Fin janvier 2011, je souscris à une offre promotionnelle de Courrier International.
Depuis, je n’en ai eu que deux !
La suite prochainement…
Fin janvier 2011, je souscris à une offre promotionnelle de Courrier International.
Depuis, je n’en ai eu que deux !
La suite prochainement…
Derrière la mort de chaque tyran, il y a toujours des forces dans l’ombre qui, s’offrent à donner au peuple des fausses réponses à de vraies questions pour, in fine, assurer une domination qui peut être pire encore. Des lors, les intégristes, qu’ils soient chrétiens, juifs ou musulmans perdent toute mesure.
Le chemin de la laïcité est difficile. La majorité des êtres humains ont été élevés dans de fausses croyances. On leur a imposé des rites de messes ou de prières, en les culpabilisant bien fort quand ils ne les appliquent pas. Les récents évènements de Libye ou de Tunisie illustrent bien l’ignorance et la dépendance du peuple. Il y a même des femmes pour voter pour des partis qui ne leur reconnaissent pas l’égalité !
Si la Tunisie ou la Libye évoluent comme l’Iran, il y aura lieu de s’interroger. C’est la France qui avait nourri en son sein cet ayatollah furieux qui s’érigea en tyran pas moins cruel que son prédécesseur. Était-ce vraiment utile de lui donner asile avant de le lâcher dans la nature. Le régime dure depuis plus de trente ans, dirigé, désormais, par un autre dictateur. Et l’on ne voit pas le bout du tunnel.
Les pays de l’OTAN sont intervenus en Libye pour protéger le peuple de la barbarie d’un tyran dément. Se pourrait-il qu’on puisse désormais rester de marbre si un autre tyrannie s’instaurait ?
Quand Sophie Auvigne présente les nouvelles, elle donne l’impression d’improviser. Pourquoi pas. Mais encore faudrait-il que le débit soit régulier. Mais ce n’est point. Il y a des mots qui traînent et attendent le suivant. Et quelle manie d’accentuer si fortement un substantif sur trois.
Les commentaires de topjournalistes :
Toujours aussi nulle et toujours là ! C’est à désespérer !
Un ton à la limite de l’insoutenable, tellement agaçant que j’arrête de l’écouter après cinq minutes. Quelle manière d’accentuer les syllabes ridicule et sans aucun rapport avec le bon sens. Madame, pour le bien de tous, lâchez le micro !
J’ai l’impression que cette journaliste découvre l’information au moment où elle lit les dépêches. La lecture monotone et les intonations mal placées.
Diction insupportable; devrait se tourner vers la presse écrite
Un ton de voix insupportable : que le sujet soit une catastrophe, du sport, de l’actualité économique ou politique, les phrases suivent toujours exactement les mêmes schémas d’intonation. C’est complètement artificiel, cela crée une fausse intensité et au final endort la vigilance de l’auditeur. Derrière l’énervement sur la forme, un motif de mécontentement bien plus fondamental : Mme Auvigne est hautement politisée, et fait toujours passer plus ou moins subtilement ses préférences politiques. L’action du gouvernement est forcément le centre d’attention numéro un, et est forcément positif, alors que l’opposition est toujours traitée avec le plus grand mépris. Sophie Auvigne, c’est le retour de l’ORTF !
Je la trouve nulle : elle s’exprime mal, laisse des espaces temps impressionnants entre les mots et semble toujours à la recherche d’autre chose (ses lunettes ? un verre d’eau ?,… J’aime beaucoup France Info mais dès que je l’entends, je change de radio…
Pour suivre des cours d’expression orale s’adresser à l’auteur de ce blog.
Tout savoir sur L’Ordre de Guémené
Il n’y a pas plus d’andouilles à Guémené qu’ailleurs. Mais il y a plein d’andouilles qui ne sont pas à Guémené.
Visitez Guémené
Lors du débat du 12 octobre qui opposait Martine Aubry à François Hollande, les deux candidats s’exprimaient de façon déterminée en utilisant le pronom « Je ». « Je ferai une grande réforme fiscale… », « je proposerai une loi qui… », « je réformerai… » etc. Cependant, il est un sujet sur lequel ils se sont contentés de souhaits : « il faudra que… ».
Ce sujet est celui de l’Europe.
Lorsqu’il a été question de la régulation de la mondialisation, ils ont implicitement admis que ce qu’ils comptaient faire ne pourrait l’être que dans le cadre européen.Et que, par conséquence, ils seraient liés par les positions des autres pays. Comment, en effet, serait-il possible d’appliquer des taxes compensatoires aux frontières de la France ? Compliqué. Les candidats ont eu beau dire que d’autres pays le font (comme les Etats-Unis et la Chine), ils ont implicitement accepté l’idée, mais sans trop insister, que ces dispositions ne pouvaient exister qu’aux frontières de l’Europe.
