Catégorie dans 01-Un monde plein de trous

Jour de deuil pour le socialisme français

 

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Voici que le Parti Socialiste est atteint par le consensus. Le consensus sur un Premier Secrétaire ? Point. Le consensus est sur l’abandon des valeurs centrales du socialisme qui sont la voie révolutionnaire, le rejet du capitalisme, du libéralisme et de l’économie de marché. On dira qu’il en était ainsi depuis déjà longtemps et que Guy Mollet ou François Mitterrand n’étaient pas des adeptes du « Grand soir ». Il est vrai. Mais les bases de l’idéologie n’en avaient pas été, pour autant, répudiées. On pouvait composer, stratégiquement, avec le capitalisme. On n’était pas, pour autant, obliger de l’aimer.

Qu’est-ce qu’un Part Socialiste qui accepte l’économie de marché dont on sait bien qu’elle est le ferment de la maltraitance des ouvriers et des employés ? En son nom, il devra accepter les délocalisations, les fermetures d’usine pour accroître le profit. Il n’aura plus qu’à inventer allocations de chômage, aides et bonnes oeuvres. Il a oublié que la dignité de la gauche ne consiste pas à indemniser les chômeurs, mais offrir à chaque citoyen qui le désire, la dignité d’un travail à la mesure de son engagement et de son courage pour lui permettre de vivre et d’avoir une famille dans des conditions suffisantes. Les « dirigeants » pourront toujours s’exciter quand Sarkozy citera Jaurès. Ils n’auront pas plus de légitimité à le faire. Voici des hommes et des femmes à l’image de leur parti, bourgeois aisés et bien aise de l’être qui parlent du peuple comme les dames patronnesses. Et voici le trio ou le quatuor et le quintette – ou le je ne sais plus quoi tant ils sont nombreux à vouloir se hausser du col et ne penser qu’à « ça » – en oublie ce pour quoi ils ont été mandatés par leurs électeurs qu’ils viennent de trahir.

Jusqu’à ce jour, la reconnaissance statutaire des principes fondateurs du Socialisme constituait une ligne rouge qui pouvait servir à empêcher les dérives. Aujourd’hui, cette frontière n’est plus. Bayrou va pouvoir entrer au P.S. !

L’Irlande dit « non »

Comme il est certain que les Irlandais n’ont pas voté « non » juste pour enquiquiner Sarkozy, il doit y avoir évidemment d’autres raisons. Des raisons qui semblent échapper à beaucoup de commentateurs de l’évènement qui se désolent qu’un pays qui a tant bénéficié de la Communauté Européenne puissent produire un tel vote. Et pourtant, ce résultat est bien celui-là, malgré toutes les pressions qui ont était faite sur les électeurs au point qu’il a dû falloir une certaine dose de courage pour résister.

Et l’on constate que lorsqu’on donne la parole aux électeurs, ils ne sont pas d’accord avec le traité, quelle qu’en soit la forme.

Pas d’accord avec qui, avec quoi ?

Les électeurs, notamment dans les milieux « populaires » ne sont pas d’accord avec la poussée des hommes politiques qi veulent les emmener vers une Europe dont ils ne veulent pas. Cette Europe s’est déjà montrée technocrate et froide, prenant ses décisions sur de nombreux sujets sans que les habitants aient été consultés. Voyons l’exemple des quotas de pêche qui, même s’ils sont justifiés, ont été décidés la-haut à Bruxelles, sans que les pêcheurs aient le moindre sentiment d’avoir été associés à la décision. De même pour les dérégulations permettant aux travailleurs de voir arriver dans leur pays des concurrents réel ou supposés tels (voir l’exemple des plombiers polonais). C’est devenu criant, avec l’adhésion précipitée de certaines mations de l’ancien bloc de l’Est. Ce n’est pas dire qu’il ne fallait pas s’ouvrir. Bien sûr qu’il le fait, mais à petits pas. Quel intérêt d’intégrer totalement et sans réserves la Roumanie quand la Grande Bretagne ne l’est pas encore complètement et campe sur des positions nationalistes ?

