Archive dans 29 avril 2014

Le peuple français devient de la couille molle

De par son histoire, le peuple français nous avait habitués à mieux et de grandes journées des barricades ont scandé son histoire depuis 1789. Plus récemment, même, un mai 68 ou une grande journée pour Malik Oussékine ou contre le CPE ont été là pour dire aux politiques :

Ça suffit ! »

Mais aujourd’hui, alors que les ouvriers, les étudiants, les fonctionnaires et même la classe moyenne sont victimes d’une politique qui ne produit que chômage et appauvrissement, il ne se passe rien. Pendant ce temps, le capitalisme international s’empare de notre industrie, de notre commerce voire de notre artisanat

Je n’y comprends plus rien. Sommes-nous, y compris les plus pauvres, tant épris du peu que nous avons ?

1054- 29/04/2014

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La bordelisation des rythmes scolaires

Tous ceux qui nous gouvernent, et bien d’autres, ignorent, ou font semblant d’ignorer, qu’il n’y a pas de relation entre la durée d’un apprentissage et la qualité de celui-ci. Appliquer cette ignorance à l’école conduit à raisonner en nombre d’heures ou nombre de journées. Ajoutons à cela qu’ils (les ignorants) déclarent à l’envie que le nombre de jours d’étude des écoliers français est inférieur à celui des écoliers de nombre de pays européens. Ce qui est vrai. Mais ils négligent de considérer que les programmes sont beaucoup moins lourds dans ces pays où l’on a tendance à ne pas trop faire chier les élèves avec des connaissances oubliées dès qu’apprises.

PhotoDeClasseIls (ceux qui nous gouvernent) ont donc décidé que les petits français auraient 9 demi-journées d’école par semaine, ce qui permettait de mettre, en fin de journée, des activités « périscolaires » dont un certain nombre, puisque laissées à l’initiative des communes n’étaient guère plus qu’occupationnelles pour attendre que la cloche sonne.

Mais voici qu’on déclare que ces activités « périscolaires » pourraient être groupées sur une seule demi-journée, ce qui revient à dire que la durée proprement scolaire des autres jours reviendrait à ce qu’elle était auparavant.

Cherchez l’erreur.

Je propose alors que ces activités soient rassemblées le samedi matin pendant lequel les parents n’auront vraiment aucun scrupule à faire manquer la classe à leurs petits.

1053 – 23/04/2014

Aux barricades

A l’aube de ce jour où Valls, le renégat, s’apprête à présenter des mesures scélérates pour faire payer au peuple une dette à laquelle d’autres ont souscrits, en cette aube, dis-je donc, il convient de s’interroger sur nos relations entre nous, prolétaires, travailleurs, retraités ou chômeurs et ceux qui nous gouvernent. Ceux qui nous gouvernent sont, pour la plupart, pour un peu concussionnaires. Si l’on fait la somme de ce qu’ils touchent entre leurs indemnités de ceci et cela, sans compter quelques prébendes qu’ils obtiennent ici ou là.

Ceux qui nous gouvernent sont trois fois, dix fois, cent fois, mille fois comme les Dassaut. Qu’avons-nous en commun avec ces gens-là ? Qu’ont-ils en commun avec nous ? Voilà des créatures qui ne savent pas ce qu’est déjeuner à 10 euros et qui ne connaissent que les superbes établissements de bouche du voisinage de l’Assemblée ou du Sénat.

Ces gens-là ne nous représentent pas.

En d’autres temps, nous aurions formé un Comité de Salut Public pour les passer à la guillotine par fournées de 10. Aujourd’hui, même si nos mœurs sont plus clémentes, il est temps d’aller aux barricades pour faire place nette et créer un véritable gouvernement populaire.

1052 – 23/04/2014

Valls super menteur

Valls mechantQui peut croire qu’en faisant baisser le pouvoir d’achat, on relancera l’économie ? On consommera moins ou l’on se rabattra vers des produits de moindre qualité, notamment dans le domaine alimentaire avec toutes les conséquences qu’on connaît, sur la santé, par exemple.

Qui peut croire qu’en diminuant le nombre des fonctionnaires, on améliorera l’économie. Cent fonctionnaires non recrutés c’est cent chômeurs de plus !

Qui peut croire que ses mesures d’austérité feront diminuer la dette. Entre 2010 et 2013, seules les dettes de l’Allemagne et de la Lettonie on baissé. Partout ailleurs, elle a augmenté, y compris dans les pays bien austères comme l’Espagne ou le Portugal (source).

L’austérité joue contre car elle diminue les cotisations sociales et les impôts. Voilà des mois qu’on leur explique ça. Ça, c’est-à-dire le contraire de ce qu’ils font. La dette ne sera jamais remboursée ! Sortir de cette situation implique une dévaluation de l’euro et le contrôle des flux douaniers en provenance des pays qui produisent à bas coûts dans des conditions sociales honteuses. Il n’y a pas scandale à payer son tee-shirt 3 euros de plus si c’est pour l’acheter français et faire baisser le nombre de chômeurs. Il n’y a pas scandale à payer son smartphone 20% plus cher pour qu’il soit made in France. Il n’y a pas scandale à importer l’énergie plus chère si c’est pour développer des solutions nationales, notamment en maintenant le nucléaire jusqu’au relais par d’autres énergies.

