Archive dans 1 juillet 2009

C’était promis : La Princesse de Clèves en Croate

The veličanstvenost i junaštvo nije pojavio u Francuskoj, s tim da je zadnji sjaj godina kraljevanja Henry drugom. To je bio naočit princ, dobro učinio i ljubav, iako je njegova strast za Diane de Poitiers, vojvotkinja od Valentinois bi počela bilo je više od dvadeset godina, to je bio ne manje nasilan, a ne pružiti dokaze manje jasna.
Kao što je on uspio u svemu krasno vježbe za tijelo, to je bio jedan od njegovih najvećih rada. Oni su cijeli dan lov stranke i dlana, baleta, utrka zazvoni, ili slične zabave; boje i figure Madame de Valentinois naizgled svugdje, i činilo se s sve prilagodbe koje mogao Mlle de la Marck, njegova unuka, koji je ženiti se.
Prisutnost Kraljice Dozvoljeno vlastitu. The Princess bio lijep, premda je proveo prve mladosti, ona svidjela veličina, veličanstvenost i užitaka. Kralj je imao za ženu kad je on još vojvoda od Orleansa, a on je bio najstariji nasljednik, koji je umro na Tournon knez da njegova rođenja i njegove velike kvalitete da ispune dostojno mjesto kralja Francoisa I., njegova oca.
Raspoloženi za ambiciozne kraljice mu veliku mekoću kraljem, činilo se da je ne trpi kažnjavanje kraljevskog privitak na vojvotkinja od Valentinois, i ona je pokazala nema ljubomoru, ali on je bio tako dubok prikrivanje koje je bilo teško suditi njihove osjećaje, i politike potrebne za pristup i vojvotkinja od osobe, kako bi se pristup kralju.
Knez ljubio trgovina ženama, čak i one on nije ljubav to je ostao cijeli dan u kraljicu u krugu, gdje je sve ono što je bio ljepši i bolji, jedan i drugi spol, ne biti. Sud nikada nije imao toliko mnogo prekrasnih ljudi i ljudi krasno dobro učinio, i činilo se da je priroda imala zadovoljstvo u stavljanje daje ljepši u najvećih u princeze, a najveći knezovima.
Gospođa Elizabeth Francuske, koja je bila u Kraljici Španjolska, počeše činiti jedan iznenađujući duha i neusporediv ljepotu, da je ona bila tako katastrofalne. Marije Stuart, kraljica Škotske, koji je došao da se udaju M. le francuski prestolonasljednik, i zvalo Kraljice dauphine bila savršena osoba za um i tijelo, što je visok da je sud Francuske, ga je uzeo svu uljudnost, i ona je rođena s takvim odredbama za sve lijepe stvari koje, unatoč mladosti, ona je volio i poznavao bolje nego itko. Kraljica, njegova maćeha, a Madame, sestra kralja, i volio je stih, komedija i glazbe. Okus koji kralj Franjo je imao prvi za poeziju i književnost je još uvijek u Francuskoj i kralj, njegov sin, koji voli tijelo vježbama, sve užitke bili na sudu, ali ono što je napravio ovaj prekrasan i dvorište veličanstven je beskonacan broj knezovi i plemići izuzetne sposobnosti. Oni koji su bili ću odrediti na različite načine, od uresa i divljenje svojih stoljeća. Kralj Navarra crtala poštovanje prema svima Veličanstvom njegov čin i onaj koji se pojavio u njegovoj osobi.

 

Trad. Google

L’évaluation des université françaises ou la grande ânerie : 2- la « bibliométrie »