C’est une Europe froide, centrée sur l’économique et le profit, livrée au libéralisme et au capitalisme sauvage et incapable de faire face au n’importe- quoi- pourvu- que- cela- produise- du- fric mondial. Les technocrates ne comprennent pas que les citoyens n’ont que faire de la libre concurrence. Ils attendent des gouvernants qu’ils les protègent ce que seule une économie administrée peut faire. Ils attendent justement des états ou des institutions qu’ils aient un rôle régulateur.

Le Traité Constitutionnel était déjà incompréhensible. J’ai dit, il y a quelques mois, que ce n’était pas une Constitution, mais un concordat de notaires. Et nombre d’électeurs français qui ont voté « oui » ne l’avaient même pas lu et s’en sont remis à ce que les politiques avaient dit. Et dès qu’on commençait à faire l’effort de le lire, on se rendait bien compte de ce qu’il était pour l’essentiel: des règles de partage du butin. On a fait croire que le Traité de Lisbonne était simplifié. En quoi ? Qu’y avait-il de véritablement différent ? Personne n’a pris la peine de l’expliquer, sans doute parce c’était inexplicable.

Les peuples d’Europe ne veulent pas d’un concordat de notaires, pas plus que d’un traité économique. Ils veulent autre chose. Ils veulent une Europe qui ait un projet mondial qui se montre bien au dessus des mesquins intérêts de Washington et de Moscou. Ils ne veulent pas d’une Europe

 

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Ils veulent autre chose que le contre-coup de la crise des subprimes et la spéculation sur le pétrole. Ils veulent, conformément à l’histoire, une Europe sociale et humaniste qui ait pour objectif d’assurer une vie convenable à chacun et non point l’enrichissement ostensible et odieux de quelques uns.

Ils veulent tout ce que ces gouvernements valets du grand capital semblent incapables de leur offrir : des conditions de vie acceptable pour eux, leurs enfants, mais aussi pour tous les peuples du monde entier. C’est un chant que les politiques ne veulent pas entendre. C’est la raison de son refus d’organiser un deuxième référendum et d’opter pour la voie parlementaire. Et maintenant, il est comme tous ceux qui ont eu peur de la voix du peuple: il est bien avancé !

 

Comment organiser le mammouth (2)

Voilà qu’on parle de supprimer une année d’Institut Universitaire de Formation des Maîtres. On parle de remplacer la formation « pratique » dispensée à ce moment par une forme d’apprentissage sur le terrain avec une sorte de tutorat ou de coaching par un enseignant expérimenté.

D’abord, je dirai volontiers, que je suis de ceux qui ne s’accrocheront pas aux IUFM. Pour y avoir enseigné un peu, je n’y ai pas trouvé l’excellence que j’espérais. Toutefois, il se peut que mes expériences aient été mauvaises, que je sois mal tombé…

Je pourrai donc volontiers soutenir l’idée d’une formation pratique plus important sur le terrain avec l’accompagnement nécessaire. Mais…

Mais on pourrait dire que cela représente une lourde charge pour les maîtres en exercice. Ce que les syndicats ne manqueront pas, à juste titre de signaler.

Mais on pourrait aussi déclarer que le choix des tuteurs pose un véritable problème. Sur quel critère ? L’ancienneté, l’expérience ? Sans doute, mais c’est aussi risque de tomber sur des personnes rigides. Ou sclérosées. Ou épuisées.

A vrai dire, il faudrait que ce tutorat soit collectif. Que chaque année, chaque établissement scolaire reçoive un ou deux professeurs stagiaires et les accueille, les rassure, les aide.

