C’est toujours le même scenario. C’est comme pour le déficit de la Sécu. On ne met pas en cause les énormes profits de l’industrie pharmaceutique, ni d’ailleurs ceux des pharmaciens d’officine. On ne met pas en cause les énormes gains des radiologues. On se contente de nous apitoyer sur les pédiatres.
Donc, pour l’écologie, on va vous apitoyer et prendre dans votre porte-monnaie. Des petites mesurettes vexatoires, du genre rouler encore 10 km moins vite (ya bon radars(1)), du genre taxer les pauvres engrais que vous mettrez dans votre jardinet, et tout à l’avenant. Pendant ce temps-là, le papier recyclé est 30% plus cher que l’autre !
Et pendant ce temps-là, on ne taxera point les profits des industries les plus polluantes, on ne taxera pas les produits en provenance des pays qui n’ont pas signé le protocole de Kyoto. On n’empêchera pas la forêt d’Amazonie de diminuer à une vertigineuse vitesse. On n’elmpêchera pas les super-tankers d’être pilotés par des capitaines du Tadjikistan avec un équipage d’apatrides d’origine sud-est asiatique. Et tout à l’avenant.
Pendant ce temps-là on s’énervera sur nos centrales nucléaires moins polluantes, n’en déplaise, que les centrales au fuel ou à charbon. La question du nucléaire n’est pas qu’il est polluant, c’est qu’il est dangereux. Ne mélangeons pas les problèmes. Mais le feu aussi est dangereux. Et, à ma connaissance, les centrales nucléaires font moins de morts que les accidents de la route. Alors, qu’on ne me les casse pas. Qu’on s’occupe du danger et qu’on s’efforce de minimiser le risque.
L’écologie comme cela, à la petite semaine, me fait chier.
Faudra-t-il que je m’empêche de chier pour produire moins de lisier d’homme ?
(1): Que ne respecteront pas les ministres, les députés, les sénateurs, les anciens présidents, les anciens députés, les anciens ministres, les anciens sénateurs, les mouettes, les hauts fonctionnaires, les policiers, les gendarmes, les maires de communes de plus de 50000 habitants, les parents ou conjoints ou pacsés avec tous les précédents, sans compter les journalistes, les patrons des grosses entreprises nationalisées ou non, les agents du fisc, les agents des DDE (qui savent où sont les radars puisque ce sont eux qui les posent), les cerfs, les maîtresses des présidents, ministres, sénateurs et députés, Nicolas Sarkozy et tout le personnel de l’Elysée, les officiers et peut-être certains sous-officiers. J’oubliais: tous ceux qui profitents du délit d’initié.
En 2007, Dieu visite Noé et lui dit : « Une fois encore, la terre est devenue invivable et surpeuplée. Construis une arche et rassemble un couple de chaque être vivant ainsi que quelques bons humains. Dans six mois, j’envoie la pluie durant quarante jours et quarante nuits. »
Six mois plus tard, Dieu retourne visiter Noé et ne voit qu’une ébauche de construction navale. « Mais, Noé, tu n’a pratiquement rien fait ! Demain, il commencera à pleuvoir ! »
Pardonne moi, Tout Puissant, j’ai fait tout mon possible ! Mais les temps ont changé.
J’ai essayé de bâtir l’arche mais il faut un permis de construire et l’inspecteur me fait des ennuis au sujet du système d’alarme anti-incendie.
Mes voisins ont créé une association parce que la construction de l’échafaudage dans ma cour viole le règlement de copropriété et obstrue leur vue. J’ai dû recourir à un conciliateur pour arriver à un accord.
Mais l’Urbanisme m’a obligé à réaliser une étude de faisabilité et à déposer un mémoire sur les coûts des travaux nécessaires pour transporter l’arche jusqu’à la mer. Pas moyen de leur faire comprendre que la mer allait venir jusqu’à nous. Ils ont refusé de me croire.
