Roybon : les zadistes crétins qui ruinent leur cause

Roybon : les zadistes crétins qui ruinent leur cause

Au commencement était le projet de Notre Dame des Landes. Résistance légitime : le trafic de l’aéroport est à peine supérieur à celui de Beauvais. Impact environnement très fort. Destruction de terres agricoles et d’une partie significative de la Grande Brière. Tout pour plaire quoi !

Sivens : Le cas du barrage de Sivens est un peu différent. L’impact environnemental est moins lourd que pour l’aéroport de ND des Landes. Il n’y a pas destruction de terres agricoles. Au contraire, il s’agit d’irriguer. En vrai, il s’agit de construire une retenue comme on en a construit depuis toujours pour l’irrigation. Se pose cependant la question de la taille de l’ouvrage. Se pose aussi la question du nombre de bénéficiaires qui vont profiter d’un investissement public sans contrepartie.

Le Center Parc de Roybon : L’impact environnemental est quasi nul : 0,4% de la forêt de Chambarrans !
Arrêtons-nous un instant dans cette forêt. Cette forêt est très dispersée, coupée ici et là de plus ou moins grandes clairières et de vallons qui ne sont pas boisés. L’agriculture y tient une petite place : uniquement de l’élevage au fond des combes. Dans la forêt qui s’est installée sur les hauteurs, les chevreuils sont en nombre excessif depuis que les chasseurs ont réintroduit l’espèce pour le plaisir de tuer, lesquels chevreuils descendent jusque dans la vallée de l’Isère pour manger le maïs. Il y a aussi les sangliers et quelques daims.
En langue vernaculaire locale, Chambarrans veut dire « champs bons à rien ». Ces terres, si l’on peut appeler cela terre, sont formées avec de la moraine, c’est-à-dire des cailloux ronds de torrents sous glaciaires et d’une glaise imperméable. On peut trouver, évidemment, du sable en certains endroits. Il n’y a pas de nappe phréatique. L’eau circule sous la petite couche d’humus et la glaise dans des écoulements actifs en période de pluie. Comme le sol est imperméable, quand il pleut c’est un bourbier. Et, pour peu que l’été soit sec, le sol l’est aussi et les oiseaux sont partis. Les agriculteurs locaux ont construit des retenues pour disposer d’eau toute l’année. A vrai dire, cette terre ne vaut pas tripette.

Et je sais de quoi je parle, j’en possède un hectare et je vous invite à creuser un trou, pour planter un arbre, par exemple. La couche d’humus, tendre, ne dépasse pas 20 centimètres.

La région ne possède aucune zone touristique, sauf Saint Antoine. Disons 3 visiteurs par jour de soleil au mois d’août.

Sachant les engagements que Pierre et Vacances a pris, notamment en matière de traitement de l’eau, il faudrait être complètement crétin pour s’opposer à un projet ayant un aussi faible impact environnemental et qui va permettre la création de 700 emplois.

Malheureusement, il y a toujours des crétins. Partout…

1088 – 11/12/2014

Bakounine