Archive dans 28 septembre 2009

Le bonus de Proglio

Je suis persuadé que le peuple ouvrier sur qui pèse la menace du chômage doit considérer avec un profond dégoût ce qui se passe avec la nomination du nouveau patron d’E.D.F..

sarkoglio.1254124508.jpgD’abord, chacun sait qu’il faut voir là la main de l’Elysée. Mais, contre mauvaise fortune, bon coeur il faudra faire, puisque l’état est l’actionnaire majoritaire d’E.D.F.. Bien certainement, on pourrait souhaiter qu’une consultation large soit effectuée pour cette nomination, mais on sait bien que tout ceci n’est pas dans l’air du temps (1). Mais, à l’heure où les bonus sont abhorrés, on considérera comme extrêmement curieux qu’on envisage que, par artifice bien fabriqué,  le pauvre Proglio cumule les deux rémunérations. C’est évident: un million d’euros par an, c’est vraiment très peu. Le peuple ouvrier sur qui pèse la menace du chômage est disposé à financer une caisse de secours pour le malheureux homme.

Où est mon sac à vomi ?

1- Compte-rendu du Conseil d’Administration d’E.D.F. du 27 septembre 2009.
Le Président
« Chers collègues, chers amis, chacun d’entre vous a-t-il signé la feuille pour l’attribution des jetons de présence ? Oui ? Non ? Bon, très bien. Tout est en ordre. Voici donc l’ordre du jour:  Il n’y a qu’un seul point. Remplacement de Monsieur Pierre Gadonneix à la présidence d’E.D.F.. L’Elysée souhaite que celui-ci soit remplacé, à compter du 1er octobre, par Monsieur Henri Proglio. Qui est contre ? Qui s’abstient ? Monsieur Proglio est élu à l’unanimmité. »

Voici comment on peut empocher des jetons de présence sans prononcer une syllabe, ni faire le moindre geste.

Le G20 : Poil à rien

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Ils ont dépensé un argent fou pour se rencontrer à Pittsburgh.  Ils ont dormi dans des hôtes de grand luxe. Il ont pris des repas très chers. Dans leur suite des centaines de collaborateurs, de sherpas et, pour certains de secrétaires de joie, on été transportés, logés, nourris. Les médias ont dépensé des sommes considérables pour suivre ce sommet.

Et le sommet a accouché. Même pas d’une souris ! D’une paramécie. De rien, de nib, de nothing, de zeb. Chacun régulera, s’il le veut, comme il le veut, les boni et autres parachutes dits dorés. C’est à dire que chaque pays fera ce qu’il voudra, c’est à dire rien, nib, nothing, à cause de la concurrence dans la course au fric sur le sang du peuple. DE toute façon, mes boni sont la face pas cachée du reste. Et le reste n’est pas beau. c’est fou ce qu’il sent la merde.

Le G20 : même pas poil aux seins ! poil à rien !

Non, Valérie Pécresse, les sciences humaines et sociales ne sont pas à ton service (Christophe Pébarthe, Université Bordeaux 3)

D’emblée, dans son discours prononcé lors de l’installation du Conseil pour le développement des humanités et des sciences sociales, le 2 septembre 2009, Valérie Pécresse n’y va pas par quatre chemins en évoquant le privilège rare de s’exprimer devant « une telle assemblée ». On pense spontanément aux universitaires qui la composent. Vers la fin de son discours, un esprit chagrin pourrait toutefois éprouver un doute lorsque la ministre évoque l’ouverture à la société française à travers les cinq personnalités qualifiées qui siègeront dans ce Conseil, « trois chefs d’entreprises, un universitaire qui est aussi un grand éditorialiste et un explorateur qui nous a fait si souvent rêver ! » Mais sans doute faut-il voir dans cette phrase suspicieuse l’effet d’une formation universitaire qui, comme Valérie Pécresse le sait, nous apprend « parfois à nous déprendre des mots que nous utilisons ». Gardons-nous donc de conclusions hâtives et peu amènes à l’égard de celle qui a pris fait et cause pour les sciences sociales et humaines, « depuis longtemps » qui plus est, selon ses dires.

Au contraire, suivant en cela la Ministre, affrontons les enjeux du développement des humanités et des sciences sociales et ne tenons pas compte de ceux qui leur ont fait un mauvais procès au nom d’un monde dans lequel  « régnerait la seule loi de l’utilité immédiate ». Après une telle profession de foi, les auditeurs de Valérie Pécresse, les membres de cette docte assemblée, n’ont pu que frissonner. Alors même que le président de la République ne cesse d’en appeler à une moralisation du capitalisme, au bien être et à la supériorité de la société sur l’économie, n’allaient-ils pas entendre, dans la bouche de la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, enfin au diapason de Nicolas Sarkozy, un vibrant éloge de la gratuité et du savoir ? Les naïfs, s’il y en eu, en furent pour leurs frais. Vibrant éloge il y eut, mais il ne le fut que d’une version éculée de l’utilitarisme des sciences sociales et des humanités.