La coupe du bois de construction navale s’est heurtée aux multiples Associations pour La Protection de l’Environnement sous le triple motif que je contribuais à la déforestation, que mon autorisation donnée par les Eaux et Forêts n’avait pas de valeur aux yeux du Ministère de l’environnement, et que cela détruisait l’habitat de plusieurs espèces animales. J’ai pourtant expliqué qu’il s’agissait, au contraire de préserver ces espèces, rien n’y a fait.
J’avais à peine commencé à rassembler les couples d’animaux que la PA et WWF me sont tombés sur le dos pour acte de cruauté envers les animaux puisque je les soustrayais contre leur gré à leur milieu naturel et que je les enfermais dans des pièces trop exiguës.
Ensuite, l’agence gouvernementale pour le Développement Durable a exigé une étude de l’impact sur l’environnement de ce fameux déluge.
Dans le même temps, je me débattais avec le Ministère du Travail, qui me reprochait de violer la législation en utilisant des travailleurs bénévoles. Je les avais embauchés car les Syndicats m’avaient interdit d’employer mes propres fils, disant que je ne devais employer que des travailleurs hautement qualifiés et, dans tous les cas, syndiqués.
Enfin, le Fisc a saisi tous mes avoirs, prétextant que je me préparais à fuir illégalement le pays tandis que les Douanes menaçaient de m’assigner devant les tribunaux pour « tentative de franchissement de frontière en possession d’espèces protégées ou reconnues comme dangereuses. »
Aussi, pardonne moi Tout Puissant, mais j’ai manqué de persévérance et j’ai abandonné ce projet.
Aussitôt les nuages se sont dissipés, un arc-en-ciel est apparu et le soleil a lui.
Mais tu renonces à détruire le monde ? demanda Noé.
Inutile, répondit Dieu, l’administration s’en charge.
La « toile », comme l’on dit, serait très « agitée » (Barbara Gandriaux, LeMonde.fr, 25/10/2007). Voilà effectivement un sujet d’importance mondiale. A côté de sujets futiles comme l’avenir de la planète, la question du départ des troupes américaines d’Irak ou les suite de la répression en Birmanie, la question de savoir si Dumbledore est ou non homosexuel est fondamentale pour l’avenir du monde. La preuve en est que même Le Monde.fr y consacre un article et que, même si Le Monde papier n’y donne peut-être pas suite, il y aura bien quelques pisseurs de copie en mal d’inspiration de la presse ou de la radio pour reprendre l’information.
D’un certain point de vue, c’est réconfortant. C’est un signe fort du droit des gens à la liberté de penser et d’écrire. Et, ma foi, à ce titre, je ne saurais trop m’en indigner. Au fond, si les usagers du web chinois ont accès à ce débat, tant mieux, pourvu qu’ils aient aussi accès à d’autres débats.
Le droit au pusillanime est bien démocratique. Et, pour le coup, s’il ne fait pas plus de mal,enchantons-nous aussi du droit à la connerie. Nombreux d’ailleurs sont ceux qui ne s’en privent pas. Mais tout de même. Si la sexualité de Dumbledore ne peut nuire à quiconque, il n’en est malheureusement pas de même pour la connerie. Nous devons donc veiller à ce que tous ceux que nous élisons et auxquels nous donnons ne serait-ce qu’une parcelle de pouvoir, ne soient point cons.
Mon petit doigt me dit que cette impérieuse nécessité trouve nombre d’exceptions.
Voilà qui est fort inquiétant.
P.S.: Vous pouvez retrouver cette carte officielle de con, taille réelle sur:
http://quinpark.com/ayoubland/tags/my-life/
Bonne chance
En lisant le texte ci-dessous, j’aurais presque regretté d’avoir révoqué Madame Rama Yade.
