Ils nous ont piqué le Dextropropoxyphène, ils veulent aussi nous empêcher de bouffer du Tramadol

Il y a des trous du cul à l’Agence du médicament. Ils n’ont mal nulle part. Alors, ils décident pour les autres qu’ils prennent pour des crétins. Tout le monde sait bien que bouffer du Tramadol n’est pas sans risque. Mais c’est ça ou hurler de douleur du matin au soir et du soir au matin. Quand on n’aura plus de Tramadol, il y aura quoi ? Des trucs sympathiques comme la cocaïne, l’héroïne ou un balle de révolver dans le citron.

Mort aux cons !

Tous ceux qui ont voté la loi stupide sur les génocides sont décorés de l’Ordre de Guémené

Au bal des crétins, il y a toujours du monde. Qu’est-ce que cette loi stupide sur les génocides et surtout sur le génocide arménien. Est-ce parce qu’il y aura cette loi que ceux qui pensent qu’il n’y a pas eu génocide changeront d’avis ? Ou alors, est-ce une loi qui s’arrogerait le droit de déterminer ce que je dois penser ? Et voici qu’au nom de la liberté, la loi devient liberticide. Est-ce à la loi d’écrire l’histoire. Certains le firent en d’autre temps et ce ne fut pas joli joli.
L’histoire appartient aux historiens qui sont des hommes et des femmes de science. Les historiens étudient les documents qui nous sont parvenus depuis des temps plus ou moins longs. Ils le font avec méthode. Ils le font avec mesure connaissant bien la valeur des témoignages.
Et ce ne sont pas quelques centaines d’énergumènes pour qui toute méthodologie scientifique est inconnue qui vont me dire ce que je dois penser. Mon libre arbitre me conduira peut-être au doute. Mais comme écrivait l’autre : » dubito ergo cogito, cogito ergo sum ». Vous n’avez guère dubité… et pas cogité…
Allons, tout ceci est venu de la pêche aux voix arméniennes de Sarkozy. Et les socialistes n’ont pas voulu être de reste. Pas de quoi être fier.

C’est pourquoi, en vertu des pouvoirs qui me sont conférés, je vous fais tous Chevaliers de l’ordre de Guémené.

Tout savoir sur L’Ordre de Guémené

Il n’y a pas plus d’andouilles à Guémené qu’ailleurs. Mais il y a plein d’andouilles qui ne sont pas à Guémené.
Visitez Guémené

Note à Monsieur Hollande

Monsieur Hollande m’offrant la possibilité de lui écrire sur le site du Parti Socialiste, je lui ai envoyé ceci:

Le discours de François Hollande est très bien. Mais il sait bien que l’économie de marché (associée, naturellement à la finance) et la « mondialisation » constituent d’énormes obstacles, dès lors que le pouvoir de l’argent transcende le pouvoir tout court. La politique n’est plus que compromis avec pour seule marge de manœuvre les miettes que l’argent concède au législatif et à l’exécutif. La droite a raison de dire que ce programme n’est pas moderne. Ce programme s’apparente aux bonnes œuvres social-démocrates pendant que le capital spolie le peuple. Il faut un sursaut significatif pour développer l’emploi en France. Ceci passe d’abord par la nationalisation des banques et des grands outils de production (énergie, transports, télécommunications) pour les mettre au service de notre appareil productif. Cela passe par un développement des formes mutualistes et coopératives qui ne doivent plus être l’exception, chaque fois que cela sera possible, avec l’aide, naturellement, de l’appareil bancaire qui est fait pour cela. Quant à l’entreprise, elle doit être contrainte à retrouver son rôle nominal qui est de rémunérer l’actionnaire à parts égales avec le salariés. Enfin, le jeu de Monopoly consistant à acheter et vendre des entreprises dans un seul but spéculatif, doit être impossible.

Notes d’économie politique 70 – 23 janvier 2012

Exercice oratoire à l’attention des candidats à la Présidence de la République

Candidats ! Je vous propose de vous exercer avec ce texte de notre regretté Pierre Dac:

Les circonstances qui nous réunissent aujourd’hui sont de celles dont la gravité ne peut échapper qu’à ceux dont la légèreté et l’incompréhension constituent un conglomérat d’ignorance que nous voulons croire indépendant de leurs justes sentiments.

L’exemple glorieux de ceux qui nous ont précédés dans le passé doit être unanimement suivi par ceux qui continueront dans un proche et lumineux avenir, un présent chargé de promesses que glaneront les générations futures délivrées à jamais des nuées obscures qu’auront en pure perte essayé de semer sous leurs pas les mauvais bergers que la constance et la foi du peuple en ses destinées rendront vaines et illusoires.