À quoi peuvent-elles bien servir en effet si, de l’aveu même de Valérie Pécresse, elles ne sont que « nourries », « stimulées » par « le progrès des sciences que l’on dit parfois « dures » » qui, en outre leur offre « un nouveau souffle » ? La réponse manquera d’originalité et serait sans doute sanctionnée dans une copie mais les correcteurs professionnels d’étudiants en restèrent cois. Sans doute la perspective de devenir un commensal des puissants amoindrit-elle l’esprit critique… Quoi qu’il en soit, l’idée générale est affirmée sans précaution oratoire. La société a besoin, plus que jamais serait-on tenté d’ajouter, des sciences humaines et sociales car « elles seules nous permettent de comprendre et de nous retrouver dans ces changements qui sont parfois si nombreux qu’ils menacent tous les repères intellectuels, sociaux et scientifiques que nous avions patiemment construits ». En bonne élève, Valérie Pécresse se rend bien compte qu’une telle généralité risquerait de laisser croire à son auditoire que dans son esprit, in fine, elles ne servent à rien. Aussi, elle assène un exemple, celui qui se doit de figurer dans toute dissertation digne de ce nom : « qui peut nous aider à penser la crise, si ce n’est des économistes, des juristes, des historiens, des géographes, des philosophes, des sociologues, des anthropologues et de tous ceux qui, parce qu’ils étudient nos langages, nous apprennent parfois à nous déprendre des mots que nous utilisons ? ».
Que tous ceux qui peinent à inscrire leur recherche dans cette perspective utilitariste se rassurent toutefois! Non, les sciences humaines et sociales ne servent pas qu’à comprendre le monde contemporain mais qu’ils ne cèdent pas pour autant à « une tentation que nous connaissons parfois, celle de refuser toute ouverture professionnelle et d’affirmer par contrecoup la gratuité du savoir et de la culture, qui sont à elles-mêmes leurs propres fins. Mais céder à cette tentation, c’est confirmer le jugement que l’on voulait réfuter. […] Car étudier les humanités et les sciences sociales, ce n’est pas seulement se faire une culture et aiguiser son intelligence, c’est aussi acquérir dans le même mouvement des compétences et des aptitudes, qui ont tout pour intéresser les recruteurs, du public comme du privé ». L’évocation du recruteur public est sans doute un trait d’humour, tant le dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite prive l’État employeur des compétences et des aptitudes louées par Valérie Pécresse. La grande affaire est donc l’insertion professionnelle. La nouvelle frontière s’annonce sans détour selon la Ministre : « les sciences humaines et sociales pourraient à mes yeux devenir les pionnières de la professionnalisation par les compétences, avec un seul objectif : celui de garantir à chaque étudiant qu’il aura, à la fin de ses études, tous les atouts en main pour faire valoir les qualités qui sont les siennes ».

Le discours de Valérie Pécresse n’annonce donc pas une quelconque inflexion dans la politique menée. Au contraire, elle entend mettre les sciences humaines et sociales au service de l’idéologie dont sont porteurs le président de la République et le gouvernement auquel elle appartient. C’est à des auxiliaires d’une politique intangible que Valérie Pécresse s’adresse, une politique qui est l’expression d’une idéologie. Voilà les sciences humaines et sociales au service de « la société de la connaissance […] car il n’y a pas d’innovation sans esprit critique, il n’y a pas de rupture scientifique et technologique sans goût du décentrement, de la déconstruction et de la complexité », qualités qu’elles seules cultiveraient. Les voilà sommées de devenir le bras armé du libéralisme d’ordre, en proposant « des règles pour la construction d’une évaluation réfléchie et, pour tout dire, bien pensée. Et j’en suis certaine : de telles réflexions ne tarderaient alors pas à essaimer dans les autres disciplines, contribuant ainsi à aiguiser notre compréhension et notre pratique de l’évaluation ».

Alors, non, Madame Valérie Pécresse, les sciences sociales et humaines ne sont pas à votre service, pas plus que l’Université n’a pour fonction de remplir des bassins d’emploi, de répondre aux besoins des entreprises. Évitons les sous-entendus, les accusations maquillées en défense et apologie. Les humanités méritent mieux. Après vous avoir entendu ou après vous avoir lu, nul ne peut être votre dupe. Votre seule ambition est d’asservir des disciplines qui contribuent à ranimer la flamme d’un esprit critique que vous et votre gouvernement cherchent à éteindre. La citation de Michel Foucault ne fait pas illusion. Auriez-vous ajouté Pierre Bourdieu, pourtant particulièrement bien doté en H-factor, à votre catalogue à la Prévert que le constat resterait inchangé.

