Archive dans 30 octobre 2009

Laissez tomber Google : ça ne vaut plus rien !

Autrefois, il y avait AltaVista. Puis il y eut Yahoo. C’était le temps ou on trouvait quelque chose. Puis est venu Google. Pourquoi avons-nous pris l’habitude d’interroger Google plutôt que Yahoo qui, à l’époque tenait le haut du pavé ? Bien fort celui qui serait capable de le dire. Peut-être parce que Google était mieux disant que Yahoo. Mais allez savoir. ce n’était peut-être qu’une rumeur.

Puis sont venus les liens sponsorisés. Et là, c’est devenu franchement la merde. Plus moyen d’avoir les vraies adresses de pages dont on a vraiment besoin ou elles sont reléguées en 35763 ème position. La pub a envahi Google, ce qui fait qu’on ne trouve plus rien de vraiment bon. Il n’y a que les sujets minables qui donnent autre chose. Tapez mon nom, par exemple, si vous le connaissez. Je sors en premier.

Mais tout le monde s’en fout!

Ils sont en train de bousiller tout l’enseignement

Le train des « réformes » va bien. Réformes des lycées, réformes des universités, réforme déjà appliquée de l’enseignement primaire.

Je n’entrerai pas dans un exposé détaillé de toutes ces réformes, d’autres l’on fait avec précision. Je veux simplement dire que, presque tous les jours, je reçois une alerte à propos de tel ou tel aspect.

Ce qui domine, dans ces réformes, c’est le prétendu pragmatisme. Au motif de l’efficacité  de l’insertion dans la société et le monde du travail, on veut diminuer, voire supprimer, tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à l’étude de quelques disciplines « culturelles ». L’exemple en fut donné par le Président de la République stigmatisant le fait que La Princesse de Clèves soit au programme de concours publics. Que des adolescents déclarent ne pas être intéressés par des sujets qui ne leur serviront (apparemment) pas, on peut le comprendre. Mais que la plus haute autorité de l’état s’élève contre la culture est tout à fait regrettable.

Car ces gens là ne savent pas que la culture est la plus grande chance d’évolution et d’adaptation au monde. A quoi sert la philosophie si ce n’est à entraîner à la réflexion et à l’analyse ? Bien sûr, seuls les spécialistes pourront parler aisément de Platon ou de Kant. Mais tous ceux qui ont pratiqué une bonne classe de philo savent bien à quoi cela sert encore dans leur vie de tous les jours.

Mais voilà qu’à tous les niveaux, des ignares dogmatiques décrètent des modifications, en fonction de leurs a priori et de leur ignorance. Comme si l’étude de la langue française se suffisait d’une bonne orthographe en s’épargnant la lecture des auteurs. Sans doute pressentent-ils que les poètes, les romanciers, les philosophes, les historiens ne se satisfont pas du monde tel qu’il est et que leurs travaux constituent souvent, directement ou indirectement, une analyse, voire un contestation de la société. Et, évidemment, le capitalisme n’a que faire d’employés et d’ouvriers qui ont appris à penser.

livre-ouvert.1256771960.jpg

Valérie Pécresse décorée de l’Ordre de Guémené

Cette décoration qui récompense ceux qui se sont comportés comme la spécialité du village breton de Guémené vest attribuée à Valérie Pécresse pour avoir fait des affiches invitant toutes les « Valérie » à voter pour elle:

« Une Valérie ça ne s’oublie pas !!!!
Et pourtant petites nous étions parfois 4 ou 5 dans notre classe… C’est peut-être pour cela que les Valérie sont super sympas, discrètes et drôles à la fois… Rejoignez vite ce groupe si vous êtes une Valérie…. »
  (Source Marianne 2 )

valerie-pecresse.1256673266.jpg

Tout savoir sur L’Ordre de Guémené

Il n’y a pas plus d’andouilles à Guémené qu’ailleurs. Mais il y a plein d’andouilles qui ne sont pas à Guémené.
Visitez Guémené

La pression : l’ordinaire de dizaines de milliers de salariés

Je rencontre aujourd’hui une commerciale d’une société, grande société, dont je tairai évidemment le nom. L’actionnariat de cette entreprise est diversifié, sur le marché, avec des petits et des gros actionnaires. Les gros, surtout les gros, veulent « du cash », comme l’on dit. Ils veulent, non seulement voir le prix des actions monter, mais encore toucher de gras dividendes.

Ne nous y trompons pas, cette société n’est pas dans le mur. Depuis 15 ans, le cours de ses actions a été multiplié par quatre, avec un passage, avant la crise, à un coefficient de six fois la valeur d’origine. Mais voilà, il faut plus et toujours plus, « faire du chiffre ».

Cette commerciale était accompagnée de son responsable afin de pouvoir valider les remises qu’il se proposait de faire. Car la concurrence est féroce par les temps qui courent et qu’il vaut mieux traiter avec une marge de 2% que perdre avec une marge de 10%. A première vue, les clients pourraient s’en satisfaire, mais il est probable que ce qui est gagné ici sera perdu ailleurs, notamment en termes de qualité de service par diminution d’effectifs et de masse salariale.

Ces deux personnes m’ont parues un peu « tendues ». Alors, nous avons pris le temps de parler un peu. Et l’on découvre que derrière la façade commerciale, il y a des hommes et des femmes sous une pression terrible. Il faut visiter un certain nombre de clients, c’est vérifié et c’est compté. Il faut ramener un certain nombre de contrats. C’est vérifié et c’est compté. Alors, pour essayer de tendre vers les objectifs, les salariés en font toujours plus. Ils se lèvent avant l’aube, se couchent à minuit. Leurs journées sont des tunnels. Boulot, dodo. Seul le week end apporte un peu de détente. Difficile d’aller, ne serait-ce qu’une fois par semaine, chercher ses enfants à l’école ou au lycée. Impossible d’aller le soir se détendre au cinéma. Boulot, dodo.

