Epidémie de connerie dans les rédactions

Epidémie de connerie dans les rédactions

Ce n’est pas un malade atteint de connerie que nous avons découvert dans les rédactions, mais plusieurs. En effet, l’épidémie de connerie se répand à grande vitesse atteignant tout les média. Les journalistes malades sont complètement hypnotisés par les deux pauvres malades atteints par le dernier virus importé d’Arabie Saoudite ou de quelque part, par là. Les télés montrent des images d’hôpitaux, c’est-à-dire rien, car parfois ce n’est même pas le bon hôpital et que, de toute façon, on ne peut pas filmer les malades.

Zouave du Pont de l’Alma

Le mal se manifeste aussi par la tentative d’affoler les populations sur un sujet qui, jusqu’alors, a fait moins de victimes que les affections nosocomiales, les accidents de la route, les infarctus, le sida, le cancer, la guerre en Syrie. Il se manifeste aussi par une propension à faire chier les médecins et les autorités sanitaires comme si l’on en était à une épidémie de peste. A vrai dire, ils espèrent l’épidémie de peste dont tout le monde aura peur. Personne n’osera sortir de chez soi et on restera collé aux écrans à écouter les discours angoissants entre deux publicités pour des produits alimentaires ou cosmétiques pleins de saloperies qui provoquent des allergies qui, elles mêmes, provoquent des morts dont on ne parle pas.
Cette épidémie de connerie, grave, se répand vite et fort. Un seul antidote : que la crue de la Seine monte jusqu’au zizi du zouave du Pont de l’Alma, ce qui l’empêcherait de bander et ferait un excellent titre pour les journaux télévisés.

1097 – 12/05/2013

Bakounine