Diminution du nombre de fonctionnaires, augmentation des impôts et autres fadaises

Diminution du nombre de fonctionnaires, augmentation des impôts et autres fadaises

Diminuer le nombre de fonctionnaires ? Pourquoi pas. Personne n’osera nier que, dans certains secteurs de la fonction publique, ils sont peu occupés ou occupés à des tâches inutiles et stupides qu’il serait bon de réformer.
Mais…
Quand on ne renouvelle pas complètement les fonctionnaires partant à la retraite on diminue l’embauche. Donc, on augmente le chômage. Chômage qu’il faudra bien indemniser directement ou par le biais du RSA ou autres formules. C’est un serpent qui se mord la queue.
Quand un fonctionnaire part à la retraite, il faut, bien sûr lui payer sa pension. Le « bénéfice » n’est donc pas si grand.
Quand on effectue des ponctions (impôts, CSG, TVA) sur les revenus des salariés, on produit nécessairement une baisse du pouvoir d’achat. La consommation diminue. Le chiffre d’affaire des entreprises baisse, d’où licenciements et tutti quanti. C’est encore un serpent qui se mord la queue.
En résumé, et les exemples grecs et espagnols sont là pour le démontrer si c’était nécessaire que la diminution des dépenses ou l’augmentation des recettes de l’état produit un effet tout à fait pernicieux. Toutes ces mesures n’ont que des effets pervers.
Comment faire alors ? Voilà la question !
Il faut empêcher l’argent de partir à l’étranger ou le prendre là où il est ou en fabriquer ou ne pas rembourser ses dettes. Robin des Bois ne s’embarrassait guère de la loi et de l’ordre pour taxer les riches au bénéfice des pauvres. Quant à fabriquer de l’argent, qui empêche la Banque de France de créer de la monnaie en imprimant en douce des billets voire en payant des chèques sans provisions par de simples jeux d’écritures dans une comptabilité sans contrepartie. On peut aussi payer ses dettes avec des chèques en bois qu’on honorera cependant. Tout le monde n’a pas besoin d’être au courant.
Il y a des méthodes simples: je nous pouvons faire à l’ordre du Trésor Public des chèques d’un million d’euros, sur une banque qui n’existe pas. Le Trésor n’aura qu’à porter au crédit sans autre forme de procès. Parce que, quand on est au sommet de la pyramide, comme l’est la Banque de France, on peut bien faire ce qu’on veu. Dans la plus grande discrétion… Bien sûr.
Nos gouvernants sont vraiment très bêtes. Un petit stage chez Al Capone leur ferait du bien.

Bakounine