Catégorie dans 01-Un monde plein de trous

Taxis, Uber, libéralisme et libre concurrence de mon cul

Hollande Davos

Je n’ai pas une spéciale affection pour les chauffeurs Uberpop, mais je ne vois pas la cohérence de ceux qui nous gouvernent. Ne sont-ils pas favorables à la libre concurrence, nous répètent-ils. Et les voilà-t-ils qui se fâchent contre les vilains Uber qui font de la concurrence aux taxis. Lesquels vilains Uber seraient auto-entrepreneurs, ce qui est pourtant très convenable.
Pourquoi protéger le fromage des taxis ?
Parce qu’ils votent ? Les autres aussi.
Les taxis peuvent foutre un méchant bordel dans les villes. Ahhhh.

Cazeneuve RaideLe rôle de l’état ne devrait-il pas se cantonner à s’assurer que les Uber ont bien tous les requis, sécurité, assurance, payent charges et impôts.
Et pourquoi les taxis ne deviennent pas Uber ?
Et Cazeneuve, raide comme s’il avait un manche à balai dans le fion, position qu’il affectionne, qui semble ne pas voir que le modèle économique d’Uber est l’avenir dans ce mode de transport.

1136 – 25/06/1015

Wolfgang Schäuble : ce type est une peau

SchaubeWolfgang Schäuble est une peau. Il est l’un des rares politiques allemands à avoir soutenu l’intervention américaine en Irak. Ce type est de droite et réac. Eglise évangélique et quatre enfants. C’est l’inspirateur et l’agent de la politique de droite d’Angela Merkel. C’est l’orthodoxie, l’orthodoxie dure et inhumaine.

Son désir, son rêve : appauvrir, écrabouiller, dépouiller les grecs comme s’il voulait se venger de ces gens du Sud de l’Europe si laxistes à son goût. Il n’en aura jamais assez.

Peut-être veut-il se venger d’autre chose : de ce malade qui de trois coups de feu lui a sectionné la moelle épinière.

1136 – 24/06/2015

Comment sauver la Grèce sans faire chier le monde

Attendu que la Grèce ne remboursera jamais, autant faire jouir tout le monde.

  1. Donner à tous les pays de la zone euro le montant de la dette grecque.

  2. Comment ? La BCE fabrique la monnaie (dévaluation de l’euro)

  3. Avec ce montant, tous les pays remboursent aussi leur dette.

  4. Avec l’argent qui reste, on investira :
    Pour une part, dans des travaux d’intérêt général pour tendre vers une harmonie dans la zone euro : énergie, transports, développement durable
    Pour une autre part, dans l’harmonisation des régimes industriels, commerciaux, sociaux et fiscaux : banques, multinationales, sécurité sociale, retraites, etc., afin de parvenir à une politique européenne dans la zone euro.

Toutes ces dispositions devront être approuvées par référendum à l’échelon des citoyens concernés.

1135 – 24/06/2015

Chez Leclerc à Chatte, il faut obtempérer

Aujourd’hui, j’avais 10 articles dans mon caddie. L’hôtesse de caisse comme on dit à qui je le dis, me répond non, « c’est le règlement ». La caisse est vide. Je ne gène personne. Mais le « règlement ». Deux autres caisses ouvertes avec 3 caddies bien pleins en attente. J’abandonne mon paquet de café et je reviens pendant qu’elle jetait un pauvre monsieur qui avait 12 articles, dont 3 baguettes.
Je lui ai dit que ce n’était pas possible d’être aussi con. Elle s’est lancée dans un discours sur la connerie des clients et a appelé la garde. Laquelle garde a voulu me faire partir du magasin et m’a demandé si « j’avais consommé de l’alcool ». Charmante garde. Ils ne sont pas allé jusqu’à me menotter, mais je sens qu’ils auraient bien aimé.
Je suis d’autant plus étonné de l’attitude de cette « hôtesse » qu’il m’est déjà arrivé, dans d’autres enseignes, Auchan notamment, d’être sollicité par de vraies hôtesses me voyant avec un caddie presque vide pour passer parce que n’avais pas grand-chose.

Chez la police Leclerc, le règlement c’est le règlement. Il faut obtempérer.