Mais voilà ! Pour que ceci soit profitable, on imagine bien quelle conditions doivent exister dans la structure d’accueil. Il faut un lieu où les pratiques pédagogiques fassent l’objet d’échanges et d’analyses en commun. Voire de tentatives d’innovation ou d’expérience. Tout ce que peut faire une équipe pédagogique soudée dans une franche camaderie. Mieux encore, il faut des structures où l’on puisse examiner en commun les difficultés et les échecs : parler avec Untel qui s’est fait chahuter et l’aider à se relever de cet épisode humiliant dans une fraternité solide.

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Et alors là ! On sait bien ques profs ont une peur bleue de ne pouvoir tenir leur classe et que certains passent l’heure sans se retourner pour écrire au tableau de crainte qu’il se passe des choses redoutables derrière leur dos. On sait bien que le prof chahuté rase les murs et n’en parle à personne et que personne ne lui en parle.

Rares sont les établissements où existe une authentique et chaleureuse équipe éducative.

Et c’est pourtant ce qu’il faudra mettre en place pour accueillir les stagiaire de façon utile et productive.

Il y a donc un long chemin à parcourir.

Voir le N°1  

Sarkozy est en train de flinguer la république devant des socialistes impavides

Je ne voudrais pas refaire un cours sur l’équilibre des pouvoirs. Juste un commentaire.

La séparation entre les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire est le fondement de la république et de la démocratie.

Déjà, et depuis bien longtemps, l’équlibre entre le législatif et l’exécutif a pris des coups dans l’aile. L’initiative des lois appartient pour l’essentiel au gouvernement. L’ordre du jour de l’Assemblée Nationale est fixé par ce même gouvernement. Et c’est si vrai que les ministres viennent « défendre » leurs projets de loi devant les assemblées. Comme si les députés et les sénateurs n’étaient pas capables de proposer des lois. Pour le coup, les assemblées avec les majorités que l’on sait, se comportent globalement comme des chambres d’enregistrement. Certes, il y a de temps en temps des petits amendements d’humeur, mais c’est, il faut bien le reconnaître, totalement marginal.

Non content d’avoir asservi le pouvoir législatif depuis les origines de la Cinquième République, nos gouvernants et, au premier chef, le Président de la République, sont en train de s’atteler à l’asservissement du pouvoir judiciaire.

palaisjustice.1213307246.jpgLa première méthode est l’ambiance: « le juge qui a décidé cela devra payer« . on est loin de la règle du non commentaire des décisions de justice. Pire, il s’agit d’une menace. Or menacer des juges est tout à fait répréhensible. Mais de toute façon, après avoir proféré une telle ignoble phrase, le mal est fait. Un membre éminent du gouvernement influence désormais les décisions qu’on ne pourra pas prendre sans penser que, peut-être, faudra-t-il payer.

La deuxième méthode est la loi. Comme les juges doivent appliquer la loi, il suffit de les ficeler sans échappatoire. Ainsi va la loi sur les peines plancher en cas de récidive. Ainsi va, encore davantage, la loi permettant l’internement administratif après accomplissement de la peine pour des criminels jugés « dangereux » (je crois me souvenir que les staliniens pratiquaient beaucoup ce mode d’internement) : ainsi procéder, c’est, au final, décider que la peine, prononcée par des tribunaux légalement constitués, est insuffisante. C’est donc remettre en cause la décision de justice.

La troisième méthode, enfin, consiste à décapiter l’Ecole de la Magistrature. Au motif qu’un ou deux juges d’instruction ont lamentablement ficelé des dossiers, on donne des coups de hache. Quand on veut tuer son chien, on prétend qu’il a la rage ! Et, faisant mine de retirer la présidence du Conseil d’Administration de l’école au Président de la République, on réforme les statuts pour faire entrer une cohorte de non-magistrats qui seront nommés par le pouvoir.

Et, pendant ce temps, le Parti Socialiste, l’oeil rivé sur son congrès, ses archéo-leaders et sa prochaine défaite, se contentent de molles déclarations, quand il y en a, devant un peuple de gauche atterré !