ane.1246443533.jpgLa mode est à l’évaluation des universités. Je ne m’étendrai pas sur les raisons, dont certaines sont légitimes, notamment du point de vue des étudiants qui recherchent la meilleure formation (ou du moins ceux qui ne s’inscrivent pas sans trop savoir pourquoi).
Évaluons les universités, donc.
Mais comment ?
La seconde méthode dans laquelle nombreux sont ceux qui s’y vautrent consiste à dire qu’une université de qualité est celle qui a de bons enseignants-chercheurs.
Et qu’est-ce qu’un bon enseignant-chercheur ?
Un bon enseignant-chercheur est un type qui publie de nombreux articles dans des revues scientifiques ayant un comité de lecture (sachant que les revues sont elles-mêmes évaluées et classées), d’une part, et dont le nom est fréquemment cité dans les publications d’autre part.
La bonne méthode consiste donc :
– A publier court car il serait stupide de publier en une fois ce qu’on peut publier en deux ou trois fois.
– A éviter comme la peste, tout ouvrage de synthèse dans lequel on prendra le temps de peser, de façon aussi exhaustive, dialectique et sincère que possible, théories, arguments, complémentaires ou contradictoires, de ces travaux de l’esprit qu’on nommait autrefois thèse de doctorat, de ces « sommes » où l’on passait des années à réunir nombre de travaux pour le plus grand bien des lecteurs futurs.
– A éviter, bien sûr, d’écrire des livres : ceci rapporte de temps à autres quelques maigres droits d’auteur, mais ne compte pas lourd dans le palmarès. Sont à déconseiller notamment tous ces ouvrages introductifs ou tous ces manuels qui apporteraient un peu d’aide aux étudiants. Le rôle des enseignants chercheurs n’est pas d’écrire des livres pour les étudiants ! C’est clair !
– A publier à plusieurs : je te cosigne tu me cosignes par la barbichette.
– Dans la mesure où l’on n’a rien de très original à dire, il est préférable d’écrire des choses atypiques voire fausses (si vous trouvez une revue pour le faire), et vous trouverez beaucoup de gens pour vous citer en disant que vous avez tort.
– Il peut être bon, aussi, de s’entre-citer les uns les autres, bien sûr, voire de ce citer soi-même.
– Les plus chanceux auront un homonyme productif.
– Naturellement, comme tout est suspendu à l’avis d’un comité de lecture, on a tout intérêt à plaire aux membres de ce comité qui se constitue généralement par cooptation. Il peut être bon de pratiquer la bassesse et la servilité. Le nec plus ultra est de faire partie de ce comité !
– On évitera soigneusement toute pensée ou toute conclusion novatrice risquant de heurter le conservatisme de nombre de ces comités.
Toutes ces contraintes posées, la liste des grands chercheurs qui nous ont précédé risque de ne pas être longue.

 

P.S. Que mes collègues m’excusent, j’ai probablement oublié deux ou trois ou quatre grosses ficelles. La perversion des systèmes pervers est sans limite. J’espère que beaucoup me citeront pour dire que je suis un crétin, mais, malheureusement, lemonde.fr n’est pas une revue scientifique de catégorie A.

 

Chroniques des abonnés du Monde – 18/06/2009

L’évaluation des universités françaises ou la grande ânerie : 1- L’évaluation pédagogique

ane.1246443533.jpgLa mode est à l’évaluation des universités. Je ne m’étendrai pas sur les raisons, dont certaines sont légitimes, notamment du point de vue des étudiants qui recherchent la meilleure formation (ou du moins ceux qui ne s’inscrivent pas sans trop savoir pourquoi).
Évaluons les universités, donc.
Mais comment ?
La première méthode consisterait à calculer, naturellement, des taux de réussite. Plus il y aurait de reçus, pourrait-on croire, et plus l’université serait de bonne qualité. Oui, mais ! Peut-on imaginer que le recrutement de Paris VIII Saint Denis est le même que celui de Paris I (Panthéon-Sorbonne) ? Évidemment non ! Le résultat serait biaisé. On pourrait dire, alors, que les universités les meilleures seraient plutôt celles qui parviennent à hisser le plus grand nombre d’étudiants, quel que soit le recrutement socio-culturel et socio-économique des inscrits. Mais comment mesurer cela ? Difficile d’évaluer un différentiel ou un progrès à la place de résultats bruts et sommaires.
Et puis, il y a aussi des différences qui tiennent aux spécialités et aux étudiants eux-mêmes. Certaines spécialités attirent des grands nombres où se mélangent toutes sections de baccalauréat. D’autres, au contraire, n’ont d’attrait que pour une faible minorité. On prendra le cas des mathématiques. Il est évident que l’on trouvera un meilleur taux de réussite dans une population de titulaires d’un bac S ayant choisi une discipline réputée difficile. On peut aussi bien faire le même raisonnement pour le grec ancien, par exemple.
D’un autre côté, il y a des disciplines plus « populaires » comme la Sociologie ou la Psychologie : ces disciplines drainent de larges populations dont le niveau initial est hétérogène en vertu de la règle que tout bachelier doit trouver une place en fac. Naturellement, on pourrait détourner certains vers d’autres disciplines. Mais vers quoi ? Vers la chimie moléculaire ? Autant les laisser là en essayant de limiter la casse.
Mais, dira-t-on, l’École des Psychologues Praticiens de la Faculté Catholique a un bien meilleur taux de réussite que l’Institut de Psychologie de Paris Descartes  Évidemment, on y pratique une sélection à l’entrée, comme dans toutes les boîtes privées. Facile alors d’avoir un bon taux de réussite. C’est comme HEC : si tous les bacheliers pouvaient s’y inscrire, il y aurait une drôle de casse ! Réciproquement, une université pourrait décider de recevoir 90% des candidats aux examens. Certes, elle aurait un fort taux de réussite, mais pourrait-on, pour autant, estimer que la formation est de bonne qualité.
Alors, on pourrait avoir des universités compétitives qui feraient toutes une bonne sélection à l’entrée, comme Paris-Dauphine ou les grandes écoles. On pourrait aussi y demander des frais d’inscription bien gras, tant qu’à faire. Voilà une proposition que plaira fort à nos ministre de l’éducation qui adorent voir des dizaines de milliers d’étudiants dans la rue !

