Rocambolesque – Les évasions sont toujours rocambolesques. L’adjectif « rocambolesque » vient de Rocambole, un héros de Ponson du Terrail. Il s’agit d’ exploits n’ayant aucune vraisemblance. Pour les journalistes, toute évasion est rocambolesque. Alors qu’elles sont vraisemblables puisque réussie.
La loi scélérate de Madame Comerie et Monsieur Valse
Madame Comerie et surtout son camarade Valse veulent nous faire prendre des vessies pour des lanternes. On aurait pu penser à une simplification du Code du Travail. Pourquoi pas. Il y a tant d’articles et de pages qu’on pourrait certainement trouver à simplifier. Mais là, je crois bien qu’on me prend pour un con. Car cette loi est scélérate et davantage encore parce que, sous couvert des « nouveaux droits » que je ne trouve pas, on invente des tas de saloperies.
En toute honnêteté, on aurait pu appreler cette loi « Loi sur la diminution des droits des travailleurs et pour la joie du MEDEF ». Au moins, ç’aurait été honnête. Mais là, comment affirmer qu’en facilitant les licenciements, on diminue le chômage ? Idem pour la facilitation des heures supplémentaires. Kif kif pour la diminution des indemnités données par les Prud’hommes.Et Valse de mentir, et Chamallow itou, et Comerie pareil. Voilà pourquoi on a tenu les syndicats à l’écart ; il y aurait eu tellement de malaises cardiaques qu’on aurait vite manqué de représentants.
Voilà un Président, voilà un Premier Ministre, voilà des Ministres qui ont tout manqué, tout raté. Voilà cinq années de soi-disant gauche de merde, de bren, de pisse et de diarrhée. Voilà cinq années d’une gauche sans le courage de négocier et de renégocier ce qui était mauvais ou obsolète. On me raconte la Norvège. Il parait que les indemnités de chômage y sont élevées. Il paraît que les formations y sont solides et adaptées. Il paraît aussi qu’on chômeur ne peut pas refuser un poste adapté.
Ce n’est pas très loin, la Norvège.
1183 – 01/03/2016
Déflation européenne : et voici la chute !
Les prix baissent en Europe. Pourquoi baissent-ils ? Parce qu’il n’y a pas d’acheteur à des prix plus élevés. Jeu de la concurrence vers le bas intracommunautaire ou mondiale, baisse du pouvoir l’achat des ménages. La déflation conduit à la réduction des coûts de production comprenant des licenciements, au mieux, au dépôt de bilan, au pire. Comme on le répète ici depuis des années, seule une dose modérée d’inflation peut « relancer la machine » comme l’on dit. Ceci aurait pu être en consacrant l’argent injecté par la BCE à des travaux comportant une bonne part de main d’œuvre (énergies nouvelles, transport ferroviaire, isolation thermique, etc.). Les banques l’ont injecté dans une bulle spéculative effrénée au lieu d’ouvrir de larges lignes de crédit. C’est minable, lamentable et dangereux. Surtout très dangereux.
1182 – 02/03/2016
Notes d’économie politique n°98
Eleveurs : l’échec total du libéralisme
On leur a dit: » faites du lait, faites du porc, faites du beurre, et non pas trop de beurre, pas trop de porc, équipez-vous pour lutter contre la concurrence ». Au nom de quoi ? Au nom d’une agriculture intensive censée être la première dans un environnement concurrentiel où les règles du jeu étaient pipées car les règles de la concurrence étaient pipées.
Ça c’était l’Europe, ou plutôt c’est toujours l’Europe, enfin une Europe truquée puisque les agriculteurs français se battent contre les agriculteurs allemands comme les plombiers français doivent se battre contre les plombiers polonais. Et pendant ce temps, on a produit du poulet chimique en batterie, du porc chimique. On ne le dit pas, parce qu’on a honte : la truie qui allaite ne
peut se déplacer. Elle est coincée. Elle bouffe d’un côté, elle chie de l’autre et se fait téter par un troisième. Les bovins ne vont plus guère au pré, quant aux volailles ! Certains « agriculteurs » n’en sont plus vraiment : ils reçoivent les poussins dans un bâtiment ad hoc (nettoyé, désinfecté, chauffé,…), ils reçoivent la bouffe des poussins (on n’ose penser à ce qu’il y a dedans), puis ils rétrocèdent les poulets, nettoient et arrangent le local et, toutes les 50 à 80 jours selon l’espèce. C’est l’usine à faire des poulets. Pour lors, on a inventé la volaille en plein air, tellement c’était dégueulasse, mais le principe reste le même. Nonobstant l’odeur, on pourrait mettre une usine à poulet Place de l’Hôtel de Ville à Paris. Ce n’est plus de l’agriculture.