Par la réforme des universités et de la recherche, par une concentration dans le secteur médiatique qui s’opère au profit de l’image et de la communication de Nicolas Sarkozy et par une haine à l’encontre de tous ceux qui ne confondent pas progrès, innovation et brevet avec le développement des sciences humaines et sociales, vous contribuez avec constance à détruire les fondements mêmes de l’émancipation des individus par l’accès libre au savoir. Que tous ceux qui participent à ce conseil ne s’y trompent donc pas. En acceptant l’invitation qui leur a été faite, ils apportent leur caution à une politique que la communauté dont ils sont issus rejette encore aujourd’hui massivement.

Christophe Pébarthe (Université Bordeaux 3)

G20 et les « bonus » : la belle affaire

lehman-brothers.1253189700.jpgVoilà que Sarkozy est tout excité à l’idée d’obtenir des pays du G20 une « limitation » des bonus et/ou leur étalement dans le temps. La belle affaire. Ces rémunérations, extraordinaires, il faut bien le dire, sont entrées pour peu de choses dans la crise monétaire. Mais comme elles ont été révélées au bon peuple, les gouvernants s’attellent à les faire baisser (autrement, ils s’en ficheraient comme de leur première couche-culotte). Mais les feraient-ils baisser de moitié qu’elles resteraient toujours scandaleuses. Et on peut faire confiance aux sangsues pour trouver rapidement d’autres moyens plus discrets de se servir impérialement.

Le véritable problème repose dans la structure même des établissements bancaires dans le système où ils évoluent.

Dans sa forme initiale, la banque fut créée pour prêter de l’argent. Elle se rémunérait sur l’intérêt. Ainsi définie, la banque tient une place sérieuse dans le dispositif économique. Mais désormais, ce n’est plus sa seule source de profit. On dit même qu’elle n’est que secondaire face aux gigantesques opérations de spéculation. Et ce sont ces opérations de spéculation doublées d’une partie de pomme de terre chaude avec les subprimes et autres titres maudits qui ont précipité les banques dans un abîme sans fond, entraînant avec elles l’économie et créant par effet de bord des millions de chômeurs. Et pour empêcher que cette chute ne devienne un syndrome chinois, les états leur ont fait profité généreusement de l’argent public, celui-là même qui avait été collecté auprès de ceux qu’elles avaient ruinés.

Les banques, aujourd’hui, font de la banque, de l’assurance, de la spéculation. Certaines vont même jusqu’à vendre du téléphone portable ! Pourquoi pas gérer des bordels ? L’interdépendance d’activités différentes ajoute, en cas d’incident, un effet de contagion à l’effet domino qui est en soi, déjà fort préoccupant. La véritable et solide décision que le G20 pourrait prendre, car je n’espère pas qu’il proclame la fin du capitalisme, serait d’interdire aux banques de faire autre chose que de la banque.  Que les assureurs fassent de l’assurance et qu’on laisse la spéculation, pour autant qu’elle existe encore, à la bande de zozos qui ne risquera qu’elle-même. Et que la banque se contente de n’offrir par ailleurs à ses clients qui le souhaitent, des produits d’épargnes ou des placements non ou peu spéculatifs et ne mettant pas en danger la trésorerie des souscripteurs.

L’idéal serait, bien sûr, la création, dans chaque pays, d’un secteur bancaire nationalisé, fort et moral. On peut toujours rêver, en attendant le grand soir.

Notes d’économie politique 43 –  17 Septembre 2009

Le connard répond à Wade à propos des contrôleurs qui jouent avec une Game Boy

Wade m’a écrit cette phrase touchante : « Je vous invite a venir passer une journée en tand que controleur sncf (sur lille) et vous verez le plaisir que nous avons a nous coltiner des 3h du mat des connards comme vous  …, en commentaire d’un article ancien (9 novembre 2007) intitulé: SNCF : régimes spéciaux et connerie .

J’ai pris la peine de lui répondre.