L’U.I.M.M. s’est goinfrée d’argent public

guillotine.1212964872.jpgLe temps des nausées est revenu. Selon un article publié par Rue 89 et dont je vous conseille la lecture, l’Union des Industries Métallurgiques et Minières se serait emparée d’une grande proportion de fonds public destinés à la formation professionnelle en montant des dossiers de stagiaires fantômes. Avec ce que l’on sait ce temps-ci, il n’y aurait rien d’étonnant. Voilà des institutions qui se posent comme des références et qui ne rien de mieux qu’un syndicat de gangsters de Chicago.

On dira sans doute que la moralité publique est en baisse. J’aurais plutôt tendance à penser qu’il en a toujours été ainsi et que seule la presse lorsqu’elle n’est pas aux ordres et naturellement Internet font que ces affaires « sortent » plus facilement au grand jour. Et de me rouler par terre de rire quand on montre du doigts certains pays d’Afrique ou d’Asie. Les « puissants » de France ne valent guère mieux.

Parfois, bien qu’à mon corprs défendant, je me sens bien proche de Maximillien Robespierre et des Conventionnels épris de « vertu » qui appliquaient une excellente thérapeutique Place de la Révolution.

Les caisses sont vides, mais pas pour tout le monde

sarko-teeshirt.1212701437.jpgMon attention avait été attirée par un article paru sur Bakchich concernant les festivités qui vont accompagner la présidence française de l’Union Européenne. Et ces prédictions semblent avérées. Ces six mois seront meublés de manifestations diverses, rencontres, inaugurations et tutti quanti qui auront pour corollaire de nombreux frais d’organisation, de déplacements et de réception. Et l’on sait que, sur ce chapitre, Sarkozy et les Sarkoziens n’ont pas la main légère.

Il semblerait qu’il en soit de même pour tous ces trucs onéreux tels que voyages et réceptions des ministres et de leurs proches collaborateurs.

Sur ce sujet, nous sommes encore loin de la rupture.

