Archive dans 27 février 2013

Crise : l’Europe marche à l’envers

La preuve est faite : toutes les politiques de rigueur appliquées en Grèce, en Espagne, en Italie, en France et ailleurs ne produisent qu’une baisse de l’activité et l’augmentation du nombre des chômeurs. Corrélativement, on observe une baisse des rentrées fiscales. Au mieux, la dette n’augmente pas, au pire, elle augmente. Et ce qui augmente irrévocablement chaque jour, c’est le nombre de chômeurs.
Cette politique a échoué. C’était prévisible. Il ne fallait pas posséder un fort Q.I. pour le prévoir. Errare humanum est, perseverare diabolicum. Il est largement temps de considérer les choses autrement.
Que faire ?
Installer un contrôle aux frontières de la zone euro. Taxer fortement tous les produits qui concurrencent l’industrie européenne ou que l’industrie européenne pourrait produire. Lancer une grande politique d’investissement notamment dans les domaines non délocalisables : transports publics, logement, agriculture, énergie. Soutenir la création d’entreprises moyennes qui participeraient à ce projet et celles qui ont le savoir faire utile et sont capables de devenir compétitives sans le cadres du contrôle aux frontières (en informatique, par exemple).
Financer cette politique par la création de monnaie, par la contribution financière des grands groupes s’ils veulent maintenir une activité en Europe, un impôt vif et momentané sur les grandes fortunes et par la contribution des entreprises installées dans les paradis fiscaux et au Luxembourg.
Faire courir le bruit que les pays européens ne rembourseront pas la dette et racheter celle-ci à vil prix.
Harmoniser, en même temps, les politiques sociales et fiscales des pays de la zone euro sur la base du mieux disant pour les citoyens. Au minimum mettre en place un échéancier court et commencer à le respecter.
Bien comprendre que la zone euro ce n’est pas l’Europe. C’est bien dommage pour les autres pays européens, mais c’est ainsi. La zone euro c’est un pays unique. On peut le regretter. La seule alternative c’est l’éclatement. Sinon, au travail !

Notes d’économie politique n°83
1078 – 27/02/2003

Vincent Peillon, l’homme qui n’aime pas les vacances !

Quand j’étais petit, il y a bien longtemps, la rentrée des classes avait lieu le 1er Octobre.
Oui ! Le 1er Octobre ! Les grandes vacances commençaient au 14 juillet et je ne sais quel ministre a judicieusement trouvé que les conditions climatiques n’étaient pas favorables en juillet. Les vacances ont donc commencé le 1er juillet.
Il y avait deux semaines de vacances à Noël et deux semaines à Pâques. C’est tout.
On avait cours du lundi au samedi matin, sauf le jeudi.
Par contre, au lycée (où l’on entrait en 6ème), on avait cours du lundi au vendredi.
Les cours commençaient à 8H30, finissaient à 16H30 (8H30 à 16 heures au lycée) et la coupure du déjeuner allait de 11H30 à 13 heures.
On avait donc quatre mois de vacances par an, des journées équilibrées (3 heures de cours le matin, 3 heures de cours l’après-midi) et des semaines qui, pour le coup, n’étaient pas lourdes.
Si l’on suit l’idée de Peillon de ramener les grandes vacances à 6 semaines, c’est la moitié de ce que j’ai eu.

Cela rendra-t-il les élèves plus intelligents que moi ?

Vincent Peillon est né en 1960. Il n’a rien connu de ces temps heureux. Il se venge.

