Il y a eu G.W. Bush. Ce n’était pas brillant. Mal entouré. N’est-ce pas Dick Cheney et d’autres conseillers dangereux qui ont provoqué la guerre en Irak en mentant à propos de la soi-disant puissance nucléaire de Saddam Hussein ? Trump n’a pas l’air très entouré. Avez-vous vu sa face furieuse quand il signe ses décrets. Ce type est dangereux. Je crois bien qu’il est fou. Et cela n’est pas rassurant !
Depuis qu’il a quitté C dans l’air, il faut se grouiller pour le retrouver sur LCI, ce qui est pratiquement impossible. A peine peut-on attraper l’interview de 19h30. Pourtant, il mérite l’attention. Sa première qualité est de poser de bonnes questions. J’entends par là, à la fois les questions sérieuses, pas les petites questions de détail, et des questions franches ou qui dérangent, quel que soit l’interlocuteur. Sa deuxième qualité est de choisir de bons interlocuteurs. J’entends par là des interlocuteurs qui ont des choses à dire. Ce sont des personnes qu’on a souvent peine à quitter au bout d’un quart d’heure en raison de leurs compétences. C’est moins vrai pour les politiques que pour les chercheurs, évidemment. Sa troisième qualité, la principale, est d’interrompre rarement les répondants. On dispose alors d’un vrai développement de ses idées. Naturellement, ceci ne vaut pas pour les langues de bois. En ces temps, où la mode veut que les journalistes se croient malins en interrompant les interviewés et où tout se résume en un gloubi-boulga qui n’apporte rien, c’est plutôt agréable. Sa quatrième qualité est de ne pas laisser transparaître son opinion personnelle. Neutralité qui laisse les mauvais se répandre et qui permet de les juger au fond. C’est excellent.
Malgré les dénégations du candidat, il semble bien qu’on ne trouve aucune trace du travail de Pénélope Fillon. Tenir un agenda, préparer les discours, classer le courrier… Peut-il exhiber ne serait-ce qu’une lettre annotée par la dame, le moindre brouillon ? Et puis, même s’il « n’y a rien d’illégal », il y a le montant : 3500 euros ! On découvre aussi des indemnités de licenciement. Beaucoup d’argent. Aujourd’hui, les assistants parlementaires manifestent parce qu’ils aimeraient bien avoir 3500 euros. Le salaire d’un professeur d’université ! Au final un salaire très élevé pour un travail incertain. Savez-vous ? J’ai tendance à croire que Fillon se croit vraiment innocent. Comme nombre de tous ces gens qui n’ont pas le sens de l’argent. Trois mille cinq cents euros pour tenir l’agenda et trier quelques lettres. Pourquoi pas ? L’argent coule. On n’a pas la peine de le gagner. Et ce type va probablement devenir Président de la République. Et ce type va demander au peuple qui n’y est pour rien de faire des efforts pour « redresser la France ». Lui, comme ce tas d’autres qui ont fait de la politique la source d’une grasse et voluptueuse existence, n’en souffrira pas beaucoup. Dire qu’on entend Jean François Mancel ramener sa fraise ! Un seul a dit combien il gagnait vraiment. C’est Jean Luc Melenchon. Vous trouverez sur Youtube. Je ne vous dit pas où. Cela vous fera une bonne occasion de l’écouter. 1239 – 07/02/2017
Ce fut un bon débat. Un vrai bon débat entre des adversaires politiques qui se respectent. Les journalistes ont posé des questions médiocres, comme d’habitude. Les deux n’en n’ont guère tenu compte. Très bien.
Ce soir, la ligne de partage est claire et nette. Sur nombre de sujets, il y a cette petite, voire grande différence, entre la gauche, la vraie qui a un authentique projet, et la gauche pas vraie, gestionnaire dans le monde sauvage de l’économie de marché. Et, au final, quand l’un dit qu’il se trouve plus près de Mélenchon que d’Emmanuel Macron et quand l’autre dit, sans nommer Mélenchon, qu’il se trouve plus près de l’autre, la frontière est définitivement tracée. Valls est définitivement social-démocrate, voire démocrate social. Valls est centriste, quoi. Hamon est socialiste. Je serais étonné que le peuple de gauche ne choisisse pas Benoit Hamon. On ne sait jamais. Valls a tant fait le paon. Mais, de toute façon, le peuple français n’a jamais été majoritairement de gauche. Mitterrand était-il de gauche ? Quant au petit dernier …
Sylvia Pinel est diplômée de Toulouse 1. On ne nous dit pas en quoi. Mystère, car voilà une personne qui s’exprime mal et ne sait rien dire d’autre que des généralités et des lieux communs. Cela vaut bien un bon Guémené.
