Archive dans 30 novembre 2010

Pourquoi pas Ségolène ?

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N’essayez pas de me faire croire que les français auraient été plus maltraités si Ségolène avait été Présidente d e la République ! Elle a perdu parce que son camp a travaillé contre elle. C’est à vomir. On se tape Sarkozy parce que certains socialistes l’ont lis là.

N’essayez pas de me faire croire que DSK c’est mieux. C’est quoi ce DSK le silencieux qui ne veut pas lâcher le FMI s’il n’est pas certain de devenir Président. Et il compte faire quoi DSK ? Il se tait silencieux derrière le prétexte de sa position au FMI ! A-t-il un programme, le DSK qui essorille les démocraties et fait du FMI le valet du capital ! C’est quoi, DSK ? A peine la gauche de la droite. Bayrou est plus progressiste que lui.

Laissons le DSK à sa grasse position. Le peuple n’a pas besoin d’un type comme ça, avec une réputation imaginée on ne sait comment. Il ne dit rien, il n’écrit rien, et il monte dans les sondages. Plus il s’éloigne du peuple et plus il monte. C’est à n’y pas croire ! Mais il faudra bien qu’i se révèle.

Indignez vous !

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Quel beau texte ! Quel bel écrit que celui d’un homme qui vécut la dernière guerre dans la Résistance, qui fut pris, qui fut torturé, qui fut déporté et qui ne fut pas exécuté par une chance extraordinaire.

Quel beau texte que celui qui rappelle que des milliers d’hommes et de femmes ont combattu et sont morts pour un autre monde que celui dans lequel nous sommes et qui s’évertue à détruire le peu qui reste de ce que la France avait construit à l’issue du conflit.

Quel beau texte que celui qui demande des comptes à propos de ce qui est advenu de ces conquêtes : privatisations de ce qui avait été nationalisé, démantèlement des acquis sociaux, prise du pouvoir des puissances de l’argent dont les gouvernants sont devenus les complices, sinon les valets.

Indignez-vous ! Réveillez-vous ! Soulevez-vous ! Ils ne sont pas morts pour que la France, pour que le Monde, devienne ça !

Indigène éditions, Montpellier

Rassurer les marchés ! ASSEZ, le peuple n’est pas une vache à lait !

Pourquoi faudrait-il rassurer les marchés ? Et que sont ces marchés ?

Les marchés, ce sont ces assemblées où, tout les jours et dans le monde entier, on s’échange des riens du tout, puisqu’il n’y a plus d’actions papier. Ce ne sont même plus des assemblées, mais des mecs qui, devant leurs ordinateurs, achètent des trucs à Tokyo pour les revendre 1% plus chers à Paris dix minutes plus tard. Mais comme il y e a 3547238722, cela fait encore 35472387 de bénéfice y compris les banques qui se vont verser une significative commission.

Les marchés, ce sont ces organismes et ces créatures qui ne font rien d’autre que d’acheter et vendre des riens du tout sinon des paquets d’octets qui filent sur les réseaux et qui ne représentent même pas la vraie valeur des choses, mais plutôt celle que des spécialistes autoproclamés leur ont donné. Les marchés, c’est du bidon, du jackpot, du baratin, du rien du tout. Même pas de la merde.

Les marchés ça se baise, eux qui aiment tant baiser les autres. Il fut un temps où le pouvoir politique ne prenait pas tant de gants. Les marchés se réveillaient le lundi matin en se prenant une dévaluation dans la gueule. Et cela ne les a même pas tués.

Parce que les marchés, quand on les rassurer, ça crée du chômage, de la pauvreté, de la misère, voire la mort de ceux qui n’ont même plus de quoi se soigner. Au fond, les marchés, c’est dégueulasse. C’est puant. C’est pourri. Ca n’a pas de morale. Les marchés aiment le fric et pas les gens. Les marchés, ça tue des gens, surtout les pauvres gens, et pourtant on ne les condamne pas à mort ! On avait cru que la Seconde Guerre Mondiale, quand tant de pauvres gens avaient perdu la vie pour se battre contre la saloperie, que les marchés disparaîtraient. Mais non. Ils on survécu. Mieux, ils ont gonflé au point que de temps en temps, ils pètent et qu’on appelle les impôts du peuple à les renflouer.

Se pourrait-il que nos politiques aient tant d’intérêts personnels cachés dans les marchés pour ne point vouloir dévaluer sauvagement.

– Ah, vous avez des créances à 1000 euros ? Comme c’est dommage, elles n’en valent plus que 750.

– Quoi ? Vos petits copains de l’autre côté de la mer ne vous en donnent plus que 500 ? Vous parlez de gros dégueulasses.

C’est ça, les marchés. C’est tellement fumier de cochon qu’ils se dévorent entre eux !