1077 – 24/02/2013

Le cumul des mandats: le peuple est piétiné, compissé et conchié

Le cumul des mandats serait une spécialité française. Ces messieurs et dames cumulent les mandats … et les indemnités. Il n’y a pas de petits profits. Voyons. Pour certains c’est bonbon. A côté de leur total, souvent non imposable, le salaire de Président de la république, c’est du caca de hibou.
En plus, ces cumulards, séniles souvent, malades souvent, empêchent l’accès des jeunes aux fonctions électives.
En plus, ces cumulards, sommairement informés des conditions locales prennent ou font prendre de mauvaises décisions.
En conseillant de repousser aux calendes grecques la réforme qui devait s’appliquer en 2014, le Conseil d’Etat botte en touche, donne raison aux adversaires et piétine le peuple qui en a malheureusement l’habitude. Il a dû être bien conseillé.
Le peuple demande désormais un référendum sur le sujet du cumul des mandats.
Ce référendum s’ajoute à d’autres:
– L’aéroport de Notre Dame des Landes
– La politique énergétique

1076 – 23 Février 2013

Viande de cheval : l’Europe du fric et du trafic

A l’occasion de cette question de viande de cheval, le voile se lève sur des pratiques occultes que permet cette Europe au nom de la libre circulation des biens. Les états n’ont pas le droit de prendre les mesures économiques voire sanitaires pour protéger leurs citoyens. Pourquoi n’use-t-on pas de la viande de bœuf française produite en suffisance et qui pourrait l’être davantage ?
Au nom de cette liberté libérale dans laquelle se sont engouffrées des entreprises peu scrupuleuses dont l’objectif unique est le profit maximum. Alors, les circuits deviennent gigantesques. On achète en Roumanie, on importe en France via un intermédiaire néerlandais. L’importateur français réexpédie vers des usines en France ou à l’étranger. On notera, au passage, que tous ces intermédiaires ont pris leur marge. Ajoutons à cela un étiquetage volontairement sibyllin qui ne ressemble à rien et qui n’est là que pour brouiller les pistes. Pourquoi ne pas écrire « Bœuf Français » ou « French Beef » ou « Französisch Rindfleisch », sinon pour tromper ?
Les autorités européennes au nom du dogme libéral sont complices de cet état de fait sous la pression du complexe agro-industriel.
Ah : quelle serait l’incidence sur le prix de vente d’un plat préparé avec de la viande de bœuf française ? 30 centimes dit-on, 40, peut-être.
Question : êtes-vous prêt(e) à mettre 30 centimes de plus dans votre plat (ou à consommer un plat plus petit) pour être assuré d’y trouver de la viande française ?

Taureau Charolais

Et, pour toute la bouffe industrielle, c’est comme cela.
Essayez de ne pas vomir rétrospectivement en pensant à votre foie gras de Noël.

Note d’économie politique N°82
1075 – 15/02/2013

Et maintenant le mariage triste !

Le mariage triste où le père rentre tous les soirs ivre-mort. Où, pour faire bonne mesure, il bat sa femme parce que la soupe n’est pas assez bonne. Tant qu’à faire, il ne faut pas hésiter à battre les enfants. Tous les enfants sauf la plus grande fille qu’il ira rejoindre dans son lit pour la caresser et lui faire toucher ce gros machin qu’il sortira de sa culotte.
Le mariage triste des deux gentils petits vieux qui boivent leur soupe claire avec des anoraks sur le dos, tant il fait froid et tant ils ont peur qu’EDF coupe le courant.
Le mariage triste qui s’est terminé il n’y a pourtant pas si longtemps depuis que monsieur s’est tiré pour baiser une plus jeune laissant la mère défraîchie de ses trois enfants légitimes se démerder avec ce quelle a pour faire ce qu’elle peut.
Le mariage triste de la femme dont le mari vient d’avoir un gros accident du travail et restera gravement handicapé tout le reste de sa vie.
Regardons autour de nous. Il y a tant de mariages tristes. Il n’y a pas eu besoin d’une loi.
A quand une loi pour empêcher les mariages tristes ?

