Roland Garros : que fait l’argent du contribuable dans un sport élitiste

Roland Garros : que fait l’argent du contribuable dans un sport élitiste

rolandg-belmondo.1297599290.jpgPar les temps qui courent, est-il normal que l’argent du contribuable aille subventionner des sports professionnels qui offrent de gigantesques primes et salaires à leurs joueurs. La question se pose de façon réitérée pour le football, voilà qu’elle se pose pour le tournoi de tennis de Roland Garros.

roland-g-sakozy.1297624235.jpgLes organisateurs du tournoi se trouvaient à l’étroit dans les espaces actuels. Pourquoi pas. Mais c’est leur affaire. Mais l’agrandissement se fera au détriment d’espaces classés (les serres d’Auteuil) et avec l’aide de l’argent public, les contributions des sponsors ne suffisant évidemment pas.

rolang-g-chirac.1297624373.jpgEst-ce là un bon emploi des impôts payés par les contribuables ? Evidemment non. L’impôt a pour vocation la redistribution sociale, pas le soutien de spectacles dont le peuple ne profite pas. La notion de modèle éducatif n’a évidemment aucun sens. Si l’on reprend la comparaison avec le football, ce dont rêvent les gamins des banlieues, c’est d’être aussi riches que Zidane sans avoir à travailler à l’école. Ce n’est pas l’acte sportif.

roland-g-boon.1297624474.jpgEt le tennis n’a même pas l’excuse d’être pratiqué d’une aussi large façon. Le tennis est un sport de bonne famille.

Quant à l’argument publicitaire disant qu’il fallait conserver ce tournoi à Paris, quand d’autres capitales européennes voudraient prendre la place, il est domenech-a-rg.1297598186.jpgévident qu’il ne fera pas rendre l’espoir aux milliers de chômeurs licenciés par ces entreprises mêmes qui paieront à prix d’or des entrées à leurs complices délocalisateurs.

Quant au peuple, il restera à la porte, tant les places sont chères. Sauf les ramasseurs de balles bénévoles

 

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Bakounine