Catégorie dans 01-Un monde plein de trous

Sarkozy ou la France humiliée. Démission !

decla.1284676733.JPGNicolas Sarkozy va devoir « s’expliquer » devant les autres dirigeants européens sur les expulsions de Rom. La France pourrait même être traduite devant la Cour Européenne de Justice !

Je crois que de Gaulle qui avait « une certaine idée de la France » doit s’agiter dans sa sépulture de Colombey les deux Eglises. Et même, si l’on n’est pas gaulliste et je ne le suis vraiment pas, je ne peux que me sentir profondément humilié. Ce sont des français qui ont inventé la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen, texte fondamental de la Révolution Française. Avant Sarkozy, aucun Président de la République n’avait osé transgresser aussi délibérément ce texte fondateur auquel il est fait référence dans le Préambule de la Constitution.

Nicolas Sarkozy va devoir « s’expliquer » comme un prévenu devant son tribunal. On ne peut le croire. Cet abaissement fait le désespoir de tous.

Monsieur Sarkozy, seule votre démission pourra, peut-être, effacer cet outrage.

Expulsions, connivences, écoutes, prévarication, mensonges, concussion, telle est la république de Sarkozy

viol-loi.1284493021.JPGC’est à ne pas y croire. Chaque jour apporte désormais sont lot de nouvelles affligeantes. Quand ce n’est pas un ministre qui est soupçonné de conflit d’intérêt, c’est un autre qui se rend coupable de crimes ethniques. Pour faire bonne mesure, des juges sont soupçonnés de partialité. Et tout cela étayé par des faits ou des témoignages. Et, cerise sur le gâteau, le Président ou l’entourage présidentiel est accusé d’avoir violé la loi. Ce n’est pas rien, violer la loi pour des gouvernants de ce niveau !
Tout est devenu mensonge, écran de fumée pour cacher les actes de gens qui ont oublié qu’ils vivaient dans une république et qui se permettent n’importe quoi sans rendre compte aux assemblées élues par le peuple. Pour défendre leurs exactions, ces personne se croient tout permis, ne respectent pas les lois mêmes qu’ils ont édicté et qui ne sont bonnes que pour les autres.
Le monde entier se gausse, pire s’insurge !

La France de 1989 et des droits de l’homme qui brillait comme un phare de l’humanité est tombée dans un cul de basse fosse.

Retraites : Une fois encore, Sarkozy ou le valet du grand capital

Au temps de Germinal, souvenons nous, la compagnie minière allouait une pension aux ouvriers atteints par la limite d’âge. Le montant en était très faible. Mais un principe était acquis : l’employeur se trouvait responsable de la retraite de son salarié. Depuis ce temps, la question de l’âge et du montant a fait l’objet d’évolutions générées par les luttes ouvrières. Mais on peut se demander pourquoi la question de la provision de la retraite par l’employeur a été supplantée par le régime de la répartition.

Ce qui n’empêche cependant pas, de convenir que la retraite est à la charge de ceux qui emploient ou tirent bénéfice des travailleurs. Voilà un principe sain, simple et légitime. Dans cette perspective, toutes les institutions et toutes les personne qui tirent des revus du travail des salariés devrait se trouver contraintes de cotiser pour financer les retraites. Cette affirmation n’est point irréaliste quand on compare les insuffisances de fond des caisses de retraite et les gigantesques profits qui sont réalisés par ailleurs.

Actuellement, Sarkozy présente par Woerth interposé, un bricolage dont on ne peut affirmer qu’il permettra d’aller jusqu’en 2018. Dans ce bricolage, l’essentiel des efforts est demandé aux salariés sans qu’on ose véritablement mettre à contribution les profits du capital.

Cette incapacité à considérer tout autre point de vue ou toute autre manière de procéder montre bien où se situe le réseau des alliances du Président qui se manifeste, une fois de plus, comme la valet du grand capital.

Retraites: le scandale des 67 ans selon Bayrou

Il se trouve que 44 % des femmes seulement arrivent à obtenir les annuités d’une carrière complète, alors que 86 % des hommes y parviennent, ce qui signifie aussi que la pension des femmes est inférieure de 42 % en moyenne à la pension des hommes.

Si donc il n’y a que 18 % des personnes qui partent à 65 ans, si les femmes sont très largement majoritaire au sein de ces 18 %, si la pension des femmes est inférieure de 42 % à la pension des hommes, alors il est clair aux yeux de tous qu’il est impossible qu’il y ait là un tiers du financement de votre réforme. Ce n’est pas de la politique, ni de l’idéologie, c’est de l’arithmétique élémentaire.