Je me demandais, en parlant avec ces deux personnes, si l’une ou l’autre se pendrait. Allez savoir, quand vous devez, évidemment, cacher votre tension au client.

Lui m’a dit qu’il ne lui restait que six mois pour atteindre 50 ans. Qu’il espérait bien ne pas être licencié avant. Tenir encore quelques mois et être prêt à accepter de partir avec un gros chèque proportionné aux années de maison…

Cette pression va à l’encontre de tout ce que la recherche en Psychologie du Travail a démontré dans des centaines d’études depuis plus d’un siècle. On sait que le stress fait baisser la productivité. On sait que les employés donnent le meilleur d’eux-mêmes dans des environnements de travail où ils sont considérés et concernés. On sait tout cela et l’on sait donc, évidemment, que toutes ces entreprises où existe ce type de management par la pression, vont exploser un jour. La vague des suicides comme réponse désespérée n’est pas terminée. Elle fait école. Et les libéraux français et européens regardent silencieux passer le vent mortel du management assassin.

Je ne regrette pas d’avoir voté contre la nouvelle constitution européenne qui n’est qu’un concordat de notaire pour organiser à l’échelon d’un continent le pressage des hommes et des femmes pour en faire couler le jus infâme de l’enrichissement des plus riches.

Eric Besson décoré de l’Ordre de Guémené

Nous décernons ce jour la Croix de l’ordre de Guémené à Eric Besson pour avoir dans l’idée de faire chanter La Marseillaise, au moins une fois par an, à chaque enfant et chaque jeune scolarisé.

eric-besson-andouille.1256664420.JPG

A la place, nous proposons ce fier chant patriotique:

Sarkozy, nous voilà !
envoyé par sarkozynews. – L’info video en direct.

Tout savoir sur L’Ordre de Guémené

Il n’y a pas plus d’andouilles à Guémené qu’ailleurs. Mais il y a plein d’andouilles qui ne sont pas à Guémené.
Visitez Guémené

L’entreprise autogestionnaire

C’est dans l’entreprise que le modèle autogestionnaire est, paradoxalement, le plus facile à définir : il suffit que les employés ou les ouvriers la possède (out à tout le moins, un bonne majorité) et que soit définies et acceptées des règles participatives. L’entreprise autogestionnaire existe. Il y en a près de 2000 en France : cela s’appelle une Société Coopérative Ouvrière de Production.

« La Scop (Société Coopérative de Production) est une société commerciale qui vit et se développe dans le secteur concurrentiel avec les mêmes contraintes de gestion et de rentabilité que toute entreprise. Son originalité : les salariés sont associés majoritaires de l’entreprise dont ils détiennent au moins 51% du capital. Tous les salariés ont vocation à devenir associés dans des modalités définies par les associés existants et avec leur accord.

En étant associés majoritaires de la Scop, les salariés décident ensemble des grandes orientations de leur entreprise et désignent leurs dirigeants (gérant, conseil d’administration, etc.). Ils décident également du partage des bénéfices qui ont une double vocation : privilégier ceux qui travaillent dans l’entreprise, sous forme de participation, d’intéressement, voire de dividendes, et penser aux générations futures en constituant des réserves qui consolident les fonds propres et garantissent la pérennité de l’entreprise. Enfin, l’esprit Scop favorise l’information et la formation des salariés, condition nécessaire pour acquérir l’autonomie, la motivation et l’esprit de responsabilité que requiert un monde économique devenu incertain.  » (www.scop.coop )

C’est probablement au cours de la Commune de Paris, en 1871 que se sont crées les premières formes de travail coopératifs. Des ouvriers ont repris des ateliers abandonnés par leurs propriétaires. Le nombre de ces coopératives s’est augmenté peu à peu : en 1979, il y en avait 650. Aujourd’hui, en 2009, il y en a pratiquement le triple. La SCOP la plus importantes est le Groupe Chèque Déjeuner qui emploie plus de 1000 salariés.

Pour que de tels groupements existent, il faut, naturellement un « esprit ». Mais il n’est pas difficile de percevoir les avantages de ce type d’organisation. L’objectif n’est pas le profit, ce n’est pas de dégager du cash pour des actionnaires invisibles. L’objectif est d’apporter à chacun la meilleure rémunération par les salaires, l’actionnariat des salariés et l’intéressement. En période de crise, le principal est évidemment de maintenir l’emploi.

Contrairement à ce que certains croient, les entreprises coopératives ne sont pas des pandémoniums. La hiérarchie y est bien tolérée, y compris la hiérarchie des salaires quand elle repose sur des capacités réelles quoique cette dernière est moins importante que dans le secteur capitaliste. De plus, le contrôle collectif interdit évidemment tout passe droit. Ce n’est donc pas seulement un esprit. C’est une morale.

Le modèle de l’entreprise autogestionnaire n’a pas besoin d’être construit. Il existe. Il suffit de le faire connaître et de le développer.

Trombinoscope des hommes dangereux : Zine el Abidine Ben Ali

ben-ali.1256500602.jpg« Les deux décennies passées au pouvoir par le président Ben Ali ont été marquées par des violations systématiques et persistantes des droits humains, notamment des arrestations et détentions arbitraires, des actes de torture et autres mauvais traitements, des procès inéquitables, le harcèlement et l’intimidation de défenseurs des droits humains, et des restrictions à la liberté d’expression et d’association » (Amesty International).

 

Aujourd’hui, belles élections : bulletin rouge pour Ben Ali et bleu pour les autres. Avec des enveloppes transparentes !