N.B.: Article un peu long destiné aux lecteurs qui ont un QI supérieur à 100.
Démocratie vient de deux mots grecs : dέμος . Δέμος, c’est le peuple. Et χράομαι, c’est le verbe qui veut dire diriger, conduire. La démocratie, c’est donc, comme chacun le sait, la conduite des affaires de l’état par le peuple.
Mais, comme on a trouvé que le peuple était trop nombreux, on a inventé la « Démocratie représentative ». Le peuple élit un représentant dans une assemblée qui devrait élire le gouvernement. Les membres de ces assemblées devraient, à leur tour, élire le gouvernement. Cette méthode présente de graves inconvénients.
D’abord, les gouvernants sont bien loin di peuple de base et peuvent être tentés de ne pas faire ce pourquoi ils ont été élus. L’histoire est pleine d’exemples de trahisons de ce type. L’une des plus spectaculaire est le régime pseudo communiste qui s’est instauré aussitôt en U.R.S.S.. Le pouvoir a été confisqué par très peu, voire un seul (Staline).
Comment cela peut-il se produire ? Simplement parce que les gouvernants ne reviennent pas devant le peuple ou y revient sous la forme d’élections truquées. En U.R.S.S., le peuple a accepté le Stalinisme, tout simplement, après le Tsarisme. La révolution était à refaire.
Le fait qu’une révolution échappe au peuple n’est pas rate. Combien de soulèvements en France, contre des rois ou des empereurs depuis 1789 ? Certains trouvent que la récente révolution tunisienne qui a permis de rejeter les islamistes qui voulaient le pouvoir et qui a duré trois ans fut longue. C’est bien peu en regard de l’histoire de France.
Pour en revenir à la France : Sommes-nous en démocratie. Il y a l’apparence. Mais qu’est-ce qui empêcherait un président qui a tous les pouvoirs puisqu’il dispose d’une majorité servile dans les deux assemblées de devenir un dictateur. Déjà, est-on certain que tout ce que fit François Hollande pendant ces deux dernières années correspond-il aux désirs du peuple ? Assurément non. Et voici qu’à l’occasion d’une élection sans rapport avec sa gouvernance, il se prend une belle gifle. Et que croyez-vous qu’il fait ? Il bavarde et raconte qu’il av tenir compte et patati et patata… Et qu’est-ce qui l’empêche de continuer comme avant ?
Il aurait dû se présenter de nouveau devant le peuple.
Non, nous ne somme pas en démocratie.
Notes d’économie politique n°88
1049 – 07/04/2014