Archive dans 28 janvier 2008

Société Générale: Bouton s’excuse auprès des actionnaires et oublie les clients !

pagebouton.1201553064.JPGLa Société Générale n’est pas ruinée parce que Daniel Bouton s’est offert une page entière dans Le Monde daté du 26 janvier Dans cette « lettre aux actionnaires » qu’il n’a pas dû payer de sa poche, ce qui prouve que la Générale n’est pas encore au tapis, il explique, tout piteux, qu’il a découvert, comme cela, presque par hasard, le 18 janvier qu’un collaborateur avait forcé la dose sur les positions. Et que, pris de panique (ce qu’il n’avoue pas, lui Bouton), il a décidé de « déboucler » (que voilà un beau terme) la position entraînant une perte de 4,9 milliards d’euros.

Il dit qu’il a présenté sa démission, mais que celle-ci a été refusée (Ouf pour lui)

Il précise quand même que le dividende sera encore assez gras.

Belle lettre. Mais pas un mot pour les clients. Car, ce sont quand même ses clients qui font que la Société Générale existe et que ce sont sans doute toutes les petites ponctions malignes qu’il aura effectué sur les comptes qui auront sauvé la banque du tapis.

Monsieur Bouton, vous êtes un ingrat.

Trou de la « Générale », subprimes, swaps et autres joujoux financiers: le libéralisme débridé

socgen.1201514873.jpgIl y a encore des politiques pour vanter les atouts du libéralisme. Après les suppressions massives d’emplois et leurs transferts dans des pays où les gens sont payés au lance-pierre, voici maintenant la face numéro deux: les soit-disant « instruments » financiers qui ne sont, en réalité, que de superbes joujoux qui sont devenus tellement compliqués et alambiqués qu’ils devaient, un jour, péter à la gueule des joueurs. Voilà c’est fait. Et, au nom de la sacro-sainte règle capitaliste de la privatisation des profits et de la mutualisation des pertes, le peuple va être prié, indirectement s’entend, de se serrer la ceinture.

Il fut un temps, béni, où lever des capitaux en Bourse avait pour objectif de financer des entreprises industrielles. Ce temps est passé. On lève des capitaux pour faire joujou. Voyez comme c’est intéressant: nous allons faire un contrat selon lequel vous gagnerez 3% sur vos emprunts, jusqu’à ce que l’âge du capitaine soit égal au double de la valeur, exprimée en pouces pour la première tranche et en index pour la deuxième tranche, soit donc égal, dis-je au carré de la moyenne des longueurs des pénis des dirigeant mâles de ce monde, sachant que dans le cas où le dit dirigeant serait une dirigeante on prendrait le dixième du périmètre du tour de poitrine exprimé en kilomètres. Vous remarquerez la note complémentaire qui prévoit, en plus, que dans le cas où la production des pommes golden en France serait supérieure à la production des moules d’Espagne au Portugal, votre intérêt serait augmenté de la valeur de l’indice de croissance du marché des armes lourdes en Amérique du Sud. Mais si, par hasard, le Q.I. du Président des Etats Unis se révélait inférieur à 100, alors vous perdrez tout.

Et c’est ce qui vient de se produire.

Malgré des injections répétées de jus de citrouille pour lui faire élargir le cerveau, rien n’y a fait. Le Q.I. en question, après avoir été mesuré à 10,00001 par la CIA, se révèle dans les contre-mesures effectuées par un laboratoire indépendant ne pouvoir dépasser, quelque soit le test, la fatidique note de 70.

Ainsi va le poker mondial. Enfin, les banquiers, les courtiers, les intermédiares fianciers sont démasqués: ils sont nuls, nuls et archi-nuls. Et, conformément au règles du libéralisme débridé, leurs émoluments sont proportionnels à leur nullité. Smicard, levez haut la tête ! Il est temps de jouer à la roulette russe avec les têtes des banquiers.

