Bien sûr, elle ne connaissait pas les usages. Une manif du 1er mai s’organise leaders des syndicats en tête, avec les ballons, les voitures. En principe quand on défile avec la CGT, ou FSU ou Solidaires, on le sait. Ce 1er mai, la constitution du cortège n’a pu se faire selon les règles et les usages. C‘est ainsi que je me souviens du 1er Mai Chirac, Le Pen où nous n’avons pu rejoindre notre délégation.
Mais là, quand, ce 1er Mai 2019, on interroge des manifestants, des groupes d’amis, des familles qui viennent pour un vrai 1er Mai de pleine et authentique bonne foi, il est évident qu’elle (la manifestante) s’est fait balader. La fouille qu’on lui a imposé, les contrôle qu’on lui a imposé l’on conduite quelque part. Et c’est ainsi qu’on a pu sectionner la répartition de la manifestation en plusieurs morceaux. Le lacrymodrome a commencé dès le rassemblement de la place du 18 Juin. On comprend alors les alternances flics/manifestants que tout cela a créé. S’en est suivi et répandu un violent désordre urbain. Notamment, ce sont les flics qui ont entraîné la tête de la manif, hétérogène tête comprenant des braves gens et des enragés vers la rue Jeanne d’Arc. Et tout ce monde, arrivant Boulevard de l’Hôpital, s’est fait matraqué-gazé-tremper, fuyards en détresse fuyant la sauvagerie dans la Salpé. Le reste de la manif était à mi-chemin de Port Royal. Mais Castagueule était content. Les blacks, en petit tas, étaient là-dedans et faisaient des petits feux de poubelles mais les cameras aussi. Et le peuple a pu s’indigner.
On a lancé du désordre Les blocs mettaient du désordre. Les flics mettaient du désordre. Boxon macronien organisé par Castanère.
On a fait des petits tas de manifestants qu’on a a matraqué.
Les flics ont fait joujou avec leurs matraques et leurs grenades lacrymogènes.
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