C’est pourquoi je lève mon verre en formant le vœu sincère et légitime de voir bientôt se lever le froment de la bonne graine sur les champs arrosés de la promesse formelle enfouie au plus profond de la terre nourricière, reflet intégral d’un idéal et d’une mystique dont la liberté et l’égalité sont les quatre points cardinaux en face d’une fraternité massive, indéfectible, imputrescible et légendaire.

Hollande : une campagne à la Jospin

Je dois bien l’avouer. Hollande m’ennuie. Il m’ennuie à un point que je ne saurai dire. C’est comme Jospin. Jospin m’ennuyait à en mourir avec sa campagne à la Robespierre et le trou du cul serré. Hollande pourrait-il me proposer le poste de Premier Ministre, je crois bien qu’il m’ennuierait encore.

A quoi cela peut-il tenir ? Sans doute aux généralités qu’il profère : progrès, justice, rassembler. Ah « rassembler ». Ce leitmotiv de tous les paris politiques. Quand ils profèrent « rassembler », je vois un troupeau de moutons qui vont se faire tondre la laine sur le dos. C’est tout creux. Ils sont tous tout creux.
La dernière fois, c’était vachement plus excitant quand Nicolas et Ségolène s’amenaient avec une idée par jour. Là, c’est vase plate.
En plus, il y a quelque chose d’extravagant à voir que le candidat du Parti Socialiste est l’ex de la dernière candidate. Après l’autre qui divorce une fois élu pour épouser celle que vous savez qui n’a pas été économe en amants… L’alcôve présidentielle est curieusement pourvue.
Enfin, et c’est assez grave, Hollande est un aussi piètre orateur. Que dis-je ? C’est un orateur nul. Ses discours sont d’un plat ! Je ne sais pas qui les écrit, mais il ferait bien d’en changer. Quant à sa voix, elle est effroyable. C’est une voix de fausset, à gorge enrhumée, mal placée, mal tenue. Mal tout. L’horreur oratoire. Comment croire un type qui a cette voix-la ?

Michels Serres et Pollaco ont encore déliré

Ce dimanche 22 janvier, il était question du divorce. Après avoir abordé divers aspects historiques et sociologiques, Michel Serres s’est intéressé à la question de l’énergie, car il est exact que les séparations entraînent des dépenses séparées dont la somme dépasse ce que pouvait dépenser le couple cohabitant. Puis il a déliré, indiquant que c’était grâce à la disponibilité de l’énergie que les divorces étaient facilités, allant jusqu’à dire que c’était grâce à E.D.F. et Areva.
Michel serres est âgé de 80 ans. Il baisse.

Google est pourri, choisissez Exalead

Il est de plus en plus évident que Google est pourri par les recettes publicitaires. Le dernier coup de cette hydre (Rue89 18/01) dépasse les limites. Google n’est plus un moteur de recherche, mais un moteur destiné à vous conduire là où il vous destine.
Il est temps de mettre à l’épreuve le moteur de recherche exalead.fr. Faites quelques tests et vous verrez toute la différence. Certes, comme le monde n’est jamais parfait, il faut dire qu’Exalead est conçu par Dassault Systèmes !

Et qu’on se le dise !

La bizarre SCOP SeaFrance

Au début, l’initiative est apparue intéressante. Que les salariés de SeaFrance montent une SCOP pour reprendre l’activité et éviter repreneur, licenciements, etc., paraissait une excellente formule. Qu’ils aient sollicité l’aide de collectivités locales n’était pas scandaleux. Il n’est pas obligatoire que les associés d’une SCOP détiennent 100% du capital, mais seulement 51% et 65% des droits de vote.
C’est souvent de cette façon que naissent les SCOP : les salariés d’une entreprise en difficulté investissent leurs indemnités de licenciement pour acquérir leur outil de travail. Souvent, on observe une amélioration de la productivité. Ajoutons à cela que l’entreprise n’a pas de dividendes à verser nécessairement à des actionnaires (les salariés associés pouvant se contenter d’un dividende faible, voire nul en cas de difficultés). C’est ainsi que les SCOP vivent.
Mais là où les choses sont devenues bizarres pour SeaFrance, c’est lorsque les salariés ont refusé d’investir leurs indemnités de licenciement dans la SCOP, alors même que la SNCF était disposée à verser des indemnités supra légales pour le permettre.
Dans ces conditions, on se demande si les salariés de SeaFrance avaient vraiment foi en leur projet.