Voilà qui est extrêmement important, notamment en matière d’emploi, puisque c’est la différence des coûts de main d’œuvre qui est à l’origine des délocalisations et autres expatriations des fabrications.
Comme c’était prévisible avec la Constitution croupion votée presque en cachette’ par les députés français, l’Europe est donc la cause d’une perte de souveraineté.
Ceci ne serait pas très grave si les pays européens avaient une politique commune. Les derniers évènements, à propos de la question des dettes de plusieurs pays, montrent que ce n’est pas le cas. Chacun tire encore à hue et à dia dans le sens qui lui convient. L’Europe est un bordel économique qui va empêcher toute politique de régulation de la mondialisation. Les délocalisations continueront. Le chômage perdurera.
Contre toute attente Ségolène Royal soutient Hollande.
Y a-t-il quelqu’un de gauche dans ce parti socialiste ?
N’oubliez pas:
Hollande, c’est DSK sans le pénis
Mais que lui trouvez-vous, bon sang ! Aucun souffle n’émane de sa personne, aucune idée, aucune perspective. Martine Aubry a un véritable projet, Arnaud Montebourg a un véritable projet. Ségolène Royal a un véritable projet.
Mais Hollande ?
Qu’est-ce qu’il a bien pu faire ? Ou plutôt ne rien faire de peur de déplaire. Il est affreusement modéré en tout. Le courage semble lui manquer. Ses idées sont molles. Il est là, comme en conserve, ne disant rien vraiment de ce à quoi il croit. Il est là, dans une impuissance froide, n’osant pas s’en prendre au capital et aux banques, ni à qui que ce soit. Il est, il sera, le valet mou de la crise mondiale et des agences de notation. Hollande semble ne croire en rien tant il a peur que ce qu’il pourrait croire puisse éloigner de lui une paire d’électeur. Il est là, avec sa tête de bon élève qui ne lève pas le doigt, de peur qu’on le remarque.
Il est flasque comme un Chamallow.
Désespérant !
Consternant !
Une femme d’Hayange:
« Ces gros porcs qui gagnent plein d’argent et laissent mourir les gens ».
Lakshmi Mittal est la 5e fortune du monde (Sce: News 352).
Au pays du mensonge déconcertant
ou des travestissements de la réalité à l’art de la révérence
Communiqué de Sauvons l’Université, 29 septembre 2011
Le discours prononcé le 26 septembre 2011 par le président N. Sarkozy lors de la journée organisée par l’Institut Montaigne « 15 ans de réforme des universités : quels acquis, quels défis ? » mériterait une analyse détaillée tant de l’étonnante reconstruction historique à laquelle s’adonne le président, que de sa dimension prospective. Pour ne prendre qu’un exemple parmi ces affirmations éminemment contestables, comment croire que le président Sarkozy ait « remis les universités au coeur de la recherche », ou à propos de la recherche, que « 22 milliards d’euros […] iront directement dans les universités et les organismes de recherche » [1], ou sur les moyens, lorsqu’il rappelle le « gigantesque effort de la nation » qui a permis d’augmenter « de 2 000 euros par an » la dépense française par étudiant et de « rejoindre la moyenne de l’OCDE » ?
Comme souvent, il n’a pas fallu attendre 24 heures pour que des éléments de l’inlassable manipulation présidentielle sur l’enseignement supérieur et la recherche soient répercutés sur un blog accueilli cette fois par l’honorable quotidien du soir où l’on peut lire qu’« avec 1,4%, la France est un peu en dessous de la moyenne alors qu’elle est un peu au-dessus au global avec 6 % de son PIB consacré à l’éducation (5,9 % en moyenne dans les pays de l’OCDE). Un pourcentage en forte baisse par rapport à 1995 où il était de 6,6 %. Pour autant, la part de l’enseignement supérieur s’est elle stabilisée. (sic.) »
Énième variation sur le thème de la chance de l’ESR en France d’avoir vécu sous un règne éclairé depuis 2007. Rappelons que les chiffres de la dépense par étudiant ne veulent rien dire pour un enseignement supérieur qui rassemble des filières de formation aussi diverses que les classes préparatoires aux grandes écoles (14 850 euros dépensés par étudiant en 2009. Source MEN DEP,) et les universités (seulement 10 220 euros en 2009), sachant que depuis 2006, la réforme de la LOLF ne permet plus de distinguer les IUT des universités, ce qui conduit à augmenter artificiellement le niveau de dépense affiché par étudiant dans les universités (d’environ 8 000 euros à 10 000 euros). Une petite astuce comptable pour une vantardise présidentielle supplémentaire dans un océan de mensonges sur le sujet.
