Archive dans 28 octobre 2014

Lorsque Malik Oussekine a été assassiné, nous étions tous dans la rue

Et aujourd’hui, où sommes-nous pour la mort de Rémi Fraisse ? Est-ce parce que le gouvernement se prétend « de gauche ? Quand Malik Oussekine a été battu à mort par la police, nous étions 500000 de Denfert-Rochereau à la Nation, le 11 décembre 1986. Aujourd’hui combien sommes-nous ? Combien serons-nous ?
ManifOussekine
Et, encore une fois, que défendait cette police-là, quels intérêts ? Un misérable barrage, même pas foutu de produire de l’électricité, dont on n’est même pas certain qu’il soit vraiment utile. Ou plutôt, comme à Notre Dame des Landes, l’ouvrage de quelques parvenus politiques qui se croient maîtres du monde. Ou, peut-être encore, quelques intérêts privés pouvant prospérer au mépris des citoyens. Car je voudrais bien savoir à qui ce barrage pouvait profiter, car j’espère qu’on ne l’édifiera pas et qu’on engloutira pas sous des mètres d’eau, le site de la mort de cette victime de l’impérialisme d’état.

1082 – 28/10/2014

L’activité économique de l’Allemagne en baisse…

La prospérité d’une économie repose naturellement sur la capacité des entreprises à vendre et notamment à exporter. Les exportations reposent sur le pouvoir d’achat des clients. Nombre des clients de l’Allemagne se trouvent en Europe. Nombre de pays d’Europe ont appliqué des plans de rigueur et diminuent leurs dépenses. Donc, les exportations de l’Allemagne en Europe diminuent. CQFD. C’est une espèce d’histoire de l’arroseur arrosé. Peu importera les crispations de Madame Merkel. Si le chiffre d’affaires à l’exportation des entreprises allemandes diminue, les recettes fiscales baisseront, le chômage augmentera… etc.

Les pauvres n’achètent pas. Il faudra bien injecter, d’une façon ou d’une autre, des liquidités dans l’économie européenne. On aurait pu le faire plus tôt et l’on aurait évité bien des souffrances.

1081 – 27/10/2014
Notes d’économie politique n°94

Une politique désordonnée

Valls desordonneManuel Valls et sa bande donnent le sentiment que procure la vue d’un gamin agité qui tape des poings et des pieds dans tous les sens. Les voici avançant avec un certain nombre de mesurettes dans un sens ou dans l’autre seon le sens du vent. Les routiers et les bonnets rouges s’agitent. On retire l’écotaxe. Va-t-on prendre le risque de voir des centaines de camions paralyser les routes ? Les poids lourds continueront à polluer et embouteiller l’autoroute sur la rive gauche du Rhin, en Alsace. On remplace par une taxe de 4 centimes sur le gas-oil à laquelle les camions étrangers pourront éviter en se servant à l’étranger.

Les radicaux de gauche piaillent. On leur accorde quelques machins et surtout on leur promet qu’on ne fera pas disparaître les départements ruraux où ils ont tant de conseillers élus.

On va se refaire sur les allocations familiales. Il fera bon, pour un couplede gagner 5999 €. Car à 6000, allocations divisées par deux. Mais les familles ne paralyseront pas les routes.

Au final, on va se retrouver avec un budget plein de mesurettes et d’exceptions qui le rendront incompréhensible, un budget bricolé, surtout, sans vision ordonnée, et qui épargne toujours les gros coupables qui portent le nom de « banques » ou autres sociétés du CAC.

Pitoyable !

1079 – 18/10/2014

On me dit que je n’écris plus

On me dit que je n’écris plus. C’est vrai. Et, à part l’intense haine comme celle que génère en moi l’immondice dont il est question ci-dessous, je n’ai plus rien à dire. Ou plutôt trop. La politique intérieure de la France est tombée dans un tel état de délabrement que j’en reste sans voix. Et même si je faisais l’effort d’écrire quelque chose, ce serait tous les jours pareil. Hollande et Valls pissent tous les jours sur les électeurs qui les ont mis là où ils sont. Le peuple pourrait leur contrepisser dessus. Mais comme ce troupeau bêlant ne trouve même pas la force ou le courage de lever le poing, que puis-je faire de mieux.

Tout le monde attend les prochaines élections et le retour du pire…

Quo usque tandem abutere, Hollandus, patientia nostra?

1078 – 12/10/2014

Le prix Nobel de la Guerre

Au fond, on devrait aussi décerner un prix Nobel de la guerre. Pour désigner le plus salaud et le plus dégueulasse de l’année. On me dira que ce ne sera pas très difficile. C’est vrai. Après le Poutine et le Bachar… Mais cette année, il y en a un qui dépasse tout le monde. AbuBakrAbou Bakr al-Baghdadi au nom de qui ses « fidèles » décapitent, non égorgent des hommes comme des moutons. Tous les jours on rapporte les saloperies commises en son nom. C’est à vomir !

Ce type mériterait une fatwa.

Malgré mon opposition naturelle à la peine de mort, je crois que je danserai de joie le jour où il sera, à son tour, égorgé après avoir été supplicié, et quand je dis supplicié, je pense à des trucs comme au Moyen Age (Voir), devant les caméras du monde entier.

1077 – 12/10/2014