Retraites : Une fois encore, Sarkozy ou le valet du grand capital

Retraites : Une fois encore, Sarkozy ou le valet du grand capital

Au temps de Germinal, souvenons nous, la compagnie minière allouait une pension aux ouvriers atteints par la limite d’âge. Le montant en était très faible. Mais un principe était acquis : l’employeur se trouvait responsable de la retraite de son salarié. Depuis ce temps, la question de l’âge et du montant a fait l’objet d’évolutions générées par les luttes ouvrières. Mais on peut se demander pourquoi la question de la provision de la retraite par l’employeur a été supplantée par le régime de la répartition.

Ce qui n’empêche cependant pas, de convenir que la retraite est à la charge de ceux qui emploient ou tirent bénéfice des travailleurs. Voilà un principe sain, simple et légitime. Dans cette perspective, toutes les institutions et toutes les personne qui tirent des revus du travail des salariés devrait se trouver contraintes de cotiser pour financer les retraites. Cette affirmation n’est point irréaliste quand on compare les insuffisances de fond des caisses de retraite et les gigantesques profits qui sont réalisés par ailleurs.

Actuellement, Sarkozy présente par Woerth interposé, un bricolage dont on ne peut affirmer qu’il permettra d’aller jusqu’en 2018. Dans ce bricolage, l’essentiel des efforts est demandé aux salariés sans qu’on ose véritablement mettre à contribution les profits du capital.

Cette incapacité à considérer tout autre point de vue ou toute autre manière de procéder montre bien où se situe le réseau des alliances du Président qui se manifeste, une fois de plus, comme la valet du grand capital.

Bakounine