En effet, loin de cette stabilisation, l’enseignement supérieur et la recherche (ESR) sont confrontés à une situation de décrochage durable et inquiétant de l’effort de la nation. Il suffit pour s’en convaincre de lire un autre rapport de l’OCDE, publié fin août 2011 [2]
Que montre-t-il ? Que le prétendu effort en faveur de la recherche, décisif pour le développement de l’ESR, est un mensonge éhonté. Les chiffres de la Dépense Intérieure de Recherche et Développement (DIRD) rapportée au PIB indiquent que loin de l’effort « historique » tant vantée par ce gouvernement, la politique de la droite française a trois caractéristiques :
1/ Depuis 2007, la part du PIB consacré à la recherche est continûment inférieure au niveau de… 2002 (2,23%). Loin des chiffres ministériels d’augmentation de crédits des universités et des organismes de recherche, les données d’Eurostat indiquent une diminution de la part de la recherche en pourcentage du PIB entre 2009 et 2010, selon les prévisions de l’organisme européen, cette proportion retomberait à 2,16% en 2010 ;
2/ Entre 2007 et 2009, l’effort de recherche est moins important en France que dans les autres pays de l’Union européenne. Entre 2007 et 2009, l’augmentation a été de 8,6% dans l’ensemble des pays de l’Union Européenne, et de 6,7 % en France ;
3/ L’écart avec plusieurs grands pays s’est accentué depuis 2007 : l’effort allemand a crû de 11,5% sur la période, le danois de 18,4%, le finlandais de 17,5 pour ne prendre que des pays qui consacraient déjà avant 2007 une part plus importante de leur richesse nationale que la France à la recherche.
Nous sommes donc tombés de manière structurelle sous le niveau d’engagement du début des années 2000. Les classements dont semblent raffoler le gouvernement en attestent de manière indiscutable. La France, 6e pays de l’OCDE pour son effort de recherche en 1995 (près d’un quart de point au-dessus de la moyenne de ses pays) est passée à la 11e place en 2005 et, de cette date à 2008, l’effort a constamment baissé (Rapport sur la politique nationale de recherche et formations supérieures, PLF 2010, p. 126). Depuis 2008, la France est désormais classée 13e pays de l’OCDE, chiffre en passe d’être confirmé pour 2009. Encore s’agit-il là de l’effort global.
La dernière parution de l’OCDE sur le sujet [3] confirme ce constat accablant : pour les seuls crédits de R-D civile, la France se classe 26e des pays de l’OCDE, très en deçà de la moyenne de l’Union européenne.
Il est enfin essentiel de rappeler par ailleurs, car c’est une part importante des difficultés de l’enseignement supérieur et de la recherche en France, que les chiffres de l’encadrement dans l’ESR sont dramatiquement bas, de très loin inférieurs à ceux de pays comparables.
En 2007, les taux d’encadrement des universités françaises (aussi bien pédagogiques qu’administratifs) étaient très inférieurs à la moyenne des pays de l’OCDE. Le rapport étudiant/personnels biatoss était de 1 pour 7,5 dans les pays de l’OCDE, et de 1 pour 36 en France. Le rapport enseignant/étudiant était de 1 pour 15 dans les pays de l’OCDE, et de 1 pour 18 en France [4] Les universités françaises étaient donc sous encadrées. Elles le restent. C’est ce qu’indiquent les chiffres fournis par le Centre d’analyse stratégique en février 2011 : « Dans le supérieur les disparités sont les plus marquées entre la Grèce (4 enseignants pour 100 étudiants) ou la France (à peine 5 enseignants pour 100 étudiants) et la Suède qui compte 11 enseignants pour 100 étudiants. »
C’est aujourd’hui qu’il faut s’inquiéter des tendances lourdes dont on mesurera les effets dans quelques années et qui sont pourtant déjà bien visibles. Aussi Olivier Rollot serait-il bien inspiré d’envisager un billet sur l’état critique des finances de nombreuses universités qui sont au bord de l’asphyxie ou d’avoir une approche plus critique des chiffres éhontément jetés par N. Sarkozy et son gouvernement. Quand donc cessera la petite musique libérale et réformocrate ?
Sauvons l’Université ! 29 septembre 2011
[1] Voir nos articles « budget » « grand emprunt…
http://www.sauvonsluniversite.com/s…
[2] (OCDE. Principaux indicateurs de la science et de la technologie, 2011/1
http://www.sauvonsluniversite.com/s…
[3] (Principaux indicateurs de la science et de la technologie, Volume 2011/1 http://www.sauvonsluniversite.com/I…)
[4] (Rapport du Sénat n° 382, 10 juin 2008, p. 44
http://www.senat.fr/rap/r07-382/r07…).