1134 – 23/06/2015

Glyphosate : soyons scientifiques

Une étude scientifique est une recherche qui a été publiée dans une revue scientifique ayant un Comité de Lecture. Cette notion est importante pour la simple raison que les meilleurs chercheurs ne peuvent être évalués par meilleurs qu’eux puisqu’ils sont les meilleurs. On pallie cet inconvénient par la constitution de comités comprenant un nombre suffisant de chercheurs eux-mêmes choisis parmi les meilleurs. Ces comités s’établissent en « Comités de Lecture » qui acceptent ou refusent les articles qu’on leur propose pour publication dans une revue scientifique.
Une « Revue Scientifique » est donc une revue dont les articles publiés sont validés par un « Comité de Lecture ». Ce qui ne veut pas dire pour autant que les résultats publiés présentent une vérité certaine :
– parce que le comité de lecture peut se tromper (d’où l’importance d’avoir un comité composé de plusieurs lecteurs parmi les meilleurs dans la discipline)
– parce que les résultats peuvent être truqués, ce qui est rare mais qui arrive, d’où l’importance de la réplication des recherches par d’autres chercheurs dans d’autres équipes.

Concernant le glyphosate, qu’avons-nous ? Si l’on effectue une recherche sur Google Schoolar (https://scholar.google.fr/) qui répertorie des centaines d’articles, on peut lire les abstracts voire consulter les originaux des recherches en pdf. Par exemple avec le critère de recherche « glyphosate ». Voire avec « glyphosate cancer ». Après avoir fait le tri et écarté les publications qui ne correspondent pas aux critères ci-dessus (publication dans des revues à comité de lecture), on aura moins de résultats. On doit aussi ajouter que, contrairement à l’idée répandue, les recherches n’ont pas été toutes financées par Monsanto. D’ailleurs, les scientifiques, les vrais, ont de plus en plus l’habitude d’annoncer leurs sources de financement dans leurs articles, ce qui est souvent demandé par les financeurs eux-mêmes.

En fait, on finira par trouver de bons articles exposant un lien entre l’exposition au glyphosate et certains cancers. Mais attention, un lien n’est pas une cause. Et là, viennent une foule de questions : les sujets concernés fumaient-ils, consommaient-ils de l’alcool et en quelle quantité, à quel dosage le glyphosate était-il employé. ? L’honnêteté intellectuelle consiste à dire qu’une corrélation n’est pas une relation de cause à effet.
Ceci ne veut pas dire que le glyphosate n’est pas cancérigène ? Certainement pas. L’est-il ? Peut-être. L’est-il plus ou moins que l’alcool ou le tabac ? Qui sait. Est-il souhaitable de ne point le côtoyer ? Peut-être. Alors, que faire ? Se comporter en personne responsable.
Personnellement, tant que je n’aurai pas d’alternative aussi efficace, je continuerai à l’employer à dose modérée, en évitant de l’ingérer ou de le respirer.

1133 – 19/06/2015

Sarko, le républicain c’est moi !

Qui es-tu donc, Sarkozy,  pour vouloir ainsi privatiser la République ? La République tu lui as chié dessus quand tu as piétiné le référendum auquel nous avions répondu « NON ! ». Tu t’en tapes de la République, tu t’en branles. Tu veux juste trouver un emballage présentable pour montrer ta face fripée espérant encore être Président. Être président de quoi, puisque les républicains de la république ce sont seulement les 200 mille mecs de ton parti. Et tous tes serviles de l’UMP qui te lèchent avec lâcheté espérant quelques prébendes au cas où tu réussirais dans ton immonde entreprise! J’ai la nausée, j’ai la diarrhée verte quand je vois une créature si dépourvue de convictions qui se remue pour tenter de voler la République au peuple républicain. J’ose espérer que les français ne seront pas assez cons pour se laisser tenter par ton miroir aux alouettes. S’ils le sont, tant pis. Mais alors, à ta place, je ne serais pas fier d’être le Président d’une bande de cons.

1130 – 29/05/2015

Rembrandt: Keufs, choufs, djeuns et cailleras dans une cité au 17ème siècle

D’aucuns tirent exemple de la photo ci-dessous pour vitupérer contre la jeunesse. Nonobstant qu’il s’agit probablement d’anglais, on remarquera que l’œuvre du peintre n’a sans doute pas été bien présentée aux jeunes. Il fallait dire que ce tableau représentait :

Keufs, choufs, djeuns et cailleras dans une cité au 17ème siècle.

RondeNuitPortable

1128 – 22/05/2015

Dernière nouvelle:
Ils regardent la Ronde de Nuit sur leurs mobiles.
26/05/2015

Réforme des collèges : 5+2 n’est pas égal à 10

La notion de collège unique repose sur un postulat selon lequel les entrants sont assez ressemblants les uns aux autres pour qu’on leur propose un parcours « unique ». Postulat bon à jeter dans les toilettes puisqu’on connaît les différences. Donc, plus question, si l’on est honnête intellectuellement, de collège unique. On pourrait alors donner le même objectif à tous les collèges, mais les moyens d’y parvenir seront nécessairement différents selon les catégories d’élèves.