Pas vierge le jour de son mariage

Pas vierge le jour de son mariage. Le Tribunal d’Instance de Trifouilly-les-Etrons a rendu un jugement qui risque de faire jurisprudence. Bientôt notre justice sera étouffée sous les plaintes des maris, et aussi des femmes, qui auront découvert au moment de la nuit de noces l’inconduite de leur conjoint.
– Ainsi, Monsieur Minable, vous déposez plainte contre madame, votre épouse, et demandez la dissolution du mariage, au motif que cette dernière n’était pas vierge.
– Oui, Monsieur le Juge.
– Apportez-vous la preuve de vos assertions ?
– Oui, Monsieur le Juge.
– Expliquez-vous.
– Et bien, Monsieur le Juge, au moment où je m’introduisis, je ne trouvais point la résistance attendue.
– Vous introduisîtes quoi ?
– Eh bien ma…, mon…, vous voyez bien ce que je veux dire.
– Non, Monsieur, je ne vois rien.
– Monsieur le Juge, quand on pénètre une femme vierge, avec son…, sa…, sa bite quoi.
– Je vous en prie, Monsieur, soyez poli dans ce tribunal. N’employez pas de mots vulgaires. Dites « verge » ou encore » pénis ».
– Bien Monsieur le Juge.
– Alors reprenez ! Et soyez bref et précis.
– Oui. Alors, en introduisant ma verge dans le… , dans la…, dans… la chatte…
– Vous voulez dire, Monsieur, que vous êtes zoophile ?
– Comment cela Monsieur le Juge ?
– Vous dites pénétrer une chatte…
– Je parle de la chatte de Madame.
– Ceci a un nom, Monsieur que vous choisirez en fonction de l’état d’avancement de votre besogne. Vous direz « en introduisant ma verge dans la vulve » ou bien si vous voulez suggérer que vous êtes plus avancé « en introduisant ma verge dans le vagin »…
– Bien je ne sais pas, Monsieur le Juge.
– C’est pourtant important. Car vous déclarez dans votre plainte avoir constaté qu’il n’y avait pas d’hymen. Le lieu est important.
– Bien oui, on sent bien quoi.
– Vous en aviez l’expérience ?
– Oui, Monsieur le Juge.
– Vous voulez dire que vous n’étiez pas vierge pour votre nuit de noces ?
– Certainement, Monsieur le Juge.
– Et vous n’êtes pas gêné par le fait que vous semblez exiger que votre femme le fût ? Vous trouvez cela normal ?
– Oui, Monsieur le Juge. Les hommes et les femmes, ce n’est pas la même chose.
– Mais si un homme dépucelle plus d’une femme, il y aura nécessairement des hommes qui n’en dépucelleront aucune. C’est statistique. Cela ne vous trouble pas ?
– Je ne comprends pas Monsieur le Juge. Un homme doit trouver sa femme vierge le jour de ses noces. Un point c’est tout !
– Bon, passons. Continuez.
– Et puis, il n’ y a pas eu de sang.
– Savez-vous qu’il est possible qu’il n’y en ait point ? Savez-vous aussi que l’usage de certaines serviettes hygiéniques peu distendre l’hymen ?
– Je ne comprends rien à tout cela. Ce qui doit être est que je doive percer une résistance qu’il doit y avoir de la douleur et du sang.
– Je vois… Telle que vous décrivez la chose, il est probable que Madame n’éprouve point de jouissance lors de la copulation.
– Mais, Monsieur le Juge, la jouissance des femmes est dans leur soumission à leur maître.
– Je vois. Je vois. Mais êtes vous bien certain que vous aviez la taille ?
– Je ne comprends pas Monsieur le Juge.
– Il es peut que votre pénis soit petit et passe comme cela dans un orifice naturellement assez large pour qu’il n’y ait point de résistance. Vous n’avez pas produit d’expertise. Et de toute façon celle-ci n’aurait rien prouvé car nous ne pouvons savoir quel était votre état d’excitation à ce moment là.
– Il était très fort, Monsieur le Juge.
– C’est vous qui le dites. Et puis, n’avez-vous pas malencontreusement abimé l’hymen de Madame par des attouchements préliminaires ?
– Monsieur le Juge, quand on déflore sa femme, le soir de la nuit de noces, il n’y a pas lieu, comme vous le dites, à préliminaires. L’attente du seigneur et maître doit suffire. Sinon c’est que la femme a déjà l’expérience du mâle et c’est donc une putain.
– Je vois que votre point de vue est bien déterminé et peu nuancé.
– Il n’y a pas de nuances. Voilà des jours que les fiancés se sont attendus. L’impatience est très forte. La femme s’allonge immédiatement et s’offre  à son mari qui sans attendre, relève sa robe et la pénètre d’un bon coup de rein. On dit même que l’homme est si fortement tendu que son impatience ensemence la femme au premier instant.
– Et c’est ainsi que cela est arrivé ?
– Bien sûr que non ! Le fait de ne pas trouver ce que j’attendais  m’a tout de suite refroidi.