1074 – 13/02/2013

Le Cameron et la fièvre de cheval

Cet homme vient de manger des lasagnes façon Union Européenne

Voilà un Cameron tout énervé parce qu’on a fait bouffer du cheval à ces pauvres anglais. Il devrait s’interroger sur le nombre de personnes à qui sa politique fait bouffer de la vache enragée…
Parce que cette histoire, c’est du pur libéralisme cameronais. Je soi-disant fabrique mes gentilles lasagnes avec de la bidoche pur bœuf que j’ai acheté à une société qui a sous-traité la fabrication à un établissement qui a acheté sa viande à des néerlandais qui n’en avaient pas touché un gramme car ils n’étaient que mandataires, car c’était un marchand chypriote qui s’occupait de faire venir la chose d’un intermédiaire roumain qui l’achetait lui-même à de pauvres gens et la faisaient abattre à l’arrache.
Bien heureux qu’il n’y ait eu que du cheval. En Roumanie, tous les charniers de Ceausescu n’ont pas été tous découverts.
C’est l’Europe du bizness bovidé. Tout le monde a pris sa marge au passage et la viande achetée quelques centimes d’euros le kilo dans un abattoir roumano-dégueulasse finissait au prix de l’or en bar dans les lasagnes à la dégueu vendues comme des merveilles dignes de Curnonsky.
Cherchez l’erreur.
Elle s’appelle « Union Européenne »… de cheval.

1072 – 09/02/2013

Double nom: au fou, au fou, au fou !

Charles de Gaulle-Maillot
Georges Chavagnac-Pompidou
Valery Bardoux-Giscard d’Estaing
François Lorrain-Mitterand
Jacques Chirac-Valette
Nicolas Mallah-Sarkozy
François Hollande-Tribert
dont les enfants avec Ségolène se nommeront
Dehayes-Royal-Hollande-Tribert

et
Arnaud Montebourg-Ould Cadi
Jean Marc Ayrault-Uzenot
Laurent Fabius-Mortimer
Marine Lalanne-Le Pen
Jean-Luc Bayona-Mélenchon
Georges Boscher -Marchais
Marissol Arenas Pizarro-Touraine
Manuel Galfetti-Valls
Michel Garteiser-Sapin

On continue ?

Statistiquement, au bout de quelque temps, tous les français auront des noms commençant par A à M.

Signé Jean-Pierre Montreuil-Saint Cloud-Vincennes-Neuilly-Clignancourt-Orléans-Dauphine-Nation

1071 – 06/02/2013

Mariage gay : et les enfants !!!

Je veux pousser ce cri. Je veux le pousser encore parce qu’on ne s’intéresse pas aux enfants. Parce qu’on déclare qu’il n’y a pas de différence entre les familles hétéroparentales et les familles homoparentales. Et parce que ce n’est pas vrai. Parce que les études scientifiques, je dis bien scientifiques, qui ont été publiées dans des périodiques ayant un comité de lecture, donnent des résultats partiels et contradictoires.
Cependant, une étude récente et mieux construite de Mark Regnerus (Department of Sociology and Population Research Center, University of Texas at Austin) et dont on peut trouver l’intégralité sur ce site,  révèle de grandes différences entre les enfants élevés dans les deux environnements. On trouvera ici  un résumé de cette étude en français dont un tableau de résultats particulièrement inquiétants en matière, par exemple, d’identification, de consommation de marijuana ou de tabac, d’emploi et même d’avoir été victimes d’attouchements sexuels !
Les partisans du mariage homosexuel contesteront évidemment l’étude, ce qu’ils sont en droit de faire. Mais s’ils ont la rigueur scientifique pour le faire, ils ne pourront pas nier qu’il y a là de sérieuses alertes et, qu’en tout cas, on ne peut affirmer qu’il n’y a pas de différences.
Tous les enfants qui ne sont pas élevés par leurs géniteurs sont, d’une façon ou d’une autre, dans une position psychologique difficile. Y compris les enfants dont les parents sont séparés, y compris les enfants adoptés. Que dire alors d’enfants qui auront deux pères ou deux mères.
On montre à la télévision deux homosexuels anglais qui ont quatre enfants !!!!
Le droit à l’enfant n’existe pas. C’est ainsi.
Le droit de l’enfant existe. C’est ainsi.

