Archive dans 29 août 2014

Valls II : c’est la fin de tout

VallsVoici la fin, sans doute l’inévitable fin. Le Premier Ministre, déjà si peu masqué, a tombé le masque. Rappelons-nous du maire d’Evry. Il était déjà comme ça. Homme de droite, au fond, à gauche probablement par circonstance.

De toute façon, le sujet n’est point la politique économique de la France. Le sujet, c’est de mener Valls à la Présidence de la République. Il l’a bien montré l’autre jour, sur France 2, en parlant de l’Ukraine, de l’Irak, etc., alors qu’il était interrogé sur l’économie. Il sait bien que le Pacte de Machinchose va merder. Il s’en fout complètement. Hollande est dézingué. Valls s’est placé. Tout le monde est prié de fermer sa gueule.

Je crois bien que ça craint !

1072 – 29/08/2014

Europe : le truc qui ne sert qu’au pognon. La preuve.

Dans la résolution de la crise, l’Europe ne sert à rien. Sauf à l’empirer.

Dans le traitement du virus Ebola en Afrique, l’Europe ne sert à rien.

Dans les négociations entre Israël et le Hamas, l’Europe ne sert à rien.

Dans la gestion des surproductions en fruits et légumes, l’Europe ne sert à rien. C’est chacun pour soi.

Quand il s’agit de livrer des armes aux kurdes pour combattre les malades répugnants de l’état islamique, l’Europe ne sert à rien. La France y va seule. Tous les ministres de tous les pays devraient s’indigner en chœur avec Fabius.

Quand il s’agit de faire des affaires, alors c’est yabon, yabon.

L’Europe c’est de la merde de loup.

1071 – 14/08/2014

Crise : l’esprit de système et la dèche…

L’esprit de système qui a prévalu, ces derniers mois, ont conduit l’Europe là où cela devait l’amener : c’est-à-dire nulle part. On a l’air de découvrir que la croissance de la France est à zéro, que la croissance de l’Allemagne et de l’Italie est négative. On nous renvoie la ridiculement faible croissance de l’Espagne et du Portugal obtenue en paupérisant leurs habitants.

L’inflation est nulle, voire négative. La consommation des ménages faiblit. Les recettes fiscales diminuent. L’investissement est en rideau.

Hollande et sa clique se cramponnent à leur mirobolant pacte qu’ils ne pourront contrôler et dont on peu prédire que les effets, s’il y en a, iront dans les bénéfices de quelques grandes entreprises. On ne parle plus de la dette. Cela vaut mieux…

Nous avions prédit tout ce qui arrive là.

L’Europe crispée autour de la BCE et des diktats d’Angela Merkel se retrouve en bien pire position qu’elle n’était quand on a commencé l’austérité. Il est probable que, l’esprit de système autour de thèses économiques stupides se perpétuant, la situation empirera encore. Certains disent, quelle désolation, qu’il faudrait une guerre. C’est vrai qu’en cas de guerre, on ne s’encombrerait pas de thèses économiques pour relancer l’appareil productif… de chars, de bombes et de canons.

La sortie vers le haut, urgente, est qu’Hollande ne s’embarrasse plus d’Europe ou de Merkel et lance un vrai programme productif (logement, transports ferroviaires, transition énergétique). Il est craindre qu’il en soit incapable. Alors son quinquennat s’enlisera dans un marécage fétide, ouvrant la porte, par sa lâcheté même, à on ne sait quelle nouvelle aventure politique.

Notes d’économie politique n°92
1070 – 14/08/2014