Hollande : une campagne à la Jospin

Hollande : une campagne à la Jospin

Je dois bien l’avouer. Hollande m’ennuie. Il m’ennuie à un point que je ne saurai dire. C’est comme Jospin. Jospin m’ennuyait à en mourir avec sa campagne à la Robespierre et le trou du cul serré. Hollande pourrait-il me proposer le poste de Premier Ministre, je crois bien qu’il m’ennuierait encore.

A quoi cela peut-il tenir ? Sans doute aux généralités qu’il profère : progrès, justice, rassembler. Ah « rassembler ». Ce leitmotiv de tous les paris politiques. Quand ils profèrent « rassembler », je vois un troupeau de moutons qui vont se faire tondre la laine sur le dos. C’est tout creux. Ils sont tous tout creux.
La dernière fois, c’était vachement plus excitant quand Nicolas et Ségolène s’amenaient avec une idée par jour. Là, c’est vase plate.
En plus, il y a quelque chose d’extravagant à voir que le candidat du Parti Socialiste est l’ex de la dernière candidate. Après l’autre qui divorce une fois élu pour épouser celle que vous savez qui n’a pas été économe en amants… L’alcôve présidentielle est curieusement pourvue.
Enfin, et c’est assez grave, Hollande est un aussi piètre orateur. Que dis-je ? C’est un orateur nul. Ses discours sont d’un plat ! Je ne sais pas qui les écrit, mais il ferait bien d’en changer. Quant à sa voix, elle est effroyable. C’est une voix de fausset, à gorge enrhumée, mal placée, mal tenue. Mal tout. L’horreur oratoire. Comment croire un type qui a cette voix-la ?

Bakounine