Je veux bien payer mon gazole plus cher si c’est pour les insurgés libyens

Je veux bien payer mon gazole un peu plus cher si cela doit servir à la révolution du peuple de Libye. Mais je suis profondément écœuré par les immondes porcs qui profitent de cette situation pour faire de l’argent en spéculant sur les cours. Le qualificatif de « porcs » me parait même bien fade. Je verrais bien aussi celui d’ « ordures », bien tranquilles dans leurs salles des marchés pendant qu’en Lybie on torture et on assassine cent fois plus qu’avant.

La dignité serait de se taire et de ne plus rien dire sur ces questions d’approvisionnement en pétrole. Le sang des libyens fait augmenter les profits des sociétés pétrolières et ceux de l’état français à travers la TIPP.

Déjà, je ne trouve pas très courageux de rester là, devant notre écran, à les regarder mourir. Les états doivent envoyer des secours sanitaires et pourquoi pas, militaires. Je ne pensais pas qu’ils auraient le courage de se lever et de donner leur vie pour se débarrasser de ce tyran sanguinaire et de son régime prédateur. Ils l’on fait ! Combien c’est grand ! Et combien sont-tils déjà morts ? 1000, 2000 ?

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Est-il moral d’assassiner Khadafi ?

Peut-on se débarrasser de Khadafi sans le tuer. Ou, plus précisément, existe-t-il un moyen de l’empêcher de se livrer à des massacres ?Ce serait un vrai sujet de dissertation pour le baccalauréat si ce n’était qu’un exercice de style. Mais ce n’est point le cas. Cet homme est un grave malade mental et il n’est pas impossible qu’il se livre aux horreurs qu’il a promis de faire. Dire qu’il est fou complique encore la question morale. Car s’il est fou, il n’est peut-être pas responsable de ses actes.

C’est ici que toutes les précautions humanistes prennent fin. Car si l’on ne peut l’empêcher avant qu’il ne passe à l’acte, il va bien falloir tout faire pour le tuer, comme on aurait dû faire avec Hitler avant qu’il ne dérive totalement. Il vaudrait mieux qu’on l’attrape et qu’on le juge. Sa condamnation apportera peut être quelques bribes d’apaisement aux familles de ses victimes.

Vient aussi la question de la fréquentation de tels chefs d’état par la « communauté internationale », comme l’on dit. Comme Hitler, Khadafi a été reçu en beaucoup d’endroits comme un chef d’état. Ici, la morale dit bien qu’il ne peut être question de serrer la main à de tels bourreaux.

Par ailleurs, le très influent théologien qatari d’origine égyptienne cheikh Youssef Al-Qardaoui, 85 ans, a émis, lundi, une fatwa, appelant sur la chaîne Al-Jazira l’armée libyenne à assassiner Mouammar Kadhafi. «Que celui qui dans l’armée libyenne peut tirer une balle sur Mouammar Kadhafi pour en débarrasser la Libye, le fasse», a-t-il déclaré. Il a aussi demandé à l’armée libyenne de «ne pas obéir à celui qui lui ordonne de frapper son propre peuple» et a appelé les ambassadeurs libyens à se dissocier du régime.

C’est bien la première fatwa sensée. Mais méfions nous. En accepter une, c’est déjà pencher d’un côté.

Si l’on n’avait pas laissé ce tyran sanguinaire prospérer, on n’en serait pas là.

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L’état français veut bâillonner les fonctionnaires

Mesdames et Messieurs les chefs d’établissement
Mesdames et Messieurs les Inspecteurs de l’Education nationale

Les élections cantonales se dérouleront les 20 et 27 mars 2011. Conformément aux instructions du Gouvernement, vous éviterez de participer, à compter du lundi 14 février, début du dépôt des candidatures, aux manifestations publiques susceptibles de présenter un caractère pré-électoral soit par les discussions qui pourraient s’y engager, soit en raison de la personnalité des organisateurs ou de leurs invités.