A ce jeu du libéralisme, on a inversé les règles. Il y a cinquante ans, les agriculteurs produisaient de la volaille, de la bonne volaille, le poulet du dimanche car, naturellement, il était plus cher. Mais il était bon et les agriculteurs en vivaient modestement, mais en tout cas moins mal qu’actuellement. Même chose pour les porcs, le lait, etc… On a voulu faire plus et beaucoup. Mais pour quoi faire ? Le rôle de L’État, de l’Europe n’était-il pas de préserver nos bons poulets, nos bons cochons en interdisant l’entrée des poulets et des cochons de merde pour des raisons sanitaires tout à fait justifiées ? Le rôle de l’Europe n’était-il pas d’organiser et de préserver les produits de notre agriculture ? Sait-on en Europe que la viande de bœuf argentin qui court dans la pampa est d’excellente qualité. Au point qu’on en importe !
Derrière tout cela, il y a l’esprit de système, la croyance en la libre concurrence qui fait travailler les enfants en Asie ou des miséreux en Inde, pour produire beaucoup, beaucoup, beaucoup au point de risquer de piller les ressources naturelles.
Un autre monde devrait permettre, s’il n’est pas trop tard, d’organiser les savoir-faire agricoles, industriels ou autres, de façon à faciliter un développement ordonné et suffisant. Au grand jeu du libéralisme et du capitalisme, il n’y a que l’enrichissement de quelques-uns et l’appauvrissement de tous les autres.
Ces temps-ci, les banques centrales ont fabriqué de la monnaie pour faire face à la « crise » réelle ou latente. Qu’ont fait les banques avec tout cet argent ? Spéculer, voyons, spéculer.
1182 – 01/03/2016
Notes d’économie politique n°97
Il y a 10 ans, ce blog naissait.
D’abord, le 24 février 2006, un petit texte comme cela : Petite histoire pour donner envie. Un texte un peu impudique que d’aucuns ont caractérisé de cochon parce que le mot « vulve » y figurait ! Il y eut pire depuis …
Mais le vrai départ eut lieu le 3 mars avec un post intitulé « Pourquoi j’ai voté non au référendum sur la Constitution Européenne ». Alors, le pli était pris. Les catégories étaient fondées : « Un monde plein de trous », la plus nourrie. J’ai aussi déposé près d’une centaine de notes d’économie politique, sans qu’on m’ait offert le prix Nobel, ce qui est grand injustice. D’autres ont été accomplies comme « Mon mai 1968 », d’autres tombées en désuétude, sans savoir trop pourquoi. J’ai révoqué des ministres, en vain, défini des hommes dangereux, mais vraiment pas assez.
Mais surtout, j’ai créé l’Ordre de Guémené. Un assez grand nombre de personnes ont été décorées, y compris une journaliste de France-Info, toute flattée et me demandant naïvement quand aurait lieu la cérémonie. Comment peut-on être aussi ignorant ?
J’ai passé beaucoup de temps à soutenir Ségolène Royal qui est la plus belle candidate à la Présidence que nous ayons jamais eu (désolé mesdames Taubira, Richardeau et l’inénarrable et tant courageuse Arlette). En cette occasion je décerne à Madame Royal le Grand Prix de Beauté Politique. Quant au prix de laideur, il y a un tel embarras, que je ne puis. Encore que je ne puis m’empêcher de nominer Sarkozy, grand maniaco-dépressif devant l’éternel.
La fréquentation est d’une petite centaine de consultants par jour dont un bon nombre, probablement, par hasard. Mon plus beau score, plusieurs centaine, a été obtenu pour un post intitulé « Clara Bruni nue ». Hélas pour les lecteurs, cet article traitait de la question de la nudité chez les épouses des Présidents, sans illustrations.
On ne m’a demandé qu’une fois de retirer certains propos, je ne sais plus en quelle occasion. Grave erreur pour le demandeur que j’ai sans mal habillé pour l’hiver avec des mots tous simples. D’aucuns me prédisent les gendarmes. Ils ne sont pas familiers des sites outranciers. Acceptons l’outrance, elle va avec la liberté d’expression, comme le blasphème. Donnons- nous les droits de haïr un peu, surtout ceux qui sont haïssables et intolérants.
Il y a 1180 articles, voire un peu plus, car je n’ai pas compté certains où il y a juste une photo accompagnée d’un cri de haine.
Mort aux cons ! Mort aux tyrans ! Mort aux preneurs d’otages ! Mort à ceux qui lapident ! Mort à ceux qui décapitent ! Mort à ceux qui forcent la pensée, violent les corps et torturent l’une et l’autre !
1181 – 24/02/2016
Et si les anglais cessaient de nous les briser
I want my money !
J’ai du mal à le reconnaître. Mais, une fois encore, de Gaulle avait raison. On se serait aussi bien entendus sans eux. Comme l’autre, la Thatcher qui vagissait « I want my money back » comme si ce qu’on pourrait recevoir serait égal à ce qu’on a donné. Peut-être, les écossais voudront-ils rester, ce qui fera chier les anglais. Ça doit venir du fait qu’ils traitent les français de « mangeurs de grenouilles ». Plus sérieusement, ils aiment bien la grande pauvreté (pour les autres). Ils n’aiment pas les allocations.. Ils vont pouvoir faire travailler les polonais pour deux sous sans prestations sociales.
Les anglais ne sont pas dans l’euro, pas dans Schengen. Ils sont dans leur île.
1180 – 20/02/2016
La nausée
Elle fait penser à Henri VIII. Trouvez pas ?