Notes d’économie politique 11 – 28 janvier 2008

Les notes par Internet: c’est l’horreur

zero.1201364081.jpgIl n’y a plus de justice. Plus moyen de cacher ses notes jusqu’à l’épouvantable moment où il devient impossible de les cacher. Car voici que de nombreux établissements scolaires se mettent à publier les notes des enfants sur Internet pour que les parents puissent les consulter.

Plus moyen de prétendre qu’on n’a pas eu de notes cette semaine ou de faire croire que le prof de français a tellement de copies à corriger.

Élèves de tous les lycées et de tous les collèges. Il faut vous défendre ! Demandez à vos parents, à leur tour, de publier leurs notes. Toutes leurs notes. Et toutes leurs colles et tous leurs avertissements.

Il faut une justice, enfin.

Supprimer les départements: une bonne idée, mais voilà…

departements-france.1201107205.gifLe « Rapport Attali » propose des supprimer les départements. Voilà une excellente idée. En premier lieu, si l’on s’en tient aux critères de la loi du 22 décembre 1789, c’est à dire une organisation territoriale dont le chef-lieu soit au maximum à une distance raisonnable de chaque commune. Mais cette notion a pris une tout autre dimension en raison de la modifications des moyens de locomotion. Mais surtout, les régions ont été créées parce que la taille des départements n’était pas adaptée en fonction de divers critères. Ce qui est validé aujourd’hui par l’importance des responsabilités régionales ssur plein de questions.
On pourrait en dire tout autant de nombreuses communes, ce qui est démontré par le nombre des structures intercommunales crées.
Mais voilà ! Si on supprime des départements, combien de conseillers généraux et de potentats locaux seront réduits au chômage. Sans compter ce qu’on gagnerait en supprimant tous les services départementaux en les transférant vers les régions, avec les économies d’échelle qu’on peut imaginer.
Alors, pour ne pas déplaire à ces milliers de parasites, Nicolas Sarkozy se montre hostile au motif du caractère « historique »de la notion de département. Il a simplement oublié que la notion de région est fille de la notion de province qui, elle, est bien antérieure à celle de département.
Comme quoi, la volonté d’icelui de faire des économies trouve vite ses limites dès que sa popularité est en jeu.

Alain Minc va-t-il se payer « Le Monde » ?

 

logomonde.1200949246.jpg

Camarades abonnés du Monde, je crois avoir enfin compris ce qui se trame. Il m’a fallu du temps et beaucoup de lectures de journaux (pas que Le Monde), me promener sur Internet et lire des blogs, etc, etc, quand on a du mal à se faire une opinion.

Celle-ci repose sur quelques questions:

Qu’en est-il des liens de Jean-Marie Colombani et d’Alain Minc ? Il semble qu’ils étaient proches.

Est-il exact qu’Alain Minc est un proche de Sarkozy ? La réponse est assurément oui.

Est-il exact que ce dernier a été l’inspirateur d’une politique d’acquisitions dangereuse qui ont mis le journal en péril ? Il semble que la réponse soit oui.

Est-il exact que la démission du conseil de surveillance pouvait entraîner l’acquisition du journal par des groupes des groupes de presse peu indépendants vis à vis du pouvoir ? Il semble bien que oui.

N’est-ce pas pour empêcher le journal de tomber dans ce piège qu’Eric Fottorino a repris sa démission et demandé la présidence pour empêcher l’arrivée d’un administrateur provisoire ? C’est sûrement oui.

Aux armes citoyens !!!