Et, de surcroît, 80 % de ceux qui prennent leur retraite à 65 ans ne sont plus dans l’emploi, mais dans d’autres situations. Cela veut dire que les dépenses sont assumées par d’autres caisses que les caisses de retraite, elles sont assumées par l’UNEDIC, par les caisses assurant les minima sociaux, et par le minimum vieillesse. De ce point de vue, les économies qui seront faites par l’ensemble de l’action publique en direction des personnes qui prennent leur retraite sont évidemment infiniment inférieures au tiers du financement que vous avez annoncé pendant tous les débats préalables sur cette affaire, et je serais curieux qu’un des membres du Gouvernement me dise en quoi ce raisonnement arithmétique est faux. Je ne crois donc pas à vos chiffres, et je pense que de ce point de vue on abuse la représentation nationale. C’est le premier point.

Deuxièmement, cette disposition touche ceux qui ont les pensions de retraite les plus faibles. L’augmentation de cet âge est particulièrement ciblée sur ceux qui attendent 65 ans parce qu’ils ne peuvent pas toucher une pension suffisante à leurs yeux. Ce sont donc les pensions les plus faibles qui sont ainsi ciblées, et évidemment ce sont les pensions des femmes qui sont majoritairement atteintes, des femmes qui ont interrompu leur carrière pour élever des enfants, ou des femmes qui sont entrées tard dans la carrière à cause des charges familiales qu’elles assumaient. De ce point de vue, il y a une terrible injustice à faire payer une part de la réforme par ceux qui sont les plus faibles et qui ne peuvent pas se défendre.

On a encore essayé d’abuser l’opinion par l’utilisation des mots. Lorsque l’on dit qu’il s’agit d’une retraite à taux plein, beaucoup de nos compatriotes entendent que ces gens, ces femmes et ces hommes, qui n’auraient pas travaillé, auraient cependant des retraites pleines. La vérité, nous le savons tous dans cet hémicycle, est que ce ne sont pas des retraites pleines. Ces personnes ont seulement le droit de faire valoir les droits qu’elles ont acquis et d’avoir des retraites proportionnelles aux annuités qu’elles ont assurées. Il me semble qu’il y a là quelque chose de très frappant.

La vérité est que vous aller condamner ces personnes, dont 80 % n’ont pas d’emploi, à rester deux ans de plus au chômage, ou à se trouver deux ans de plus aux minima sociaux et dans certains cas au minimum vieillesse. Cela est terriblement choquant pour nous.

Pour finir, nous ne devrions pas accepter, nous tous ici, une mesure de cet ordre. Car il n’y a pas sur ces bancs une personne, pas une femme et pas un homme, qui relèvera d’un dispositif de cet ordre. Tous, protégés que nous sommes par nos carrières professionnelles ou par le régime spécial que nous nous sommes donné en tant que parlementaires, nous sommes à l’abri de ce que nous imposons aux plus faibles de nos compatriotes. Par un mouvement d’honneur et de fierté, nous ne devrions pas l’accepter. Nous devrions au contraire revendiquer, s’il y a une réforme juste, et qui entraîne en effet que l’on prolonge l’activité pour pouvoir toucher sa retraite, qu’au moins nous ne la fassions pas supporter à ceux qui n’ont personne pour les défendre. Parce que ceux-là n’ont pas de syndicats, ceux-là sont isolés, ils n’ont pas de voix qui parlent en leur nom ; c’est pourquoi nous nous honorerions en renonçant au contenu de cet article 6 et à l’injustice qu’il comporte.

François Bayrou, Assemblée Nationale, 10 septembre 2010

L’U.M.P. absente du vote scélérat sur les retraites

Je me suis laissé dire que l’hémicycle était presque vide pour le votre de la retraite à 62 ans. C’est dire combien l’Assemblée Nationale compte peu dans l’esprit de ce temps. Que la gauche qui se savait battue d’avance, ne participe point à ce scrutin, on peut le concevoir. Mais que tous ces suppôts d’un gouvernement et d’un Président qui nous présentaient cette réforme comme absolument indispensable, n’aient pas été là, est à peine croyable.

