Trou de la « Générale », subprimes, swaps et autres joujoux financiers: le libéralisme débridé

Trou de la « Générale », subprimes, swaps et autres joujoux financiers: le libéralisme débridé

socgen.1201514873.jpgIl y a encore des politiques pour vanter les atouts du libéralisme. Après les suppressions massives d’emplois et leurs transferts dans des pays où les gens sont payés au lance-pierre, voici maintenant la face numéro deux: les soit-disant « instruments » financiers qui ne sont, en réalité, que de superbes joujoux qui sont devenus tellement compliqués et alambiqués qu’ils devaient, un jour, péter à la gueule des joueurs. Voilà c’est fait. Et, au nom de la sacro-sainte règle capitaliste de la privatisation des profits et de la mutualisation des pertes, le peuple va être prié, indirectement s’entend, de se serrer la ceinture.

Il fut un temps, béni, où lever des capitaux en Bourse avait pour objectif de financer des entreprises industrielles. Ce temps est passé. On lève des capitaux pour faire joujou. Voyez comme c’est intéressant: nous allons faire un contrat selon lequel vous gagnerez 3% sur vos emprunts, jusqu’à ce que l’âge du capitaine soit égal au double de la valeur, exprimée en pouces pour la première tranche et en index pour la deuxième tranche, soit donc égal, dis-je au carré de la moyenne des longueurs des pénis des dirigeant mâles de ce monde, sachant que dans le cas où le dit dirigeant serait une dirigeante on prendrait le dixième du périmètre du tour de poitrine exprimé en kilomètres. Vous remarquerez la note complémentaire qui prévoit, en plus, que dans le cas où la production des pommes golden en France serait supérieure à la production des moules d’Espagne au Portugal, votre intérêt serait augmenté de la valeur de l’indice de croissance du marché des armes lourdes en Amérique du Sud. Mais si, par hasard, le Q.I. du Président des Etats Unis se révélait inférieur à 100, alors vous perdrez tout.

Et c’est ce qui vient de se produire.

Malgré des injections répétées de jus de citrouille pour lui faire élargir le cerveau, rien n’y a fait. Le Q.I. en question, après avoir été mesuré à 10,00001 par la CIA, se révèle dans les contre-mesures effectuées par un laboratoire indépendant ne pouvoir dépasser, quelque soit le test, la fatidique note de 70.

Ainsi va le poker mondial. Enfin, les banquiers, les courtiers, les intermédiares fianciers sont démasqués: ils sont nuls, nuls et archi-nuls. Et, conformément au règles du libéralisme débridé, leurs émoluments sont proportionnels à leur nullité. Smicard, levez haut la tête ! Il est temps de jouer à la roulette russe avec les têtes des banquiers.

Notes d’économie politique 11 – 28 janvier 2008

Bakounine