Pendant la campagne électorale, qui s’ouvrira le 7 mars 2011, vous vous abstiendrez de prendre part à toute cérémonie publique et ce jusqu’au 27 mars 2011 inclus. Ces instructions s’appliquent à tout fonctionnaire de vos services, auxquels vos voudrez bien les communiquer. Je vous remercie.

L’Inspecteur d’Académie Claude LEGRAND Academie d’Amiens

Contador ou l’histoire des coureurs cyclistes qui mangent de la viande avariée

contador.1297800042.jpgIl était une fois une équipe de coureurs cyclistes.

Au petit déjeuner, on leur servait du lait caillé ou de vache ayant la fièvre aphteuse avec des tranches de pain moisi sur lesquelles on étalait du beurre rance.

Au déjeuner, crudités non lavées, viande ou poisson d’équarrissage, couverts de mouches et d’asticots, garnies d’épluchures de la semaine dernière.

Au dîner, une soupe de limaces mixées, quelques restes de la viande du déjeuner et un grand bol de crachats ramassés au long de la route ou sur les maillots.

Il était prévu de ne pas se laver les mains après s’être torché le cul, avoir pissé ou avoir caressé un lupus érythémateux.

Egypte : Peut-on être rassuré ?

Une armée qui prend le pouvoir, une assemblée dissoute, une constitution suspendue. Est-ce un bon symptôme. Nous avons déjà connu de semblables situations qui n’ont pas menées à la démocratie. L’exemple le plus connu est, naturellement, celui de Pinochet et de sa bande.

Une différence cependant : Pinochet était soutenu par les américains. Pour l’instant rien de tel en Egypte. Pour l’instant.

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Roland Garros : que fait l’argent du contribuable dans un sport élitiste

rolandg-belmondo.1297599290.jpgPar les temps qui courent, est-il normal que l’argent du contribuable aille subventionner des sports professionnels qui offrent de gigantesques primes et salaires à leurs joueurs. La question se pose de façon réitérée pour le football, voilà qu’elle se pose pour le tournoi de tennis de Roland Garros.

roland-g-sakozy.1297624235.jpgLes organisateurs du tournoi se trouvaient à l’étroit dans les espaces actuels. Pourquoi pas. Mais c’est leur affaire. Mais l’agrandissement se fera au détriment d’espaces classés (les serres d’Auteuil) et avec l’aide de l’argent public, les contributions des sponsors ne suffisant évidemment pas.

rolang-g-chirac.1297624373.jpgEst-ce là un bon emploi des impôts payés par les contribuables ? Evidemment non. L’impôt a pour vocation la redistribution sociale, pas le soutien de spectacles dont le peuple ne profite pas. La notion de modèle éducatif n’a évidemment aucun sens. Si l’on reprend la comparaison avec le football, ce dont rêvent les gamins des banlieues, c’est d’être aussi riches que Zidane sans avoir à travailler à l’école. Ce n’est pas l’acte sportif.

roland-g-boon.1297624474.jpgEt le tennis n’a même pas l’excuse d’être pratiqué d’une aussi large façon. Le tennis est un sport de bonne famille.

Quant à l’argument publicitaire disant qu’il fallait conserver ce tournoi à Paris, quand d’autres capitales européennes voudraient prendre la place, il est domenech-a-rg.1297598186.jpgévident qu’il ne fera pas rendre l’espoir aux milliers de chômeurs licenciés par ces entreprises mêmes qui paieront à prix d’or des entrées à leurs complices délocalisateurs.

Quant au peuple, il restera à la porte, tant les places sont chères. Sauf les ramasseurs de balles bénévoles

 

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Raison d’être et légitimité des banques

Le Conseil National de la Résistance l’avait bien. L’activité des banques doit rester sous tutelle. C’est la raison pour laquelle le secteur bancaire fut largement nationalisé après la guerre.