Il y a la crise. Mais avant la crise, il y avait déjà le chômage et les délocalisations, le démantèlement de l’industrie françaises, l’agriculture intensive et peu rémunératrice, l’enrichissement de quelques uns et l’appauvrissement de beaucoup d’autres, enfin toute cette dégénérescence de l’appareil économique qui cessait de permettre le moindre progrès social.
Les électeurs de gauche attendent une nouvelle politique en matière d’emploi. Ceci ne peut se faire sans un certain protectionnisme, mais enfin, les Etats-Unis et la Chine le font bien. Maintenir ou recréer l’emploi en France, c’est au moins ne pas permettre aux entreprises qui gagnent de l’argent et versent de gras dividendes de s’enfuir à l’étranger pour en gagner davantage et servir de plus gros dividendes encore.
Les électeurs de gauche attendent une autre politique en matière de services publics. Ils attendent que la SNCF continue de desservir les zones rurales, ils attendent que l’augmentation des coûts de l’énergie soit modérée pour que les plus pauvres puissent se chauffer décemment. Ils attendent qu’en matière de télécommunications et d’Internet, tout le monde soit logé à la même enseigne. Ils attendent que le coût de l’eau potable soit le même pour tous et que le prix ne soit pas grevé par les énormes bénéfices des sociétés de distribution.
Ils attendent qu’en matière de santé, l’accès aux soins soit le même pour tous, que les mutuelles soient de vraies mutuelles où la contribution de chacun soit proportionnelle aux revenus. Ils attendent que l’offre médicale soit maintenue dans les zones rurales et que l’hôpital ne doive pas réduire la qualité des soins pour des raisons purement économiques.
Ils attendent que l’enseignement soit laïc et républicain. Qu’il soit dispensé dans des établissements où les professeurs soient en nombre suffisant et ne soient pas démotivés à force d’être parmi les plus mal rémunérés d’Europe. Que les établissements scolaires disposent des moyens financiers pour mieux prendre en charge les difficultés scolaires et les handicaps.
Ils attendent…
Mais toutes ces attentes supposent des interventions de l’état, un service public fort voire des nationalisations, la mise au pas des banques et des grandes entreprises pour qu’elles soient au service de l’intérêt public plutôt qu’à l’enrichissement forcené de quelques uns. Toutes ces attentes ne sont pas compatibles avec des traités européens qui n’ont d’autre objectif que de faciliter le développement du commerce et de l’industrie lucratifs dans un environnement d’un libéralisme compétitif, non régulé et forcené, sans aucune contrepartie en matière de lois ou de protection sociale, où les travailleurs ne sont jamais que des « variables d’ajustement ».
Le Parti Socialiste s’est « converti » à l’économie de marché, il y a de cela bon nombre d’années. Socialiste il n’est plus. Au mieux est-il social démocrate. Devant la crise, les intentions des candidats aux primaires ne sont que pommades et bandages. François Hollande, le pire, y a jouté le clystère de la rigueur sévère et de la douleur tant il intériorise la crise. Au plus ajoute-t-il quelques mesures qu’il ne pourra pas financer s’il continue de plier devant les exigences des marchés.
Ségolène Royal l’est moins. Sans doute son expérience de gestion directive et réussie de sa région lui permet-elle de ne pas envisager de laisser trop la bride sur le cou aux puissances de l’argent. Et si l’on peut attendre un peu plus de Martine Aubry, en raison de son passé politique, il n’en reste pas moins que les solutions proposées, même généreuses, ne pourront être vraiment réussies faute d’un état fort.
Quant aux autres candidats, comme ils n’ont aucune chance… Même si Arnaud Montebourg semble avoir envie de dompter un peu les banques.
L’offre socialiste ne peut donc satisfaire les électeurs de gauche tels que définis ci-dessus. Ce qui leur pose un sérieux problème. Car s’ils peuvent trouver auprès de Jean Luc Mélenchon des propositions plus proches de leurs revendications, ce dernier n’est pas candidat aux primaires et ne sera pas au deuxième tour. Ils auront, une fois encore, le sentiment justifié de n’être pas représentés. Ceci n’est pas bon dans un régime qui se veut une démocratie.
Alors qu’il était Ministre de l’Intérieur :
Brice Hortefeux a tenu des propos racistes en public. Il a été condamné en première instance. Puis, bizarrement relaxé en appel, au motif que ce n’était pas en public, alors que la vidéo qui en fait état est visible sur des dizaines de sites sur Internet.
Brice Hortefeux s’est fait communiquer des écoutes d’un journaliste du Monde et en a fait usage contre un fonctionnaire du Ministère de la Justice.
Depuis qu’il est conseiller du Président de la République :
Brice Hortefeux s’est fait communiquer le contenu de PV d’audition faisant partie du secret de l’enquête.
Brice Hortefeux a pu s’entretenir deux fois, au téléphone, avec une personne qui se trouvait en garde à vue.