Encore faudrait-il, pour commencer, décréter l’école primaire unique, au sens où l’on conduirait tous les enfants vers une relative homogénéité. Ce qui n’est déjà pas le cas.

On connaît très bien les sources de variation. On voudra bien admettre que, pour une part, tous les enfants ne sont pas aussi intelligents. Mais l’on connaît tout aussi bien l’importance du milieu socio-culturel. Comme on a pu le dire, il est vraisemblable qu’à deux ans tout soit déjà bien déterminé. Et très difficile à compenser car un certain nombre de facteurs interviennent à contresens.

Autrefois l’école était respectable et le maître respecté. Autrefois, il y avait « l’étude ». Autrefois, même dans les familles pauvres rurales, il y avait souvent un coin de table pour apprendre les leçons.

Aujourd’hui, il y a des familles où cela n’est plus, où l’instituteur est un con, où la télévision est allumée en permanence.

Et tutti quanti…

Il y a beaucoup à dire sur la télévision qui se présente en concurrence avec tout, les devoirs, bien sûr, mais aussi les échanges verbaux entre les membres des familles. Et voici venus les SMS qui interrompent toute activité en cours.

Il y a les familles où l’on gère, souvent tant bien que mal, tant la concurrence est féroce avec la télé et les SMS, et les familles où l’on ne gère pas. Ajoutons à cela les troubles du sommeil parce que les enfants se couchent trop tard quand ils ne sont pas interrompus toute la nuit dans leur sommeil par les SMS. Il y a les familles où l’on résiste, en fixant des règles, il y a les familles dans lesquelles les échanges oraux structurés existent, il y a les familles où il y a des livres et des revues, il y a les familles où l’usage de la télévision est ordonné, etc. Puis il y a les autres, y compris quelques une où le niveau socio-économique est bon. Ajoutons aussi les familles chez lesquelles toute relation d’autorité aura disparue notamment dans l’environnement urbain de certains quartiers.

Et, avec tout cela, on voudrait faire un collège unique ?

Bien au contraire, le collège doit être diversifié avec pour seule règle d’obtenir le meilleur résultat pour chaque élève, en agissant, de façon simultanée sur les motivations. La question de savoir si l’on étudie une ou deux langues, ou le latin, ou le grec, ou si l’on procède en interdisciplinarité est totalement triviale. La vraie question est de pouvoir offrir chaque année à chaque élève un programme qu’il soit apte à suivre et qui soit apte à le faire progresser, seule manière de compenser les différences socio-culturelles. Tout cela n’est vraiment pas unique !

1127 -19/05/2015

Réformes des collèges : encore une !

Presque chaque Ministre de l’Education veut sa réforme. Il y en eut de célèbres, plus connues pour avoir échoué ou mis du monde dans la rue, hélas.

Vallaud-BLe (ou la) Ministre ne connaît pas forcément grand-chose à l’éducation. Au mieux, il en a une connaissance partielle. Il (ou elle) s’appuie donc sur des secrétaires d’état, quand il y en a, et sur des experts. Les experts sont des lobbies. Il y a les lobbies syndicaux, il y a ussi des chercheurs, mais il y a aussi l’Inspection Générale, et aussi le programme du président élu, construit aussi par un lobby, etc. Et puis il y a aussi l’air du temps.

Comme beaucoup d’autres, Najat Vallaud-Belkacem, qui sort de Sciences-Po, n’a jamais fait la classe. N’ayant jamais été enseignant, elle n’a appartenu à aucun syndicat. Il ne semble pas qu’elle ait appartenu à une association de parents d’élèves. Que sait-elle de l’éducation et notamment du collège ? Probablement rien, sauf quelques idées reçues qui ne sont pas d’elle si l’on en croit la pauvreté du discours qu’elle produit sur ce sujet.

Sans compter l’ambiance. L’ambiance de ces collèges où juifs et musulmans se foutent sur la gueule. L’ambiance de ces collèges où les profs ne savent plus quoi faire. L’ambiance de ces collèges où l’on se fournit en herbe dans les coins. L’ambiance de ces collèges où les filles n’osent plus porter robe ou jupe. L’ambiance de ces collèges où des mecs se font sucer dans les toilettes.

