D’où vient Daech, sinon du capitalisme et du libéralisme ?

D’où vient Daech, sinon du capitalisme et du libéralisme ?

Tout au long de l’histoire, furent, sous diverses formes, les révoltes des Gueux. Et il n’est pas étonnant de retrouver aujourd’hui encore des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants, laissés pour compte dans les fossés du développement économique.
La terre s’enrichit par les découvertes des hommes et des femmes dans l’univers industriel, dans les progrès de l’agro-alimentaire, de la santé, de la culture. L’humanité s’enrichit dangereusement en manipulant l’atome ou en exploitant ses ressources fossiles.
L’humanité pourrait être plus heureuse que jamais.
Mais voici qu’on a décidé d’être libéral, qu’il y ait des plus forts et des plus faibles. Et voici qu’on a empilé le libéralisme sous plusieurs couches qu’ont a laisser se concentré entre les mains de quelques uns. En 2016, on projette que 1% de la population mondiale devrait concentrer plus de la moitié de la richesse de la terre.
Combien est-il facile alors de s’adonner si l’on est esprit faible à suivre tel gourou de telle religion, ou de tel parti, l’esprit alors enfumé de la haine autres, d’autant plus que la lutte es classes a fait long trahie qu’elle fut par des meneurs sans vertu.
Ceci prit la forme des révoltes des Gueux, des jacqueries, puis des révolutions si souvent écrasées, des fascismes, des révoltes sandinistes ou guévaristes. Et ce fut aussi bien Lénine ou les gouvernements sud-africains tirant sur la foule.
Daech a une religion, la Charia, une administration, prend soin des pauvres, pourvu qu’ils respectent la loi et mène la guerre aux puissances de l’argent.

1190 – 01/03/201e

Notes d’économie politique n°99

Bakounine