Les banques ne sont normalement pas destinées à produire de l’argent. Le rôle des banques est de financer des projets industriels et commerciaux. Les banquent drainent et rémunère l’épargne dispersée pour la rediriger vers des créations ou le fonctionnement des entreprises. L’exemple « sain » de ce processus est le livret des Caisses d’Epargne collectant et rémunérant l’épargne populaire vers la construction de logements sociaux. C’est presque moral, car au passage, le Crédit Foncier qui est l’agent de cette distribution se rémunère un peu trop. Maintenant que toutes les banques peuvent proposer le livret A, il est probable que le logement social en souffrira.

Le sujet du logement social en France, est une excellente illustration de ce que les services bancaires doivent faire. Et il est bien évident que seul l’Etat peut être le garant de ces activités.

Les évènements récents ont démontré, si c’était nécessaire, que le secteur bancaire libéré ne recherche que le profit. Depuis l’affaire Law, il est aussi démontré que tout ceci finit toujours par une banqueroute et que les organismes bancaires ne doivent alors leur sauvetage qu’à l’argent public. Ais l’évolution de ces derniers mois montrent que les évènements n’on pas servi de leçon et que tout est reparti de plus belle et que les rémunérations, bonus et tutti quanti se réveillent de nouveau sans vergogne aucune.

Le monde des banques n’a pas de morale. Raison de plus pour le mettre en tutelle afin qu’il serve l’économie au lieu de la détruire et que tous les citoyens bénéficient par une baisse des impôts des bénéfices engrangés.

Il faut savoir aussi qu’en dehors des traders et autre manipulateurs de cours, nombre de transactions sont automatiques. Depuis que l’activité boursière est totalement informatisée, les ordres sont passés par des ordinateurs, vente ou achats à toute vitesse, même s’il n’y a que des bribes à gagner. Mais des millions de bribes font pas mal d’argent. Il faut savoir aussi, qu’en regard des bénéfices, ces investissements informatiques ont un coût dérisoire. En clair, les banquiers ont installé des machines qui leur font gagner de l’argent sans rien faire sur des achats ou des ventes de valeurs avec de petits écarts de cours, mais portant sur un volume considérable de titres.

Mais au final, pour que les banquiers (et quelques « gros », façon Lagardère ou Bettencourt qui ont le droit de jouer dans la cour des grands) gagnent, il faut bien que quelqu’un perde. C’est rarement une autre banque. Il faut alors dévier une part notable de la richesse produite par les entreprises et les travailleurs. Le modèle économique qui a cours à l’heure actuel ne produira rien de bon jusqu’à la nationalisation des banques. Cette nationalisation présente un caractère d’urgence.

Notes d’économie politique 52 – 11 février 2011

Nos hommes et femmes politiques ne pensent qu’à ça !

Autrefois, leur rêve était la limousine. Mais la mode est passées car il y a mieux : le jet privé. Nos politiques rêvent de voyager en jet privé. J’ai connu une fois dans ma vie ce frisson, le jour où je me suis présenté à l’aéroport de Beauvais qui était déjà international, mais mois qu’aujourd’hui. Ce frisson quand on peut dire qu’on vient vous chercher avec un avion privé et qu’on ne va donc pas passer avec tous ces prolos et leurs bagages. Et, tout étonné, l’agent de contrôle qui me faisait passer par là pour retrouver la piste où… un modeste avion à hélice m’attendait.

Alors, le Falcon !

Tous, de droite, de gauche, du centre, du plafond, de la main de ma sœur ne rêvent que de ces signes extérieurs de richesse et de pouvoir. Regardez l’autre, là, qui se fait faire un Air-Sarko One pour le prix de dizaines d’années de travail de smicard. Et qui claque des milliers d’euros quand il vole et même quand il ne vole pas. Tous en profitent et tous ceux qui n’en profitent pas rêvent d’en profiter. Profiter des avions, des bagnoles, des chauffeurs, des yachts, des châteaux, des larbins et, qui sait, des putes comme le camarade Berlu qui sait si bien donner l’exemple.

Il n’y a qu’en Norvège que les ministres payent ce qui leur tient lieu de Navigo.

 

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