 

Subprimes, récession: qui va payer la diarrhée verte du libéralisme?

billets.1200917678.jpgVous avez, d’une part des banquiers qui montent des crédits irréalistes. Vous avez d’autre part d’autres banquiers qui achètent une partie de ces crédits. Vous avez tous ces financiers qui montent des combines toujours plus tordues pour générer des profits. Tout le monde s’entend parce que tout le monde s’attend à des profits bien juteux.
Puis on s’aperçoit que l’affaire n’est pas si juteuse que ça et que les emprunteurs ne peuvent plus payer leur crédit. Alors on leur pique leurs maisons qui servent naturellement de garantie hypothécaire. Et on vend les maisons. Mais, plus il y a de maisons à vendre, plus le prix des maisons baisse.
On s’aperçoit aussi que tous les montages biscornus et alambiqués sont tellement biscornus et alambiqués que l’on n’y comprend plus rien.
Engrenage infernal.
Du coup la position boursière des banques impliquées dans la combine foireuse des crédits à la con se détériore. Et comme les opérateurs de bourse sont des types qui ont vite fait de pisser dans leur culotte, la tendance à la baisse contamine d’autres secteurs de façon logique ou illogique.
De plus les montages biscornus deviennent tellement opaques que la confiance se retire.
On ajoute à celà le coût du pétrole. Le prix du pétrole est, pour une part lié aux coûts de production et de transport. Il est vrai. Mais il est lié aussi au trouillomètre de certains acheteurs qui ont peur de manquer. Il est lié aussi, c’est évident, à des manoeuvres spéculatives. On imagine bien: je remplis mon pétrolier à Abou Dabi et dans les quelques semaines qu’il met à monter à Rotterdam, le prix du baril augmente de 15% !
A un certain moment, tous ces parasites friands de l’enrichissement sans cause chient tellement dans leur froc que, patatrac, tout se déglingue et coule dans leurs chaussures en diarrhée verte.
En résumé, une tapée d’improductifs ont fait joujou avec l’argent des autres, avec l’argent productif du monde entier et ont perdu. Mais comme on ne peut pas laisser les choses aller comme cela à vau l’eau comme en 1929, il faudra intervenir. Ne croyez pas que ce sont les abrutis qui ont fait joujou qui vont mettre la main à la poche. Leur poche est vide (ou en Suisse, ce qui revient au même). Ce seront les fonds de retraite qui paieront la note. Les petits porteurs seront également touchés. comme d’habitude.
Et puis, ce seront les banques centrales ou les états qui interviendront pour éviter le pire. C’est à dire nous.
Imparable est la règle du libéralisme économique: quand je gagne, j’empoche, quand je perds, je fais payer le peuple et les petits porteurs.
Tout cela parce qu’une poignée de crétins jouent à spéculer avec un argent qui ne leur appartient même pas.
Il n’y a qu’une chose qui me fasse plaisir. C’est que tous ces golden boys ou agitateurs de finance ont un métier tellement stressant qu’ils risquent, plus que d’autres, l’infarctus du myocarde. Vite ! Qu’ils meurent tous, vite et qu’on soit tranquille
Notes d’économie politique 11 – 21 janvier 2008

Supprimer la pub à la télé : paroles irréfléchies (pas tant que ça) qui vont remplir certaines poches