Si Monsieur Valls n’a pas compris cela, on est en droit de s’interroger sur ses capacités. Ou alors, il ment. Il ment pour plaire à qui ?

1051 – 16/04/2014

Gattaz, le peuple aura ta peau

Un SMIC jeunes, mon cul*, comme dirait Zazie !

Gattaz-HollandeQue Gattaz ait eu une telle idée, voilà qui n’est pas étonnant. Il verrait bien un SMIC jeune, un SMIC vieux, un SMIC pauvres. Au fond oui, pourquoi payer les pauvres autant que les riches ? D’ailleurs, c’est déjà un peu le cas… Beaucoup le cas. Mais qu’il se soit senti autorisé à le dire en public, c’est le signe que l’ambiance politique est délétère. Il y aurait même des députés socialistes pour se vautrer dans l’ordure et trouver l’idée intéressante. De toute façon, on sent bien là la main du chamallow.

Que pendant qu’on « invente » un SMIC jeunes, la finance se vautre dans les profits et les escroqueries. Voir l’article de Médiapart intitulé Le dumping fiscal, cette compétition qui ruine l’Europe (source) **.

Que Françaises, français, Udque quandam ! supporterez-vous le piétinement de vos droits avant de les  défendre dans la rue.

* Raymond Gueneau: Zazie dans le métro.
** Si vous n’êtes pas abonné à Médiapart, c’est le moment.

1050 – 15/04/2014

Valls : relance zéro ou l’eau pétillante

Vals 20040408Une ou deux bonnes idées inattendues comme la diminution du nombre des régions et la suppression des départements, projets qui devront passer la barre de la révision constitutionnelle, ce qui n’est pas certain et un chant patriotique. Mais au final rien de neuf. C’est la diminution des charges et donc, d’autant, du budget de la Sécurité Sociale et des Allocations Familiales. Pas de véritable baisse des impôts. Pas de relance de la consommation sauf une mesurette pour les smicards, ce qui ne fera pas diable.

Par contre, on est toujours autant fixé sur la ligne Maginot de la baisse des charges pour diminuer le coût du travail, de façon indifférenciée, ce qui fait qu’une partie ira échouer dans les poches des actionnaires. D’ailleurs, la Bourse le sait bien qui augmente tranquillement.

C’est de l’Ayrault repeint.

On a donné quelques gages aux écologistes pour la Saint Glinglin. Ayrault devra-t-il trembler pour son aéroport de Notre Dame des Landes ?

Comme toujours, on a complètement oublié le levier de relance et de croissance qu’est l’investissement public. Nombre d’économistes renommés pensent cependant qu’il en faudrait. Ce gouvernement reste sourd, comme le précédent, comme Hollande.

Faudra-t-il leur sonner les cloches ?

1050 – 08/04/2014

Sommes-nous en démocratie ? Evidemment non

N.B.: Article un peu  long destiné aux lecteurs qui ont un QI supérieur à 100.

Démocratie vient de deux mots grecs : dέμος . Δέμος, c’est le peuple. Et χράομαι, c’est le verbe qui veut dire diriger, conduire. La démocratie, c’est donc, comme chacun le sait, la conduite des affaires de l’état par le peuple.

Mais, comme on a trouvé que le peuple était trop nombreux, on a inventé la « Démocratie représentative ». Le peuple élit un représentant dans une assemblée qui devrait élire le gouvernement. Les membres de ces assemblées devraient, à leur tour, élire le gouvernement. Cette méthode présente de graves inconvénients.

D’abord, les gouvernants sont bien loin di peuple de base et peuvent être tentés de ne pas faire ce pourquoi ils ont été élus. L’histoire est pleine d’exemples de trahisons de ce type. L’une des plus spectaculaire est le régime pseudo communiste qui s’est instauré aussitôt en U.R.S.S.. Le pouvoir a été confisqué par très peu, voire un seul (Staline).

Comment cela peut-il se produire ? Simplement parce que les gouvernants ne reviennent pas devant le peuple ou y revient sous la forme d’élections truquées. En U.R.S.S., le peuple a accepté le Stalinisme, tout simplement, après le Tsarisme. La révolution était à refaire.

Le fait qu’une révolution échappe au peuple n’est pas rate. Combien de soulèvements en France, contre des rois ou des empereurs depuis 1789 ? Certains trouvent que la récente révolution tunisienne qui a permis de rejeter les islamistes qui voulaient le pouvoir et qui a duré trois ans fut longue. C’est bien peu en regard de l’histoire de France.

Pour en revenir à la France : Sommes-nous en démocratie. Il y a l’apparence. Mais qu’est-ce qui empêcherait un président qui a tous les pouvoirs puisqu’il dispose d’une majorité servile dans les deux assemblées de devenir un dictateur. Déjà, est-on certain que tout ce que fit François Hollande pendant ces deux dernières années correspond-il aux désirs du peuple ? Assurément non. Et voici qu’à l’occasion d’une élection sans rapport avec sa gouvernance, il se prend une belle gifle. Et que croyez-vous qu’il fait ? Il bavarde et raconte qu’il av tenir compte et patati et patata… Et qu’est-ce qui l’empêche de continuer comme avant ?

Il aurait dû se présenter de nouveau devant le peuple.

Non, nous ne somme pas en démocratie.

Notes d’économie politique n°88
1049 – 07/04/2014