Chroniques des abonnés du Monde – 18/06/2009

Tu souffriras ! A quand l’Al Capone du dextro !

douleur.1246439448.jpgJe rencontre une femme qui sort de la visite chez son médecin.

On ne lui a plus prescrit de dextropropoxyphène.

On la bourre de paracetamol dont les limites sont connues.

Tu vivras dans la douleur !

De petits malins vont en vendre sur Internet. Avec le Viagra Demesdeux, on trouvera bien du Di-Antalvic Demesarpions. Ce qu’il contiendra n’est naturellement pas garanti.

C’est fou comme il y a beaucoup de gens qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez crotté. Toute prohibition entraîne forcément un commerce illicite, dangereux et onéreux pour les usagers. A quand l’Al Capone du Dextro ?

Yemenia Air : Le fric volant continue à tuer. Viareggio : le fric roulant continue à tuer

explotrain.1246438732.jpgIl y a une question principale : pourquoi les passagers à destination de Moroni ont-il dû changer d’avion à Sanaa ?

Et la réponse est : pour des raisons économiques. Ou bien Yemenia Air ne pouvant faire atterrir ses avions poubelles à Roissy a décidé de faire effectuer la fin du voyage dans ce truc volant tant bien que mal qui coûtait moins cher à faire voler. Ou bien, tout simplement, il s’agissait d’une correspondance « normale » (ce qui n’a pourtant pas l’air d’être le cas) où l’on utilisait un étron volant. Dans tous les cas de figure, il s’agissait de gagner du fric.

Il serait bon, en cette occasion de faire un peu le point sur cette question. On notera que, lors de l’accident en août dernier d’un avion de Spanair , on avait évoqué une politique de réduction des coûts. Dans le dernier accident d’Air France, on a évoqué une lenteur dans le remplacement de ces sondes dont on savait pertinemment qu’elles présentaient des défauts.

On n’a pas dit grand chose de l’accident de chemin de fer de Viareggio, en raison de la morbide concurrence  de l’accident de Yemena Air. Là aussi, on évoque une politique de réduction des coûts de l’entretien des voies ferrées dans un contexte de privatisation. L’ex British Railways, privatisée par la dangereuse dogmatique que l’on sait, avait pourtant montré les limites de la chose qu’on peut résumer comme : là où il y a de l’argent à gagner, il n’y a pas de sécurité.

C’est le devoir des états d’assurer la sécurité physique des citoyens. Ceci n’est pas compatible avec la privatisation des services publics. Bientôt GDF-Suez fera exploser ses conduites de gaz faute d’un entretien suffisant et les lignes électriques d’ERDF nous tomberont sur la gueule. En nationalisant les services publics après la dernière guerre, le gouvernement d’alors ne faisait que son devoir. On notera que, sur ce point, un certain Charles de Gaulle n’était pas en désaccord avec les communistes. Il a d’ailleurs, aux débuts de la Vème république, bien usé du caractère national de certaines entreprises. Aucun Concorde ne s’est cassé la gueule, en ces temps-là !

Un jour, on va crier « Vive de Gaulle » . On est tombé bien bas !