Venons-en à la réforme elle-même. Comme beaucoup d’autres, elle bidouille les matières, les horaires, invente quelques âneries qu’on lui à soufflé comme l’apprentissage du « codage informatique’. Elle reste crispée bec et ongles, comme tous ses prédécesseurs sur le « collège unique », sainte Bible de gauche comme de droite que l’on contourne par tous les moyens depuis des décennies.

En même temps, on nous rabâche qu’au moins 20% des élèves sortent du primaire sans vraiment lire, écrire et utiliser les fondements de l’arithmétique. Ici commence le grand déconnage de vouloir faire un collège unique pour des enfants si disparates. Et comme le ministre (1) ratatine toutes les échappatoires qu’on avait créé ici ou là, elle provoque des contestations légitimes du corps enseignant qui ne voit toujours pas comment bien faire avec des populations si disparates. Quant aux parents, ceux qui en ont les moyens organisent l’exfiltration ver l’enseignement privé.

Autrefois existait un examen d’entrée en sixième. Je le sais, je l’ai passé(2). Son inconvénient : le tout ou rien. Par contre des épreuves classantes seraient bienvenues pour mettre en place des options de rattrapage pour les élèves et les familles d’élèves qui en ressentiront le besoin, Er puis obvier vers un autre chemin. A quoi sert de conserver jusqu’à 16 ans des sujets qui n’en ont rien à faire des bancs de la classe ? L’intelligence serait peut-être de proposer toutes sortes d’options y compris de latin, de grec, de mécanique, de deuxième ou troisième langue, d’informatique (vraie) de pâtisserie ou… de rattrapage dans le cadre d’un projet souple et pragmatique au lieu d’asséner de discours dogmatiques, pompeux et sentencieux du haut de lutrins, et non de pupitres comme vous le dites souvent, mesdames et messieurs qui vous croyez grands(3).

Et puis, et puis… Il n’y a pas si longtemps, le maire d’une grande ville offrait à tous les élèves… un dictionnaire ! Maintenant on va donner des tablettes avant même qu’on ait sérieusement préparé enseignants et contenus à cet ouvrage. Et c’est là le plus grave.

1- Je ne puis me résoudre à féminiser les titres ou fonctions. Simplement parce que cette féminisation entraîne une connotation souvent affaiblissante.
2- Certains beaux parleurs actuels ne l’auraient peut être pas eu …
3- Désolé pour la règle d’accord de l’adjectif.

1126 – 14/05/2015

Sur l’encodage et ce qu’en dit Gavroche

Gavroche me reproche d’avoir utilisé Word pour générer le code html du topic 1122 du 8 mai. Il se trompe. Je n’ai pas utilisé Word, quoique le style MsoNormal a bien évidemment été généré par un outil Microsoft. J’aurais pu définir le script TrouDuCul à la place de MsoNormal et l’utiliser où il faut. Plus personne ne définit un style sans partir d’un modèle. Encore faut-il savoir ce qu’on veut.

Mais la question n’est point là. La question est de savoir ce qu’est, par exemple, un style, comment on le compose et comment on s’en sert. Sans compter, ici les questions de syntaxe : combien de balises html sont utilisées ici, juste pour écrire quelques paragraphes sans dynamique avec juste un petit hyper lien pour l’image. On aurait pu faire l’intéressant en ajoutant un petit script en java, ce qui se serait approché davantage de la programmation. Juste un petit script qui donne la date du jour pour faire le malin (1):

var maintenant=new Date();
var jour=maintenant.getDate();
var mois=maintenant.getMonth()+1;
var an=maintenant.getFullYear();
document.write(« Nous sommes le « ,jour, »/ »,mois, »/ »,an, ». »);

Tout ça pour les petits du CE1.

J’ai hésité à produire un script VBA pour rendre dynamique une feuille Excel. Encore plus démonstratif car VB est un putain de langage alacon.
Ou bien proposer une procédure récursive pour générer la suite de Fibonacci (il y a une page très intéressante sur Wikipedia à propos de la suite de Fibonacci et l’évolution d’une population de lapins.
Tout ceci pour dire que les crétins des Alpes qui veulent enseigner le « codage informatique » à l’école, au collège, au lycée sont… des crétins des Alpes. Cela ne marche qu’avec des sujets très motivés qui voudraient, par exemple, suivre une option « Informatique »

(1) Pour qui veut utiliser ce script, il faudra ajouter les balises retirées ici pour que le script ne s’exécute pas.

1123 – 11/05/2015