra alors sel et poivre. Préférer le poivre du moulin, voire une association de plusieurs poivres. Veiller à bien poivrer. On peut préférer de ne pas saler trop tôt, mais on risque d’avoir une viande fade en son milieu.
On peut risquer une tablette de bouillon de légumes (de préférence au bouillon de bœuf). Le glutamate agit comme renforçateur de goût, notamment en hiver quand les légumes en ont moins.
La cuisson dure au moins une heure, voire plus selon la taille de la pièce de viande. Plus le veau baignera longtemps dans la sauce, meilleur il sera. L’idéal est de faire une bonne part cette cuisson la veille. On réservera pour le lendemain l’introduction et la cuisson des haricots verts.
On ajoutera les légumes au bon moment selon la cuisson que l’on désire pour ces derniers. Les champignons seront ajoutés dès le début. En principe, ils ne sont pas affectés par la durée de la cuisson. Les carottes, entières, c’est mieux, viendront ensuite, puis les haricots verts, puis les tomates coupées en deux.
Le temps de cuisson des légumes dépend de ce que l’on désire. Si l’on veut des haricots verts « al dente », il faudra les ajouter au moment opportun. Comme il est très difficile de coordonner cela, il est suggéré de se donner la possibilité de pouvoir facilement retirer ces légumes, en mettant les haricots verts en paquets et en conservant les carottes entières, par exemple.
La cuisson se fait donc dans le vin, la viande baignant à un bon tiers. On conservera un léger bouillonnement, cocote couverte, mais laissant passer une petite évaporation pour faire réduire le vin. On ajoute du vin si besoin, mais pas au dernier moment. Le vin doit cuire.
La cuisson est terminée lorsque vous le jugez ainsi. Pour mon compte, j’aime que le veau soit bien cuit, que les carottes et les haricots soient « al dente », vraiment « al dente », c’est-à-dire quand il reste une petite résistance dans la bouche et non pas quasi-crus comme croient bon de faire certains ignorants.
A la fin, on arrose de crème liquide. Gouter et saler et poivrer encore selon votre goût. Faire chauffer un peu pour que la sauce redevienne bien chaude.

1099 -16/05/2013

Start-up à Berlin : modèle allemand et cynisme absolu

On lira avec intérêt le témoignage de Mathilde Ramadier, sur Rue89, intitulé « Dans une start-up à Berlin, j’ai découvert le cynisme absolu ». On y découvrira que le « Modèle Allemand » si encensé, n’est pas aussi joli que ça. Pas de salaire minimum, pas de sécurité sociale comme nous l’entendons en France, avec une très forte participation patronale.
Cet article illustre le fait qu’il n’y a pas de mystère. Les travailleurs allemands ne sont pas supérieurs aux travailleurs français. Certaines études montrent d’ailleurs que la productivité de ces derniers est parmi les meilleures au monde. Le Modèle Allemand, c’est simplement plus d’austérité pour les travailleurs. C’est tout.

1098 -14/05/2013

Epidémie de connerie dans les rédactions

Ce n’est pas un malade atteint de connerie que nous avons découvert dans les rédactions, mais plusieurs. En effet, l’épidémie de connerie se répand à grande vitesse atteignant tout les média. Les journalistes malades sont complètement hypnotisés par les deux pauvres malades atteints par le dernier virus importé d’Arabie Saoudite ou de quelque part, par là. Les télés montrent des images d’hôpitaux, c’est-à-dire rien, car parfois ce n’est même pas le bon hôpital et que, de toute façon, on ne peut pas filmer les malades.

Zouave du Pont de l’Alma

Le mal se manifeste aussi par la tentative d’affoler les populations sur un sujet qui, jusqu’alors, a fait moins de victimes que les affections nosocomiales, les accidents de la route, les infarctus, le sida, le cancer, la guerre en Syrie. Il se manifeste aussi par une propension à faire chier les médecins et les autorités sanitaires comme si l’on en était à une épidémie de peste. A vrai dire, ils espèrent l’épidémie de peste dont tout le monde aura peur. Personne n’osera sortir de chez soi et on restera collé aux écrans à écouter les discours angoissants entre deux publicités pour des produits alimentaires ou cosmétiques pleins de saloperies qui provoquent des allergies qui, elles mêmes, provoquent des morts dont on ne parle pas.
Cette épidémie de connerie, grave, se répand vite et fort. Un seul antidote : que la crue de la Seine monte jusqu’au zizi du zouave du Pont de l’Alma, ce qui l’empêcherait de bander et ferait un excellent titre pour les journaux télévisés.