Français ! La France n’est plus une démocratie

baroin.1283975211.jpgAujourd’hui, j’entends le petit Baroin qui « s’exprime » sur France-Info. Car, est-ce vraiment s’exprimer que de se prosterner ainsi devant les actes et les paroles du Grand Vizir. Disons qu’il a comme beaucoup d’autres l’expression prosternatoire…
Voilà donc le petit Baroin qui « s’exprime » sur les retraites. Il ne donne pas son avis personnel car à chaque phrase il se montre admirateur de « l’action » du Président de la république. Toujours est-il, qu’à propos de la gouvernance de la France, il précise que celle-ci est assurée par le Président, le gouvernement et l’U.M.P..
Il a tout simplement oublié qu’il existe une Assemblée Nationale qui est censée faire les lois. Le petit Baroin a totalement oublié qu’elle existait. C’est le reflet probable de la pensée de ceux qui nous gouvernent qui ne considèrent l’Assemblée Nationale que comme une majorité d’ectoplasmes ectoplasmique, incolores et qui adore se faire traiter comme de la fiente de chacal.

Rentrée scolaire 2010 : chronique d’une catastrophe annoncée

Je pensais me fendre d’un long papier pour commenter ce qui nous attend.

Mais inutile.

D’autres l’ont parfaitement fait.

Je me contenterai de donner deux liens. L’un sur Rue89 qui donne une bonne version d’un point de vue de journaliste et le site de Sauvons l’Université pour rendre compte des méfaits de la mastérisation.

Rue89 : http://www.rue89.com/2010/09/02/aujourdhui-etre-prof-cest-se-faire-trimballer-humilier-164868

Sauvons l’Université : http://www.sauvonsluniversite.com/

Frégates Mistral : le grand mensonge de Sarkozy

Voilà un chef d’état qui se présente devant des dizaines d’ouvriers. Comme toujours, il adore faire l’intéressant et annoncer ou promettre n’importe quoi. Et il promet. Il promet du travail. Il promet un marché de frégates avec la Russie. Oui, oui, vous allez voir. C’est comme si c’était signé

Aujourd’hui, la Russie annonce qu’elle lance un appel d’offres international.

Comme à Gandrange, il a promis aux ouvriers des Chantiers de l’Atlantique que leurs emplois seraient sauvés. Comme à Gandrange, il a menti, incapable de tenir sa langue comme un chef d’état responsable doit savoir le faire.

Comment qualifier tout ceci ? Irresponsable ? Sûrement. Mais aussi conduite d’adolescent immature.

La France est gouvernée par un gamin. Pauvre France !

Récuser Marx au nom des régimes communistes relève de l’amalgame ou de l’incompréhension

La bêtise ou l’ignorance n’a pas de limites, mais elle a au moins un nom : Guy Sorman. Sa diatribe contre le communisme à l’occasion du procès – justifié, je le précise – d’un responsable des crimes des Khmers rouges (Le Monde du 10 août) témoigne d’une radicale incompréhension du projet de Marx, faute sans doute de s’être un tant soi peu renseigné à ce propos.

Une remarque préalable : sauf à verser dans le nominalisme qui fait du mot la chose, ce n’est pas parce que le régime cambodgien et les régimes « totalitaires » du XXe siècle qu’il dénonce se disaient « communistes » qu’ils l’étaient.

A ce compte, les chrétiens de l’Inquisition et des bûchers étaient chrétiens… alors qu’ils ne l’étaient pas ! Dans le cas présent, l’assimilation de ces régimes à l’idée communiste dont ils se réclamaient (cela est exact) tient à un double oubli, politique et théorique. L’oubli politique, d’abord : pour Marx le communisme était identique à une démocratie complète, dépassant la seule sphère politique des institutions, qu’elle intégrait, et investissant les sphères de la vie sociale et économique.

Corrélativement, cette démocratie intégrale, qui entendait même se passer d’Etat sur le long terme, avait pour ambition anthropologique de permettre la satisfaction des besoins de tous et, du même coup, d’actualiser les potentialités humaines qu’une société de classes mutile chez la majorité de ses membres. Marx n’a cessé de mettre l’émancipation individuelle au coeur de son projet, au point qu’il le concevait comme une association où « le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous » (Manifeste du Parti communiste, 1948) et non l’inverse ! Où Guy Sorman a-t-il donc vu que les régimes qu’il critique aient en quoi que ce soit ressemblé à cette définition du communisme ?

Le renforcement inouï de l’Etat, l’absence de pluralisme idéologique et de liberté politique, le contrôle collectif sur les consciences dans des domaines qui doivent en droit lui échapper comme la religion, l’art ou la science, enfin le recours à la violence meurtrière (même s’ils n’en furent pas les seuls responsables, ce que refuse d’admettre Guy Sorman) n’ont rien à voir avec le communisme marxien (et il n’y en a pas d’autre !), mais ils illustrent sa défiguration et l’illusion dans laquelle étaient ceux qui croyaient être sur la voie de sa réalisation.