Bonjour, c’est le connard,
Posons tout de suite : le connard est fils et petit-fils de cheminot. Si je disais à mon grand-père qu’il y a des agents d’accompagnement qui jouent avec une Game Boy, il se retournerait dans sa tombe.
Le connard dit aussi que notre statut de fonctionnaire ou d’agent des services publics nous impose un comportement digne de notre fonction. C’est pour cela que notre statut nous protège des licenciements. La responsabilité de l’agent d’un train est d’être responsable. Ce n’est pas sérieux de défendre celui que j’ai pris en photo et il ne serait pas anormal qu’il soit sanctionné.
Je veux bien convenir aussi que votre hiérarchie, ou plutôt d’ailleurs, le système hiérarchique de la SNCF présente d’énormes défauts. Mais ceci n’excuse pas cela. Je sais parfaitement que l’accompagnement de certains trains est difficile, voire dangereux, mais tout cela ne légitime pas la Game Boy. Pire, celui que j’ai photographié donne une image désastreuse dont pâtissent ceux qui se coltinent des connards comme moi à 3 heures du matin à Lille, ou même bien avant dans la soirée.
Je vais juste vous raconter une anectode. Juste comme cela, pas pour me faire mousser car je n’ai fait que ce que je pensais devoir faire:
Un jour, aux alentours de Méru, un endroit qui n’est pas de tout repos sur le ferroviaire, une dame contrôleur a tenté de calmer une bande de jeunes qui faisaient vraiment chier la moitié d’un train. Bien sûr, le ton est monté et l’on pouvait craindre… J’ai avisé quelques hommes, autour de moi et j’ai dit « on ne peut pas rester comme ça, sans rien dire ». Je me retrouvé seul à y aller, le courage populaire étant ce qu’il est. Le connard qui mesure 1m80 et pèse 100 kilos, s’est approché. Puis il a commencé à discuter calmement afin de détourner une part de l’agressivité. Et puis, la dame n’était plus seule, ce qui a contribué à faire réfléchir. Du coup, les choses ne sont pas allées plus loin. Le connard a pris soin de signaler l’attitude courageuse de la dame contrôleur à sa hiérarchie (qui n’a, d’ailleurs, même pas pris la peine de me répondre) pour qu’elle en soit félicitée. Cette dame ne jouait pas à la Game Boy. Et quand je lui ai dit combien j’avais trouvée courageuse son intervention, elle m’a juste répondu: « c’est normal, c’est mon travail ».

 

Carla et Fernande

Comme tout bon critique musical, on m’a fait l’honneur de me proposer pour évaluation un CD par si récent que ça intitulé « Putain de toi ». Voilà qui commence mal. Toutefois, je ne mets pas longtemps à vérifier qu’il s’agit d’un hommage au regretté Georges Brassens. Je m’attendais, comme d’habitude à être fort désappointé, car n’est pas Brassens qui veut. Sur ce plan, mes espérances ne furent effectivement pas déçues, si l’on peut dire. Ce disque est lamentable, très lamentable sauf…

Sauf une très curieuse chanson. Nous la connaissons sous le nom de « Fernande », car depuis des années, aucun homme ne peut penser à Fernande sans qu’il b… Bien évidemment. Mais voilà, ici, ce n’est pas un homme qui b… en pensant à Fernande. C’est une pauvre femme qui le dit, et sans grande conviction, d’ailleurs. Elle répond au nom de Carla Bruni. je ne sais pas qui c’est celle-là. Peut-être quelqu’un sait-il ?

Et pire encore, pendant qu’elle anône ce que vous savez,  la foule applaudit.

Quelle débandade !

Vous pouvez voir cette chose sur YouTube

Paul Biya, le prévaricateur camerounais, est un salaud

biya.1252796861.jpgRegardez bien la tête de ce type. C’est un prévaricateur camerounais. Il a dépensé 900 000 euros pour un séjour de vacances à La Baule avec toute sa clique, ses lèche-culs, ses putes, ses larbins. Quarante et une chambres d’hôtels de luxe. Et pendant cela,il y a bien quelques dizaines de citoyens et d’enfants de son pays qui sont morts de pauvreté, de faim ou de maladie mal soignée.

Ce type est un salaud !

Paul Biya « est victime d’une agression de forces tapies dans l’ombre, qui manipulent les médias même hors des frontières nationales », a déclaré le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement » (1). Mort au cons !

Dans le film Warriors, un officier des troupes de l’ONU qui vient de  découvrir un camion plein de cadavres pourrissants que lui livre un officier Serbe, s’approche de ce dernier, déboutonne sa braguette et lui pisse dessus. Il y a des gens dégueulasses qui ne méritent pas mieux. La prévarication est une conduite délictueuse. Elle est amorale quand elle se développe aux dépens des vies humaines. On se prend à rêver d’assassinat politique.

1- Site du Nouvel Observateur, 12/9/2009, 17H46

Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes

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Lors du « Campus » de l’UMP, Brice Hortefeux a dit : « Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes. »

S’agissait-il ?

– des chiens ?
– des gendarmes ?
– des ministres ?
– des choux-fleurs ?
– des films pornographiques ?
– des maillots de bain ?
– des Auvergnats ?
– des membres de l’UMP
– des impôts ?
– des juifs ?
– des gaillardes au marché de Brive la Gaillarde ?
– des ivrognes ?
– des albinos ?
– des préservatifs ?
– des cons ?

 

N’envoyez pas la réponse. Tout le monde  la connait.