1070 – 06/02/2013

Barbara

Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest
Ce jour-là
Et je t’ai rencontrée
Il y a 40 ans
Dans les mots d’un chanteur de scène
Qui parlait de toi
Simplement
Sur les planches d’un théâtre
Et depuis Barbara
Je crois bien que tu ne m’as plus quittée
Je suis allé rue de Siam
Mais elle était affreuse
Avec tous ces immeubles
Affreux
Carrés et tous pareils
Affreux
Non ça ne devait pas être là

Alors je me suis fait raconter la rue de Siam
Par ceux qui l’avaient connue
J’ai regardé des vielles cartes postales jaunies
Qui dataient de ce temps-là
Et depuis
Quand il pleuvait sans cesse sur Brest
Et quand il m’arrivait de descendre la rue de Siam
Je pensais toujours à toi
Même s’il ne pleuvait pas
Même si la rue de Siam n’est plus la même
Tu le sais bien toi
Elle était bien plus étroite
Il y avait des tramways
Qui faisaient ce bruit
De tramway
Sur les rails
De tramway
Il y avait des bars à matelots
D’où sortaient parfois
Des matelots
Et des chants
De matelots
Et ses petits bordels discrets
Pour les marins permissionnaires
Tu sais
Non peut-être tu ne sais pas
On descendait le long des maisons
Et tout se passait là
On entrait par derrière
Hors de vue de la rue

Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Mais ce n’est plus pareil
Et tout est reconstruit
Le pont de Recouvrance
Ne tourne plus il monte
Et il descend
Et il remonte
Pour laisser passer la « Jeanne »
De temps en temps
L’arsenal existe toujours
Mais il est bien vide
Les navires sont partis ailleurs
Peu à peu
Alors le pont de Recouvrance ne monte plus
Et ne descend plus
Mais le bateau d’Ouessant est toujours là
Sur la même cale
Tu sais
Dans le port de commerce
Il s’appelle toujours Enez Eussa
Mais c’est le troisième du nom
Et il est bien plus rapide
Et bien plus moderne
Il est bleu et blanc
Il emmène des centaines de touristes
Il fait toujours escale à Molène
Dans un crachin à couper au couteau
Comme seule l’Iroise sait faire
Mais il ne va plus jamais jusqu’à Lampaul
Il fait toujours escale dans l’anse du Stiff
Parce que c’est plus calme
Et plus facile
Alors on ne passe plus auprès de la Jument
Ah la Jument
C’est quelque chose
Que ce phare là
Heureusement on voit encore Kereon
Sur Men Tensel
Et puis le Fromveur est parfois bien agité
Et les touristes blêmissent
Quand on le franchit
Tu vois Barbara
Tout est toujours pareil
Et toujours différent

Barbara
N’oublie pas
Où est-il donc
Cet homme
Qui sous un porche s’abritait
Vois-tu
Je crois bien que c’était moi
Oui c’était moi
Et j’ai crié ton nom
« Barbara »
Et tu t’es jetée dans mes bras
Épanouie ravie ruisselante
Sous la pluie
Oh Barbara
J’ai senti
La caresse de tes cheveux noirs pleins de pluie
Qui coulaient contre ma joue
Et ton corps chaud là contre le mien
Et je me suis noyé en toi
Oh Barbara
Combien de fois
Pendant toutes ces années
Me suis-je trouvé là
Sous ce porche où je m’abritais
Où je criais ton nom

Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n’est plus pareil
Et mon rêve est parti
Pourtant je te sens encore

Contre mon épaule
Serrée
Heureuse
Blottie
Tu es toujours aussi brune
Tes cheveux dégoulinent toujours
Et c’est mon rêve qui revient
Comme il est revenu
Tant de fois
Tout au long de ma vie

1069 – 04/02/2013