Caporal Vals : « je ne veux voir qu’une seule tête »

Caporal Vals : « je ne veux voir qu’une seule tête »

Valls voudrait que tous députés votent en faveur de sa déclaration de politique générale. A quoi sert alors d’avoir plusieurs députés socialistes. Un seul suffirait et cela coûterait beaucoup moins cher.

HeilVallsAinsi vouloir faire voter, c’est croire ou faire croire qu’il n’y a qu’une politique possible. La sienne. Sur quelles études s’appuie-t-il ? On ne sait. Sur quelle théorie économique ? Il n’en sait rien lui-même. L’a-t-on vu, ne serait-ce qu’une seule fois prendre la peine de débattre de toute politique keynésienne, punique celle qu’il propose en est à l’opposé ? Comme un grand nombre de politiques, la majorité, je le crains, Valls est ignorant de l’économie. Il n’y a qu’une seule politique, déclare-t-il : celle-là. Pourquoi ? Qu’il le démontre ? Sûrement, il ne sait pas pourquoi.

Il est là, il sera là, à doser les mesures, les demi-mesures, les quart de mesures dans un empilement législatif et réglementaire foutraque. Il veut « redresser le pays ». Quelle formule ! Je prédis un futur bordélissime, sans autre visée générale que les rumeurs ou les sondages du moment, et pourvu que cela lui donne quelque chance d’être un jour président. Tout cela, en essayant de faire bouger une économie libérale que l’état a renoncé à diriger tout en cachant que la dette augmente pendant que les revenus de l’état baissent, faute d’activité.

Valls ne semble pas s’inquiéter que les écologistes et le parti de gauche aient quitté son bateau.

Mais pour les socialistes, il ne veut voir qu’une seule tête. Comme si l’unanimité faisait fonction de projet pertinent pour le sujet.

L’autre jour, sans rire, je l’ai entendu, je ne sais plus où. Sa voix était sèche et saccadée. Sans rire, je me suis mis à penser qu’il parlait comme Adolf. Sans rire, c’est ce qui m’est venu à l’esprit…

Notes d’économie politique n°93
1075 – 09/09/2014

Bakounine

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Gavroche Publié le14h54 - 20 septembre 2014

Les principes keynésiens se lesquels se reposent l’efficacité de la relance budgétaire ne sont pas vérifier. Nul ne conteste aujourd’hui que nous vivons dans une économie ouverte, or pour être efficace, une politique de relance budgétaire doit être faite au sein d’une économie fermée.

Dans ce contexte, la question qui se pose, est plutôt de déterminer s’il existe un marché suffisamment fermé pour y concentrer l’effort budgétaire. Ce pourrait être le cas de l’Europe, mais une autre voie a été choisie. Supposons cependant que cela puisse être le cas. Certains envisagent que la transition énergétique fait partie des possibilités, je ne suis pas de ceux-là. D’autres s’inscrivent dans une relance de l’action sociale puisqu’elle a le mérite d’être une activité de proximité, mais cela signifierait de remettre en cause notre système social.

Partons du principe que ce marché existe et qu’il apporte aux salariés qui y contribuent un surcroît de revenu. Qu’en feront-ils ? L’utiliseront ils pour consommer comme le prétends Keynes ou au contraire vont-ils épargner comme le suggère Friedeman ?

Allons jusqu’à dire que ce surcroit de revenu sera totalement injecté en consommation. Encore faut il que ce secteur d’activité soit suffisamment pesant pour que cela ait une incidence sur l’économie du pays.

Intervient alors la seconde critique du modèle keynésien : l’inflation ! Une inflation qui, alors, trouverait sa cause dans un secteur précis de l’économie et qui provoquerait un effet ciseau entre les personnes qui dépendent de ce secteur d’activité et les autres.
Supposons que nous soyons capables de la maitriser, nous devrions faire face rapidement à une dette importante.

Et bien ce modèle existe, c’est notre quotidien, et ce marché « protégé » c’est la fonction publique qui contribue pour prêt du tiers à la consommation finale de notre pays.

Voici sans doute pourquoi Valls n’envisage pas de politique Keynésienne sans qu’elle soit concertée sur l’ensemble de l’Europe.