« Lundi, au ministère des affaires étrangères où elle inaugurait une session de consultations politiques entre le Soudan et la France, son homologue soudanais tentait de convaincre que « le Soudan est en train de connaître un début de stabilité ». A la sortie, Rama Yade rappelait fermement qu’il y a, au Darfour, des auteurs de « crimes contre l’humanité et de crimes de guerre » et « qu’il faut qu’ils soient punis ». Certains font partie du pouvoir soudanais.
Plus tard dans la journée, lorsque sa délégation arrivait à Oum Dawan Bam, lointaine banlieue de Khartoum ravagée par les pluies torrentielles de juillet, Mme Yade se cabrait en découvrant le comité d’accueil : autorités locales, chants et danses. « On est là pour les victimes et les déplacés, on n’est pas là pour faire un spectacle », s’emportait-elle. Face à une assistance stupéfaite, elle déclarait que « les bateaux (sur le Nil, lieu retenu pour un déjeuner), les tam-tams, ça suffit. On s’en va ! » Et de claquer la portière de sa Mercedes. Elle s’arrêtait alors, quelques kilomètres plus loin, afin de discuter avec une famille sinistrée installée sous une tente. » (Le Monde.fr, 24/10/2007).
Et puis, en cherchant des photos pour illustrer sa réintégration, j’ai découvert celle-ci
où la voici bien fière et se tortillant avec le Kouchner (encore un dupli duplicate, celui-là) auprès de Condolezza Rice, Secrétaire d’Etat d’un pays qui n’a pas la réputation d’être très respectueux des droits de l’homme.
Où est la vraie Rama ? Où est la vraie Yade ?
J’entends le Secrétaire d’Etat à la Consommation se pavaner sur les ondes de France-Info et i-Telé parce qu’il va modifier la loi Galland « dans l’intérêt du consommateur ». Bien sûr, mon lapin. Alors, ils vont réformer cet espèce de truc nommé marge arrière qui permet, au final, à la grande distribution de gagner plus de fric qu’on pourrait le croire au premier abord. Et puisque c’est la consommation qui « dope » la croissance, vive la France.
Mais pas un mot de l’augmentation des profits à l’occasion de l’augmentation du prix du baril de pétrole. Certes Total s’en taille une bonne, mais le plus grand bénéficiaire s’appelle l’état puisque la Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers (TIPP) est calculée en pourcentage. Et comme la TIPP représente la plus grosse partie du prix du litre de gazole ou de Sans-plomb, c’est elle qui gonfle le plus.
Pour un mec qui veut « l’intérêt du consommateur » pour « doper la croissance », il tombe plutôt à coté.
Et dire qu’il est peut-être en train de croire qu’on le croit !
Je suis toujours très frappé par la capacité de ceux qui nous gouvernent à anticiper et prévoir l’avenir. On savait bien, en la mettant en service, que la ligne 14 du métro parisien, la dernière ligne toute automatisée, devrait nécessairement être prolongée au delà de St Lazare. « Aux heures de pointe, le matin, les rames bondées de la ligne 13 du métro parisien transportent plus de 4 personnes par mètre carré au nord de Paris. Les voyageurs venant d’Asnières-Gennevilliers (Hauts-de-Seine) et de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) convergent, compressés, vers la station Saint-Lazare. Treize ans après les premières études de la RATP pour « désaturer » l’une des lignes les plus surchargées du réseau, les élus parisiens et franciliens doivent examiner, mercredi 24 octobre, dans le cadre d’un « comité de suivi », un nouveau scénario, qui a toutes les chances d’être la solution retenue. » (Le Monde.fr, 22/10/07).
A l’heure où, économies obligent, il est nécessaire de promouvoir les transports en commun, on ne peut que se féliciter d’une telle initiative. Pourtant, il aura fallu attendre, une fois encore, la saturation extrême pour se poser la question. C’est d’autant plus abruti que (même article) « Le STIF pourrait décider de lancer dès 2008 les études sur la nouvelle 14, en vue d’un achèvement du projet en 2018« . Il faudra donc attendre encore 11 ans.