– Vous voulez dire que votre érection s’est trouvée… amollie ?
– Oui, Monsieur le Juge.
– Et ensuite, qu’avez-vous fait ?
– Je l’ai battue.
– Comment cela ?
– Oui, Monsieur le Juge. Je l’ai battue. Une femme qui trompe son mari mérite d’être battue.
– Mais elle ne vous avait pas trompé ?
– Mais si, puisqu’elle était allée avec un homme.
– Mais c’était avant.
– Oui, mais c’est pareil.
– Mais vous m’avez dit que vous étiez allé, vous-même, avec une femme avant ?
– Pas une seule, Monsieur le Juge. Plusieurs. Je suis un homme, un vrai.
– Et vous ne considérez pas que le fait, pour vous, d’être allé avec des femmes, constitue aussi une tromperie ?
– Bien sûr que non !
– Pourquoi cela ?
– Parce que je suis un homme. Ce n’est pas la même chose.
– L’aviez-vous dit à votre femme, que vous aviez eu des expériences.
– Ce n’est pas ma femme, Monsieur le Juge, c’est une prostituée.
– L’aviez-vous dit à Madame ?
– Certainement pas.
– Pourquoi ?
– Ce ne sont pas ses affaires.
– Donc vous demandez le divorce ?
– Non, Monsieur le Juge. Je demande l’annulation du mariage. J’ai été très humilié par cette découverte, au point que je n’ose presque plus sortir de chez moi.
– Je ne comprends pas.
– C’est très humiliant, Monsieur le Juge, de ne pas trouver sa femme vierge. On se moque de vous.
– Croyez vous ? Personne n’en aurait rien su.
– Et si ! Il y a l’homme avec qui elle est allée. Lui il aurait su et se serait moqué de moi.
– Et si elle avait été forcée ? Violée ?
– C’est pire encore.
– Comment cela.
– Une femme violée est une putain. Elle excite l’homme pour l’amener à avoir un rapport avec elle. Puis, après c’est facile de dire qu’on a été violée.
– Donc, pour vous, une femme violée ne pourra trouver à se marier normalement.
– Bien sûr que non. sauf avec des hommes de rien. Quel homme accepterait d’avoir des enfants avec une femme violée ?
– Ne croyez-vous pas que la révélation publique de la non virginité de Madame n’a pas été humiliant pour elle. Imaginez, dans sa famille…
– Dans sa famille ça a été très simple. J’ai dit à son père : « reprenez-là. Elle n’est pas vierge. J’ai été trompé ».
– Vous n’avez pas été gêné de dire tout cela en public ? Et la famille, et les amis, quand vous avez rendu les cadeaux de mariage ?
– Je n’ai pas rendu les cadeaux. Ils sont à moi.
– Vous avez dit à tout le monde qu’elle n’était pas vierge et gardé les cadeaux.
– Bien sûr. Les cadeaux, ce n’est pas pour la femme. C’est pour l’homme. C’est lui le chef de la famille.
– Et vous comptez vous marier à nouveau ?
– Certainement, Monsieur le Juge. Dès que vous aurez annulé mon mariage. Il y a une femme qui m’attend.
– Et vous savez qu’elle est vierge ?
– Tout à fait sûr. J’ai un certificat.
– D’un médecin ?
– Non, je ne voudrais pas qu’elle se montre à un médecin. C’est ma mère. Et sa mère était là
– J’imagine la scène. La jeune femme qui doit s’allonger après avoir retiré ses sous-vêtements et relevé sa robe sous les regards. Puis une femme étrangère qui introduit un, puis deux doigts dans son intimité, qui hésite et s’y repend tellement la jeune femme est tendue qu’on n’est pas certain que la résistance qu’on trouve ne soit pas liée à son angoisse. C’est parfait. Je vous félicite, Monsieur. Vous êtes un gentleman.

La population de la terre : il y a un problème

Quand j’étais à l’école élémentaire, dans les années 59, on m’apprenait que la terre était peuplée de 2 milliards d’habitants.

Maintenant, on me dit qu’il y a plus de 6 milliards, bientôt 7. Soit un triplement dans la vie d’un homme. Je me suis donc amusé à faire une projection linéaire pour le millénaire en cours, sur la base d’un triplement tous les 60 ans. Cela donne les résultats ci-dessous.

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Soit 86 millions de milliards d’être humains. Sans commentaires.

Puis je me suis amusé à faire la projection inverse, linéaire, avec une division par trois tous les soixante ans. Si ce modèle était vrai, il n’y aurait eu qu’un seul être humain sur terre en 748.

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Ce qui dit bien que depuis les origines de l’humanité, la progression a dû être quelque chose comme exponentielle. Mais alors quid de la période à venir.

Si vous voulez vous faire froid dans le dos, allez visiter ce site:
http://www.populationmondiale.com/

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