1097 – 12/05/2013

Combien de Guéant ?

La question n’est pas tant de savoir si Claude Guéant a magouillé quelque part. L’embarras de ses explications suffit à le rendre coupable, de tout, de peut-être pas tout, mais peut-être de pire. La vraie question est de savoir combien ils sont ? Après le cas Cahuzac, on sait qu’il y en a à gauche comme à droite. Et il y en a d’autres qui ont été condamnés et qui se sont de nouveau présentés aux élections et qui, à mon grand étonnement, ont été réélus.
Nous pouvons donc dire, avec certitude, qu’un certain pourcentage d’hommes et de femmes politiques sont malhonnête et corrompus. J’ai envie de craindre que ce pourcentage ne soit assez élevé. Car les risques sont grands dans cette fréquentation du pouvoir et de l’argent. Et les hommes et femmes politiques sont faibles.
Déjà Robespierre prônait la vertu tout en recommandant d’exécuter tous les traîtres. Au travail !

1096 – 08/05/2013

Le gâteau breton en danger

Comme le far breton, le gâteau breton fait l’objet de grandes tentatives de déstabilisation. Avant-hier, sur une foire, j’ai vu proposer du gâteau breton à la framboise. Koc’h ! Ce qui fait le goût exquis du gâteau breton, c’est le beurre. Ajouter de la confiture de framboise ne fera qu’augmenter le goût sucré (comme c’est la mode de l’alimentation industrielle dégueulasse).
Une recette très convenable est présentée sur le site de l’Office de Tourisme du Finistère. On y découvre que le gâteau breton est essentiellement fait de farine, de beurre, de sucre et de jaune d’œuf. Malheureusement, même ce site, en bas de page, écrit qu’on pourra y ajouter de la crème de pruneaux ou de la confiture, et pourquoi pas de la koc’h ki du.
Ce qui fait l’authenticité de la pâtisserie bretonne, c’est le beurre. Le beurre est présent et abondant dans le far breton, le gâteau breton et le kouign amann.
C’est ainsi que le far « aux pruneaux » est souvent pauvre en beurre, pauvreté qu’on masque avec ces pruneaux ou tout autres choses comme des raisins secs. C’est ainsi aussi que le gâteau breton « à la framboise » masque probablement le remplacement d’une part de beurre par une matière grasse végétale.
Déjà, le beurre qu’on nous propose n’a pas ce délicieux goût de crème qu’avait celui qu’on faisait dans la ferme de ma grand-mère (Poul ar Goazi, Plougonvelin). Si en plus on doit en diminuer le rôle et le goût. C’est la fin de la Bretagne.

1095 – 07/05/2013

Le far breton massacré

Je viens de tomber sur cette recette
http://www.gustave.com/recettes/133/far-breton-pruneaux.html
Qui commence par les ingrédients suivants :
– 1 litre de lait
– 6 œufs
– 25 gros pruneaux
– 250 g de farine
– 160 g de beurre (facultatif)
– 200 g de sucre en poudre
– un verre à liqueur de rhum
– une pincée de sel

Ô désespoir, voilà un être qui, non content de mettre des pruneaux et du rhum, déclare le beurre facultatif. Nous avons bien lu : beurre facultatif. Je répète : beurre facultatif dans un far breton. Pourquoi pas de l’huile d’olive, de l’huile de palme ou de l’huile de vidange !
Que l’auteur de cette recette de clafoutis aux pruneaux soit jeté, avec son koc’h far, dans le Fromveur ou le Raz de Sein, un jour d’équinoxe, lesté d’un bon morceau de granit d’Armorique.

Entrez dans le monde merveilleux du vrai far breton: ICI

1093 – 01/05/2013