Archive dans 14 juillet 2013

Hollande and Co : politique désastre

Le salmigondis verbal d’Hollande de ce 14 juillet ne se commente pas. On ne commente pas un salmigondis. Sauf qu’il fait la litière de Sarkozy. Il doit être payé. Ce n’est pas possible !
Il n’a pas mis longtemps, comme ses ministres, à tenir un discours complètement déconnecté du réel. Il n’a pas mis longtemps, aussi à employer beaucoup le « je ». Comme tous ses prédécesseurs, il a oublié qu’existait un pouvoir législatif. Il me semble qu’il avait prévu le contraire, pourtant.
Quel décadent spectacle !
Il parait qu’il est le président le plus impopulaire qu’on ait jamais eu. Ce n’est pas volé. Ce n’est même pas Ubu. C’est pire.
Que voulez-vous. Le pouvoir corrompt. C’est bien pour cette raison qu’existent les anarchistes.

1107 – 14/07/2013

Accidents de la route et limitation de vitesse : répression, répression !

La vitesse est toujours en cause dans un accident. Si celle-ci avait été réduite à 0 km/h, l’accident ne se serait pas produit. Au fond, tous ceux qui nous gouvernent ont très envie d’avoir un beau bilan. Alors, réduire la vitesse est le moyen facile, mais le moins efficace. Passer de 130 à 120 km/h sur les autoroutes aura très peu d’effet. Et passer de 80 à 70 sur le périphérique parisien ne fera qu’alimenter les radars.
Mais lutter contre l’alcoolisation mortelle des jeunes, le samedi soir ? Gros chantier, alors on esquive.
Mais réviser l’ensemble des limitations de vitesse (ici 30, ici 70, ici 50, ici 90) pour qu’elles soient légitimes, cohérentes et comprises par les conducteurs qui les respecteront alors plus volontiers ? Gros chantier, alors on esquive.
Réviser la politique répressive, voire sournoise (les derniers véhicules qui s’infiltrent subrepticement dans le trafic) et la remplacer par une politique formatrice et responsabilisante.
Apprendre aux conducteurs à anticiper en percevant et traitant tous les signaux afin prendre les bonnes décisions y compris celle de rouler vite si la situation le permet. A vrai dire, est-il vraiment dangereux de rouler à 200 km/h avec une Porsche sur la troisième voie d’une autoroute dégagée et en parfait état, avec d’excellentes conditions météo ? Par contre, n’est-il pas dangereux de rouler à 130 km/h entre Beaune et Chalon sur Saône sur l’autoroute A6, un jour de départ en vacances des Belges, des Luxembourgeois et des Néerlandais, même si le trafic n’est pas très dense.
Au fond, tout est une question d’intelligence, n’est-ce pas ? Alors, limiter en tas toutes des vitesse de 10 km/h, en plus… Parfois, on se demande si certains, parmi ceux qui prennent de telles décisions, n’étaient pas absents le jour de la distribution des cerveaux.

1106 – 12/07/2013

Tour de France : ça sent déjà l’Amstrong

Voilà ce qu’on raconte : les uns après les autres se défoncent pour s’échapper, mais ils sont défoncés. Même le Contador autrefois pharmacopé de partout.
Et voilà que ça recommence. Une bande de mecs tous vêtus de noir qui montent hardi, hardi. Dans la bande, ils claquent tous les uns après les autres. Sauf un qui arrive en haut à fond la caisse, comme si c’était plat, tandis que tous les autres tirent la langue jusqu’à par terre.
Et les commentateurs ; extraordinaire (c’est-à-dire pas ordinaire), fabuleux, étonnant, inattendu… Comme dit l’autre à la radio : « l’équipe Sky n’a pas bonne réputation ».
Et l’Amstrong : « Il faut être dopé pour gagner le Tour de France ».
Hou !

1104 – 06/07/2013

La construction de lignes à grande vitesse ne coûte pas tant que ça.

La construction de lignes à grande vitesse ne coûte pas tant que ça.
C’est simple :
– D’abord il y a la TVA. Désormais ce sera 20% du prix hors taxe, ce qui n’est pas peu.
– Ensuite, il y aura l’impôt sur les bénéfices des entreprises.
– Il y aura aussi tous les salariés qui retrouveront du travail et à qui on ne versera pas d’allocation chômage.
– Les salaires donneront lieu au versement des charges patronales et salariales.
– Les salariés paieront peut-être l’impôt sur le revenu.
– Les actionnaires qui verront leur dividende augmenter paieront aussi l’impôt sur le revenu. Ou encore, en ne versant pas de dividende ou en versant moins, les entreprises pourraient baisser leurs prix.
– Sans compter qu’on pourrait faire appel à certaines générosités. Je pense à Michelin à Clermont-Ferrand.

J’aimerais bien que le calcul soit fait par un expert, car j’ai comme le sentiment que la construction de lignes de TGV, comme tout chantier faisant appel faisant appel de façon principale à la main d’œuvre, rapporte des sommes considérables au trésor public.

Notes d’économie politique n°84
1103 – 05:07:2013