Notes d’économie politique N° 69 – 15 janvier 2012

Sarkozy ou le pouvoir personnel

« Non au pouvoir personnel ! » avons-nous crié dans les années de la fin du régime gaulliste. Nous avions le sentiment, assez largement justifié, que toutes les décisions descendaient de l’Elysée. Les députés votaient tout ce qu’on leur demandait de voter. Les institutions étaient à la botte, notamment la justice. Quant à la police, elle était tout aussi servile.
Sarkozy n’est pas gaulliste, mais il pratique le pouvoir personnel. Il décide de tout, encore plus que ce que faisait de Gaulle que certains sujets ennuyaient profondément. Les ministres sont aux ordres, y compris le premier d’entre eux, capables de dire aujourd’hui le contraire de ce qu’ils ont dit hier pour peu que le Président ait dit autrement. Ils ne ratent, d’ailleurs, pas une occasion d’encenser leur chef réputé capable de conduire avec discernement la seule politique envisageable. Naturellement l’Assemblée Nationale vote ce qu’on lui demande de voter. Quant à la justice, elle est largement servile à travers des hommes nommés par le pouvoir. Et quant à la police, c’est pire.
Même si la politique intérieure n’était rien moins que l’expression de la volonté d’un ordre moral et social réactionnaire, le Général de Gaulle était mu par « une certaine idée de la France ». A sa différence, Sarkozy n’est pas motivé par quelque idée que ce soit, tant il a montré qu’il pouvait changer de façon pusillanime selon les situations. Sarkozy est mû et seulement mû par le goût de l’argent et du pouvoir. Il l’a montré au Fouquet’s, un lieu où de Gaulle n’a jamais mis les pieds.
S’il est réélu, plus rien ne le retiendra. Avec un gouvernement aux ordres, avec un corps législatif aux pieds dans l’attente de recevoir quelques prébendes, avec un pouvoir judiciaire contrôlé, avec une police qui se croira davantage encore tout permis, y compris le droit de falsifier les enquêtes et de contourner la loi, ce sera, pire qu’avant, le pouvoir personnel. Cette situation, quand le chef n’a plus de contre pouvoir, porte un nom : la dictature.

Présidentielle : où sont les programmes ? Et le Q.I. des candidats ?

Un programme, c’est un ensemble d’objectifs et d’intentions. Comme il s’agit d’élection présidentielle, il ne s’agit pas de petits objectifs de coin de table du café du commerce. Il s’agit de thèmes qui vont être développés sous la forme de méthodes ou de moyens.
Prenons un exemple : améliorer la justice sociale.
Cela ne se décline pas dans un ensemble de mesurettes façon « je vais supprimer le quotient familial ». Cela se décline d’abord selon divers secteurs de l’activité politique. Par exemple :
– Développer le logement social.
– Améliorer les salaires et l’emploi.
– Faire une réforme de l’impôt.
A son tour, chacun des thèmes se décline :
Pour développer le logement social, il y a plusieurs méthodes imaginables : augmenter le 1%, créer des réserves foncières permettant aux organismes d’acquérir des terrains à des prix modéré, bonifier des prêts, forcer les communes au respect de la loi qui impose un certain nombre le logements sociaux, etc, etc.
Pour améliorer les salaires, on peut prendre diverses mesures : imposer que les sommes destinées aux dividendes ne soient pas supérieures aux sommes destinées à la revalorisation des salaires, maîtriser l’échelle des rémunérations pour que l’écart entre le plus faible et le plus élevé ne soit pas supérieur à un certain taux, etc, etc.
Pour améliorer l’emploi, en plus des mesures habituelles et parfois peu efficaces, on peut encourager et facilité la création de sociétés coopératives dans lesquelles les salariés sont propriétaires de leur outil de travail et n’ont donc pas d’actionnaire à rémunérer, ce qui donne un peu d’aisance en période difficile.
Etc, etc.
Ce billet n’a pas vocation à écrire un programme à la place des candidats. Il a vocation à montrer qu’il y a des lignes générales qui se déclinent. Faire une réforme fiscale, par exemple, demande une analyse précise des objectifs et de leurs déclinaisons, puis de leurs opérationnalisations. Ce n’est pas un petit coup de TVA sociale ou de quotient familial. C’est autre chose.
Les déclarations actuelles des candidats principaux se présentent comme une concaténation de minces mesures. La concaténation ne fait pas un projet structuré.
Où alors, pourrait-on faire l’hypothèse que les Q.I. des candidats ne leur permettent pas de mieux faire.
C’est peut-être le cas.