Tout cela pèse encore d’un poids terrible sur notre situation politique et empêche d’admettre à la fois que l’idée communiste est généreuse, moralement exigible, et qu’elle n’est pas morte puisqu’elle n’a jamais existé dans les faits. Mais d’où vient cette dramatique défiguration ? C’est ici qu’intervient l’autre oubli, théorique, qui n’est d’ailleurs pas l’apanage de Guy Sorman puisqu’il est partagé par les commentateurs, voire les hommes politiques, y compris quand ils sont de gauche.

Marx, qui était un penseur matérialiste soucieux de comprendre scientifiquement l’histoire et pas seulement d’en dénoncer les injustices, a toujours estimé qu’une révolution communiste n’était possible qu’à partir des conditions économiques fournies par le capitalisme développé et à partir d’un ensemble majoritaire de salariés liés à la grande industrie.

Et si, à la fin de sa vie, il a envisagé avec Engels qu’une révolution pourrait se déclencher dans un pays arriéré comme la Russie, il a ajouté qu’elle ne pourrait réussir qu’avec l’appui d’une révolution en Europe l’aidant de ses acquis ! Sa théorie condamnait donc à l’échec, en quelque sorte par avance et sur la base d’un pronostic intellectuel, l’idée d’un communisme prétendant s’accomplir dans des sociétés sous-développées… ce qui s’est passé malheureusement au XXe siècle ; et les exemples de la Chine ou du Vietnam, se convertissant partiellement à une économie capitaliste, prouvent a contrario la justesse de cette vue.

Point n’est donc besoin d’affirmer que « la masse » ne veut pas du communisme et de suggérer ainsi que les hommes y sont par nature rebelles pour comprendre l’échec apparent de cette idée ; il suffit de réfléchir aux conditions historiques de sa réalisation telles que Marx les a conçues, qui nous montrent que le soi-disant « communisme réel » était un « communisme irréel », volontariste et utopique, voué à échouer.

En revanche, sur cette même base théorique et face à un capitalisme en pleine débâcle dont Guy Sorman ne dit mot (comme il ne dit mot des millions de morts dont il est, lui aussi, responsable ou des dictatures qu’il a engendrées ou soutenues), on peut penser sans naïveté que l’idée communiste peut resurgir en Occident, comme elle le fait à sa manière en Amérique latine, et qu’elle correspond aux possibilités objectives de notre développement historique, comme l’histoire du mouvement ouvrier en Europe l’a selon moi attesté au XXe siècle, sous la forme d’acquis qui avaient pour horizon une société postcapitaliste et portaient la marque de l’héritage marxien.

J’ajoute qu’elle est porteuse d’une universalité morale incontestable et qu’à ce titre on a le droit d’estimer, sans prophétisme, que la « masse » des hommes devrait un jour y reconnaître le visage apaisé de ses intérêts partagés.

Yvon Quiniou, Le Monde, 16 août 2010

Charia, lapidation et monstruosité !

En écoutant la radio, j’entends qu’on a lapidé un homme et une femme, en Iran, coupables d’avoir eu des relations sexuelles. Comme ça, au milieu de mon repas, une petite nouvelle de lapidation entre la poire et le fromage. La journaliste qui l’annonce ne semble pas horrifiée. J’espère que c’est juste une retenue devant son micro.
Une lapidation en Iran se déroule de la manière suivante : on enterre l’homme jusqu’au cou. Il n’y a plus que la tête qui dépasse. Si c’est une femme, on laisse dépasser la poitrine. Pourquoi cette différence ? Une fois la victime enterrée ainsi, on lance des cailloux. Pas trop gros. Assez pour qu’ils blessent et assez peu pour qu’ils ne tuent pas. Là, il aura fallu 150 jets pour tuer. A-t-on le droit de ramasser les pierres pour recommencer.
C’est très intéressant : la victime reçoit d’abord quelques pierres qui la blessent modérément. Le sang commence à couler du front, des paupières, de la mâchoire. A un moment un œil est crevé, puis l’autre. Le visage n’est plus qu’un amas sanglant. La victime met longtemps à expirer. Elle prie pour que l’inconscience vienne au plus vite pour masquer l’épouvantable douleur.
Ah, j’oubliais : les femmes sont lapidées voilées. Evidemment !