– Mais ne vous inquiétez pas. Je vais vous en donner 1000 euros. Je vais faire tourner ma planche à billets. Quoi ? Vous me dites que votre grosse pute, là bas, n’en veut plus de vos 1000 euros nouveaux de la planche ? Il lui en faut 1500 ? Faut dire qu’avec votre sale gueule !

La riposte à la spoliation par les marchés, c’est la spoliation des marchés. Par la dévaluation, par la nationalisation. Et je ne fais pas de bile. Vous avez certainement un bon bas de laine quelque part.

Vous voulez quoi ? la Bourse ou la Vie ? Moi, je préfère la vie.

Les jeunes enseignants stagiaires jetés aux lions s’adressent aux parents

Mesdames, Messieurs,

Nous sommes de nombreux enseignants stagiaires à avoir pris notre poste en cette rentrée 2010. Les conditions d’enseignement et de bonne tenue des cours nous paraissent gravement compromises par la réforme concernant notre formation. Nous œuvrons ensemble pour le présent et le futur de vos enfants, il nous semble donc  essentiel de vous informer le plus honnêtement possible sur la détérioration de nos conditions de travail.

Nous commençons désormais notre année de stage à temps plein: 18 heures de cours pour la majorité d’entre nous, contre 6 à 8 heures les années précédentes.

La préparation d’une heure de cours est un exercice totalement nouveau, et demande un temps considérable de préparation (en moyenne 4 heures de préparation pour 1h de cours, soit, en théorie, pour ceux qui n’ont  que des classes de niveaux différents, 90 heures par semaine). A cela s’ajoute une journée de formation, nécessaire car les concours que nous avons passés sont des concours d’érudition, sans pédagogie ni sciences de l’éducation. La formation est indispensable, et nous regrettons qu’elle soit cette année aussi réduite : enseigner, comme tout métier, s’apprend !

Préparation des cours + présence devant les élèves + correction de copies + formation : plus de 60h de travail par semaine !

L’augmentation de la charge horaire entre dans le cadre d’économies budgétaires : les stagiaires auparavant à temps partiel occupent désormais des postes à temps plein. Elle rend l’exercice de notre métier impossible. Nous arrivons tous à un état d’épuisement physique et moral qui limite gravement notre capacité à construire et  dispenser des cours épanouissants, variés et dynamiques, ou à être suffisamment disponibles pour les élèves. L’urgence dans laquelle nous travaillons est source d’erreurs, d’improvisations, de tensions et d’énervement, autant de situations préjudiciables à l’ensemble de nos classes et à chacun de nos élèves. Nous sommes privés du temps que nous devrions leur accorder. On relève de nombreux arrêts maladie, voire des démissions, ce qui ne peut que nuire à la bonne progression des élèves, d’autant plus que certaines des classes que nous avons en charge sont des classes à examen.

Jeunes enseignants, nous sommes motivés par un métier que nous avons choisi, que nous aimons, et pour lequel nous souhaitons nous investir, ce que nous ne pouvons pas faire actuellement : nous travaillons dans l’urgence. Voilà pourquoi nous demandons des conditions décentes d’apprentissage du métier d’enseignant (avec un allègement des heures de cours et un renforcement de notre formation), et entreprenons de nous organiser pour porter cette demande.

Pour nous contacter :
contact@stagiaireimpossible.org
http://blog.stagiaireimpossible.org/

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La loi NOME : demain le hold up dont les français seront victimes

La loi NOME : il faut sortir du débat « clandestin » !

Depuis début juin 2010, les parlementaires ont entre les mains l’avenir du service public de l’électricité.

Les 27, 28 et 29 septembre derniers, le Sénat a adopté le projet de loi Nome (la Nouvelle Organisation du Marché de l’Electricité), concoctée par le gouvernement.

Celle-ci revient en deuxième lecture le 17 novembre à l’Assemblée Nationale.

Le projet est tellement insensé qu’aucun débat contradictoire n’a pu avoir lieu. Qu’il s’agisse de Députés, de Sénateurs, de dirigeants de l’UMP, aucun n’a osé affronter le débat et défendre ses arguments dans des rencontres publiques.
Ils veulent aller vite avec un débat « clandestin ». Ils persévèrent : le 17 novembre la loi doit être votée !

Rappelons en le principe : constatant que la concurrence ne fonctionne pas – plus de 96 % des Français restent fidèles à l’opérateur historique (EDF) -, le Gouvernement a décidé de la créer… artificiellement.

Si la loi passe, à partir du 1er janvier 2011, les fournisseurs d‘électricités vont se voir offrir un quart de la production nucléaire, dont les Français ont payé l’infrastructure de production dans leurs factures, ceci pour réaliser des profits, au seul bénéfice de leurs actionnaires. C’est un vol organisé !

Du jamais vu : obliger une entreprise, dans le monde de la concurrence libre et non faussée, à céder une partie de ses atouts à des concurrents qui produisent peu ou pas du tout d’électricité.