mireortf.1200677380.jpgLe Président de la République s’avance, avec son air suffisant, comme il sait le faire et déclare qu’il va supprimer la publicité sur la télévision publique. Qui serait contre ? Personne, bien sûr. Mais…
Mais il va falloir contrôler et maîtriser les flux financiers correspondant à la situation présente. On imagine bien que les actuels équilibres sont le produit d’une évolution sociale, économique et politique lente et progressive et que tout ceci ne s’est pas fait en un jour. Désormais, il va falloir s’intéresser à deux questions financières: comment compenser la perte de recette correspondante et comment va s’écouler le flux financier qui correspondait aux annonces publicitaires du service public. Et c’est maintenant que tout se complique.
Le Service Public ne pourra vivre, naturellement avec la seule redevance. Sauf à augmenter celle-ci, de façon insoutenable par le public. De ce côté-là, rien à attendre. On pourrait alors décider de financer par l’impôt. Là aussi, on se trouvera dans une situation impopulaire et inconfortable ayant un impact, naturellement, sur la consommation des ménages. On est donc conduit à imaginer de nouvelles recettes de poche en taxant là où il y a du grain à taxer: achat d’appareils de télévision, téléphones mobiles, n’importe quoi comme d’habitude: pourquoi pas une taxe sur les dents en or et les préservatifs parfumés à la vanille ! Ce sera moins visible, n’en doutons pas, mais cela aura le même effet sur la consommation selon le simple axiome qui dit que tout argent qu’on aura retiré de ma poche ne pourra être utilisé pour consommer.
Selon ce type d’analyse, on en revient toujours au même résultat, avec des méthodes plus ou moins hypocrites, c’est à dire ponctionner les ménages du montant nécessaire pour équilibrer le budget de l’O.R.T.F..
On peut craindre aussi une solution encore plus hypocrite qui consisterait à faire baisser les coûts de l’audiovisuel public en touchant à la structure: effectifs, budgets de production ou de reportages pour faire de la télé-croupion qui n’intéressera plus personne et qu’on pourra flinguer en douce.
L’autre question fondamentale consiste à se demander où vont aller les budgets de publicité quand ils n’iront plus vers l’audiovisuel public ? Car, il n’était pas innocent de remarquer que les actions de quelques groupes fortement engagés dans TF1, M6 ou ailleurs, ont augmenté en même temps que l’annonce irréfléchie était faite. Eh oui. Encore plus d’argent pour la télévision de latrine. Et Bouygues et Lagardère de se frotter les mains : belle manip ! Tout le fric de la pub de France 2, France 3, Arte, France 4, France 5.
On aurait pu être correct et faire en sorte de rediriger ce magot vers la presse écrite agonisante, dernier rempart de la démocratie quand celle-ci est en danger. J’entends la presse, pas les journaux de latrines.
On aurait pu, tout simplement taxer la pub assez fortement pour reconstituer avec cette taxe le budget de la Télévision Publique ! Mais là, plus de gras pour les actionnaires des chaînes privées.
On se demande juste à qui le crime profite !

Pantalonnades socialistes : ça continue (2)

refnon.1200537310.jpgC’était pourtant simple. Le traité européen avait été proposé au peuple par voie de référendum.
Il convenait donc que le « traité simplifié », pas si simplifié que cela, semble-t-il, soit proposé au peuple par voie de référendum.
Cette position aurait été démocratique.
Elle aurait permis simplement aux membres du PS qui étaient « pour » de redoubler d’efforts pour convaincre. Elle respectait la position de ceux qui, dans le parti, étaient contre.
Au lieu de cette position simple, les élus socialistes vont faire des contorsions pour aller à Versailles pour s’abstenir, ce qui n’empêchera pas de voter une modification constitutionnelle de circonstance pour que le traité finisse par être approuvé.
Au passage, on aura signifié au peuple qu’il est trop con pour avoir droit à un deuxième référendum.
Mais pour le peuple, les cons ne sont pas où les députés socialistes le croient.

Mort aux cons !

Pantalonnades socialistes : ça continue (1)

rocard.1200536704.jpgMon Dieu ! Quelle désespérance. Quand je pense à l’homme politique inventif que fût Michel Rocard. Et voilà que devenu sénescent, il éprouve le besoin d’en remettre une couche dans Libération de ce jour, me dit-on, contre Ségolène Royal.
Il est temps que ces éléphants décadents disparaissent de notre environnement. Il est temps que ces loups et ces requins disparaissent aussi. Il faut enfin qu’ils l’entendent : C’EST ASSEZ !
Non contents d’avoir probablement provoqué la perte des élections présidentielles pour le peuple de gauche, voilà qu’ils continuent leurs querelles de minables bouffons dont le peuple se gausse. Leur ridicule dépasse et transcende la pipolisation de la vie privée du Président. Leur égoïsme, leur fatuité, me fait vomir. Le peuple de gauche a droit à des représentants d’une autre qualité.
Nuisibles ! Disparaissez !