Mort aux cons !
Pourquoi suis-je allé faire un tour sur le très officiel site de la Maison Blanche. Allez savoir. Une simple curiosité. Il y avait fort longtemps que je n’avais effectué cette visite, sans compter une indirection de mon site internet qui à la réponse » Je suis trop sérieux, je préfère d’autres sites » conduit illico vers le prestigieux site officiel de www.whitehouse.org. Il s’agit bien de l’officious website of President George w. Bush.
Et savez-vous ce qu’on y trouve, en dehors d’une pub pour des tee-shirts sur lesquels est inscrit cette désolante phrase: « Jesus votes republican « . On y trouve aussi un délicieux billet intitulé: « President Bush Holds Fruitful Meeting With All-New, Refreshingly Submissive Ruler of Insufferably Snotty Frogs » (en français: Le Président Bush effectue une rencontre fructueuse avec le tout nouveau président docile des insupportables grenouilles prétentieuses« . Suit un article très développé (référence ) qui commence en ces termes d’une finesse sans exemple:
SARKOZY: « Eet eez an honor to be ici in ze Walker‘s Point. Like you, Monsieur President, I deteste ze intellectuels, and zat is why even zough you are ze most despised man in ze France, zat I am here today, showering your stinky cowboy anus with ze famous French tongue kisses! ». Ce qui veut dire à peu près: « C’est un honneur d’être ici à Walker Point, Monsieur le Président. Je déteste les intellectuels et c’est pourquoi même si vous êtes l’homme le plus méprisé de France, je suis ici aujourd’hui pour lècher votre anus puant de cow-boy avec la réputée langue française ». Le reste du billet est de la même plume trempée dans le fumier, le lisier et le purin.
Ce billet non signé date du 11 août. Ce n’est donc pas d’hier. Et comme on ne me fera pas croire que ce qui se trouve sur le site officiel de la Maison Blanche n’est pas sous le contrôle des services du gouvernement des Etats Unis, j’en déduis qu’il s’agit là d’une manière « élégante » de faire part au monde de l’opinion que G. W. Bush a de la France et des Français. Venant de part d’un esprit étriqué et rigide qui a conduit le Moyen Orient et peut-être la planète entiere au chaos, cela n’a rien d’étonnant. Au bout du compte, c’est libératoire. J’avais tendance à penser que mon jugement sur G.W. Bush était sévère. En fait, il est indulgent. Toutefois, que la plus grande nation au monde ait pu élire à sa tête une créature aussi stupide est pour moi un grand mystère.
Il faut donc craindre les « rapprochements » de Nicolas Sarkozy avec cet homme. Je comprends maintenant l’angine diplomatique de Cecilia Sarkozy. Décidément, cette femme me semble de plus en plus intelligente. Il ne faut pas craindre de craindre que qui se ressemble s’assemble. Je ne peux m’empêcher de penser qu’on aurait certainement pas trouvé ni occasion ni prétexte de parler de cette façon de Ségolène Royal. J’en suis tout meurtri.
J’ai donc écrit à Monsieur Sarkozy pour connaître son point de vue sur ce billet répugnant.
Disons un mot de cette bande de requins qui composent l’International Rugby Board. C’est cet organisme qui se fera d’énormes bénéfices sur la coupe du monde de rugby. Même pas le droit d’organiser dans votre commune une projection publique pour que les supporters puissent regarder les matches ensemble. Ou alors si, mais il faut casquer. On ne parlera pas des communes qui ont hébergé des équipes: tout à leurs frais, donc au frais du contribuable local. Fric, fric, fric et archifric!
Il fut un temps, merveilleux comme tous les temps ancien où le troisième ligne aile que j’étais, vous savez celui qui court comme un malade vers les buts adverses pour poser l’ovale balle et qui se fait plaquer sauvagement par les malabars grands et carrés de l’équipe adverse, il fut un temps donc, où nous nous assemblions devant des écrans, pas très grands et noirs et blancs pour regarder le Tournoi des Cinq Nations, commentés par un inénarrable Roger Couderc.