Trois points cruciaux sont en question :

• Point n° 1 : les tarifs
Les tarifs vont mathématiquement augmenter puisqu’il est reconnu que la concurrence ne peut s’exercer parce qu’ils sont trop bas. Quelque soit le prix de rachat, tous les fournisseurs chercheront à faire une marge. Des chiffres circulent déjà et les fournisseurs de tous bords se frottent les mains attendant impatiemment la sortie de la loi.
Cela touchera lourdement tous les usagers et risque de porter un coup supplémentaire au secteur industriel, déjà mal en point, quand on sait que le prix de l’électricité est un facteur important de localisation industrielle.
Déjà certains industriels annoncent que, dans ce cas de figure, ils préféreront transférer leurs usines dans des pays qui leur permettent une stabilité et une visibilité à long terme à un tarif intéressant, comme le Canada ou les Etats-Unis, voir d’autres pays d’Europe.
L’originalité de la France dans cette affaire, c’est d’accepter d’auto saborder son avantage compétitif, son système électrique.

• Point n° 2 : les investissements
Les fournisseurs profiteront de la manne nucléaire sans aucun investissement. On a vu ce que cela a donné il y a plusieurs années en Californie avec la grande panne électrique. Là-bas comme ailleurs, l’Etat s’est réapproprié le secteur. Quant à nous, nous privatisons à tour de bras !

• Point n° 3 : la clause de destination
La loi stipule que les fournisseurs accédant à la « rente nucléaire » devront justifier d’un portefeuille de clients équivalent sur le territoire national.
Tout le monde sait pertinemment que cette clause ne tient pas juridiquement, et qu’au moment opportun elle sera remise en cause et permettra à n’importe quel fournisseur d’aller spéculer partout en Europe.

Va-t-on finir par réaliser que la concurrence sur un produit qui ne se stocke pas et se transporte mal est une aberration ?

Le résultat de ce mauvais compromis risque de mettre à mal, non pas l’entreprise EDF mais toute l’organisation du secteur électrique.

La CGT des Mines et de l’Energie vous propose de ne pas laisser banaliser le débat à l’Assemblée nationale le 17 novembre prochain, de continuer à vous opposer à ce projet en signant la pétition en ligne et en réclamant des explications auprès de vos sénateurs qui ont voté la loi et de vos députés.

http://www.poursavoir.fr/accueil.php

Air Sarko La Honte !

baroin.1289595578.jpgUne étudiante raconte qu’elle n’a guère que 200 euros pour vivre par mois, une fois payé les dépenses obligatoire (Rue89)Une mère de famille de deux enfants raconte qu’elle n’a guère que 200 euros pour vivre par mois, une fois payé les dépenses obligatoire (France Info)

Air Sarko One aura coûté 176 000 000  d’euros
Son entretien annuel coûtera 49 000 000 d’euros pendant les trois premières années.
Chaque vol coûtera 20 000 euros, soit pour dix vols par ans 200 °000 euros

Avec le montant de cette chose on pourrait donner 200 € de plus à 134 833 personnes pendant un an !

 

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Il y a des gens qui n’ont aucune pudeur !

Tous les deux mois dans une moissonneuse batteuse

livre_pinglaut.1289334531.jpgDans le langage des campagnes, on dit une « moissbat ». Une moissonneuse batteuse se déplace sur le champ de céréales, coupe, plie, écrase, et restitue le grain d’un côté et la paille de l’autre.

Tous les deux mois, je livre mon corps, à l’auteur du livre ci-joint. Cela se passe le matin, vers 8H20. Debout, assis, couché sur le ventre ou sur le dos, je subis diverses avanies façon étirements, pliages, et autres torsions et ratatinages. Heureusement, nous avons une conversation instructive, ce qui m’évite de porter une trop grande attention aux sévices dignes de la Sainte Inquisition qui me sont infligés (excepté le brodequin, l’entonnoir et le fer rouge).

A la fin, il me prie de me mettre debout, ce que je fais à grand peine. Il regarde son œuvre. Comme c’est de dos, je crains le pire, car il ne me dit rien, sauf « rhabillez-vous ». Chance. Les sujets de la Sainte Inquisition n’ont pas la possibilité de se rhabiller car les morceaux de leur corps sont épars, ici ou là. Moi, j’en sors entier.

C’est là que commence ma dure journée où j’ai l’impression d’avoir été avalé et charquepouillé par une moissonneuse batteuse. Ce qui me console c’est que mon bourreau est essoufflé. Chacun sa croix !

De deux choses l’une, me dit-on. Ou bien je suis masochiste, ou bien cela sert à quelque chose. Bon, je suis un peu masochiste, mais pas à ce point. Alors, je dois bien reconnaître que cela sert effectivement à quelque chose.

 

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