 

Photo: http://www.lepost.fr/article/2007/09/07/1013896_pas-de-deuxieme-mission-sarkozy-pour-rocard.html?xtor=RSS-33

L’Arche de Zoé ou le bal des crétins

L’affaire de l’Arche de Zoé revient un peu dans l’actualité en raison de la question de la transformation de la peine tchadienne en droit français. Et quand je pense à cette affaire, ce sont les mots du titre de cet article qui me viennent à l’esprit : le bal des crétins. Car il faut quand même être quelque part à coté de ses pompes pour croire un seul instant qu’on pourra débarquer dans un pays africain, en retirer des enfants en grand abandon et les ramener en France dans des familles d’accueil. A chaque étape du plan, il y a nécessairement des chausses trappes. Pour que cela ait pu marcher, il aurait fallu que tout se passe dans le moindre grain de sable.

Il fallait avoir les familles. Sur ce point, il semble que cela se soit réalisé.

Il fallait trouver les enfants. Que dis-je, il fallait aller les chercher, les extraire. Ils n’étaient pas là, plus ou moins abandonnés dans les camps. Alors, c’était le choix entre le safari enfants et des intermédiaires locaux. Tout reposait alors sur ces derniers. Étaient-ils des bénévoles de l’action humanitaire connus comme tels ? Au contraire, était-ils indemnisés (j’allais écrire rémunérés) ? Pouvaient-ils d’ailleurs se laisser convaincre d’emmener des enfants non orphelins sur la demande de parents dans l’incapacité de les nourrir ? Tout était possible et demandait vérification et re-vérification.

Il fallait ensuite pouvoir exfiltrer les enfants de leur province d’origine et de leur pays d’origine. Il fallait être bien niais pour penser pouvoir s’affranchir des règles du droit tchadien et des règles du droit français, sachant qu’on pouvait, dans certains cas assimiler la chose à des enlèvements d’enfants. Il y a des contrées, même très civilisées, où l’on risque la peine de mort pour cela !

Et maintenant, au lieu d’adopter profil bas, on lit des textes sur le site http://www.archedezoe.fr qui semblent n’avoir comme objectif que de compliquer la situation ! Notamment avec les autorités du Tchad qui ont quand même le droit d’avoir leur amour propre même s’il est vrai qu’elles ont organisé un procés un peu expéditif. Mais cette rapidité était en elle-même un gage de retour rapide en France pour les condamnés.. Je cite:

 » Rapatriés en France après le procès truqué de N’Djamena en vertu d’une convention entre la France et le Tchad signé en 1976, les 6 français seront présentés au tribunal correctionnel de Créteil le 14 janvier prochain qui doit « transformer » la peine de 8 ans de travaux forcés infligée par la parodie judicaire Tchadienne en vue d’une peine réalisable en France. Mais les magistrats peuvent-ils décemment décider d’enfermer des humanitaires qui ont lors du procès prouvé leur innocence sur le fond et démontré sur la forme que leur droits élémentaires tout comme le code pénal n’avait pas été respecté dans une instruction et un procès « à charge ».
La convention Européenne des Droits de l’Homme (article 5 et 6) ne le permet pas, et en vertu de cette dernière, bien supérieur en droit comme en politique à la convention de 1976 avec le Tchad, les Magistrats du Tribunal correctionnel devrait en leurs âme et conscience, donner une bonne leçon de droit aux magistrats Tchadiens, autant qu’aux diplomates français du Quai d’Orsay qui ont dans cette affaire bafoués les droits de l’homme en l’occurrence ceux des 6 humanitaires Français pour d’obscures raisons politiques.
 » (http://www.archedezoe.fr/presse.htm)

Les auteurs de ce texte disent que les condamnés étaient innocents. C’est vrai: c’étaient des innocents. C’est vraiment le bal des crétins !