Cette ferveur fut amplifiée lorsque Roger Couderc, viré de l’ORTF après 68 se retrouva commentateur radio à Europe 1: lors nous regardions les images avec le son de la radio, pendant que l’autre gogenard nous invitait à regarder à gauche ou à droite de notre poste de radio.
C’était bien !
Depuis le rugby est devenu professionnel. Une valeur sûre pour la fabrication des couilles en or. Pour moi, ma télé et restée fermée. Et quand les français ont perdu, cela m’a laissé totalement indifférent.
Quand à l’entraîneur-sous-ministre-futur, voilà un truc qui me fait bien rigoler. J’attends qu’il soit nommé pour le mettre dans la catégorie des révoqués avec Dati et Yade.
Madame Rachida Dati, chargée par son maître de mettre en place une réforme de la justice, ne semble préoccupée que par une logique comptable: diminuer le nombre de tribunaux d’instance. J’avoue ne pas bien comprendre l’objectif. Car, si l’on veut supprimer le nombre de ces tribunaux, ce serait, en toute logique, parce qu’ils n’ont pas assez de travail. D’où mon étonnement très grand, car, dans le même temps, on parle de diminuer les « lenteurs » de la justice. Or, s’il y a moins de tribunaux, il est bien évident que les affaires mettront encore plus de temps à être jugée. Je n’y comprends rien.
Il me vient aussi à l’esprit un sujet dont on ne parle plus depuis la grande commission parlementaire: c’est l’affaire dite d’Outreau, non point tant en elle-même que par ce qu’elle a traduit d’un mauvais fonctionnement: il y a un juge d’instruction, jeune, peu expérimenté, qui se fait son intime conviction et qui, au lieu d’instruire à charge et à décharge comme le lui prescrit le code de sa mission, s’acharne dans une direction fatale. On y ajoutera une certaine propension à tricher avec le secret de l’instruction en s’adressant beaucoup trop à la presse. Et l’on a l’effroyable gâchis que l’on sait.
Au cours de cette affaire et au cours des auditions de la commission parlementaire qui a suivi, je n’ai pu m’empêcher de faire un rapprochement avec l’affaire Villemin . On y retrouve la même recette de l’erreur judiciaire: un juge d’instruction peu expérimenté, qui se fait une conviction que les faits ne justifient pas, qui instruit à charge et parle beaucoup trop à la presse. Là, comme plus tard dans l’affaire d’Outreau, des personnes et des familles entières seront les victimes irréparables de ces drames inhumains.
Et dans la suite, je ne peux m’empêcher, encore, de songer à Christian Ranucci. La encore, mêmes ingrédients. Sauf qu’ici l’enquête est expédiée par une police qui persiste sur une piste probablement fausse et qui s’acharne à faire rentrer dans son système de pensée tous les faits, même ceux pour lesquels c’est impossible. Quant à la juge d’instruction, jeune et peu expérimentée, également, elle se comporte de façon expéditive. Quand à la presse, elle porte à son débit, cette horrible phrase en entrée du journal télévisé de Roger Gicquel, à propos d’une autre affaire de meurtre d’enfant, mais qui crée une ambiance terrifiante: « la France a peur ! ». Crétin, Gicquel.
Sauf que là, Christian Ranucci a été guillotiné !
Certes, la peine mort a été abolie. En grande partie à cause de l’erreur judiciaire très probable ayant conduit à l’éxécution de ce malheureux jeune homme. Mais depuis, comme le montrent les affaires Villemin et d’Outreau, exemplaires, mais point les seules, la justice a encore bien des progrès à accomplir.
Madame Dati s’inquiète-t-elle de cela au moins autant que du nombre des tribunaux d’instance ?