Tout savoir sur L’Ordre de Guémené (Groupe Universel Ecologique et Magistral des Epistémologues Naturellement Epicuriens)
Il n’y a pas plus d’andouilles à Guémené qu’ailleurs.
Mais il y a plein d’andouilles qui ne sont pas à Guémené.
26/12/2016 Une journaliste de France Info annonce la venue du Premier Ministre’du Japon pour commémorer l’attaque de Pearl Harbour du 26 décembre 1951 ayant provoqué l’entrée des États Unis en guerre. Dix minutes plus tard, elle récidive encore: toujours 1951.
Faut franchement être con !
Pas besoin de cerveau pour savoir que le Japon avait capitulé en 1945.
Les journalistes répètent béatement, ce soir, que des TGV assurent la navette entre Paris et Charles de Gaulle. La voie normale est coupée. Mais cela ne les étonnent pas. Alors comment faire et pourquoi des TGV et pas des trains ordinaires. Des centaines de milliers de gens ne comprennent comment des TGV passent sur une voie dont la caténaire est coupée, voie déjà en travaux, évidemment. La réponse est en 49° 3’ 14.41’’ N et 2° 33’ 42.27’’ E. Là est une branche du TGV Nord qui permet de retourner vers l’aéroport. Il suffit de regarder un instant Google Earth pour comprendre. Mais pourquoi des TGV ? Simplement parce que la signalisation en voie TGV est particulière et que les trains ordinaires ne peuvent y circuler. On envoie donc les TGV comme pour Lille et, au point indiqué ci-dessus, ils sont aiguillés sur une bretelle qui retourne vers Charles de Gaulle. Kif-kif au retour. Journalistes qui aimez tant « décrypter », je vous trouve bien peu décryptants. Comme d’habitude… 1234 – 006/12/2016
Lieux communs des journalistes : on va y revenir Quand ces causeurs de télé ou de radio n’ont pas le temps de traiter un sujet comme in conviendrait, ils annoncent : « On va y revenir ». Et, en général, on n’y revient pas.
C’est bien Hollande d’avoir renoncé. C’est bien d’avoir énoncé ce qui avait été fait, en oubliant, cependant, une bonne part de ce qui ne l’avait pas été : travail donc, mais aussi niveau de vie, logement. Et puis l’agriculture, les PME-PMI. On sait pourquoi : la politique d’austérité, même atténuée, croyais-tu par de l’argent filé aux entreprises qui a beaucoup servi pour arrondir les dividendes des actionnaires et les rémunérations des patrons. Le 7 décembre 2011, j’intitulai un post : « Crise : il faut absolument relancer ». Et voici que les « grands » organismes découvrent aujourd’hui que l’austérité n’a pas produit les effets escomptés et qu’il faut relancer (1). Bien des économistes, et non des moindres, le disaient aussi alors qu’accrochés par esprit de système, les européens, barque menée par Merkel qui était la seule à n’en avoir pas besoin se vautraient dans l’austérité, le chômage et la misère. Pour ta défense, tu n’aurais pas dû être là. C’était le DSK qui devait y être s’il n’avait pas eu des problèmes de pénis. Alors tu t’es glissé, on ne sait encore comment. Adieu Hollande. Tu as tout faux pour avoir été grégaire. Je ne te vois pas brandir l’étendard. Ton ex l’aurait fait, mais vous lui avez par deux fois chié dans les bottines. Maintenant l’avenir est sombre. Valls l’énervé va sans doute gagner la primaire et perdre l’élection. Le petit Macron va faire trois petits tours. Heureusement que les électeurs de la droite ont dégagé Sarkozy. Fillon est moins ludion, mais plus coriace. C’est toi Hollande qui nous a amené Fillon avec ta politique sans courage devant les banques, le CAC 40 et les puissances de l’argent, en laissant cet argent aller et venir au bénéfice de ceux qui en avaient déjà beaucoup. Tes prédécesseurs l’avaient déjà fait, mais toi tu avais promis que cela ne serait pas. Et l’on a continué, dividendes, gros salaires, licenciements, suicides des agriculteurs, au motif de l’Europe dont certains pays nous pillent. Mélenchon dit avec raison que la puissance de la France dans l’Europe lui permet de montrer les dents. Mais le « sans-dents », c’était, c’est toi.