Catégorie dans 01-Un monde plein de trous

Neige : tous à s’agiter le prépuce mental

Comment ! On devrait ! On aurait dû !
Commençons par les trains :
En cas de grande neige, on ralentit la vitesse des trains. Notamment des T.G.V., car se prendre une congère en pleine gueule à 320 Km/h, c’est moyen.  Alors vaut mieux pas faire les fous.
Puis il y a les aiguillages. Saloperies d’aiguillages que la neige bourre. Ils ne sont pas tous chauffant. Voyez ce que ça coûte.
Puis il y a ces saloperies de conducteurs qui ne peuvent prendre leur service parce qu’ils sont bloquées par ceux qui se plaignent.
Continuons par les chasse-neige et les saleuses :
On pourrait entretenir une flotte nombreuse qui ne servirait qu’une fois tous les 3 ou 4 ans pendant trois ou quatre jours. Voyez tiroir caisse.
Sans compter que les engins sont bloqués par ceux qui bouchent les routes pour avoir voulu avancer à toute force.
Et puis il y a les usagers :
Les usagers se plaignent de n’avoir pas été prévenus. Pourtant sur toutes les radios on disait que ce serait le bordel.
Et le gouvernement! Que fait le gouvernement? clament les assistés.
Les usagers assistés s’engagent sans même penser sur la N118. Pleine de creux et bosses la 118 ! Faut être zinzin pour prendre la 118 !
Et puis, les usagers, assistés, qui se plaignent, qui prennent la 118, qui forcent et empêchent le passage des saleuses, ont-ils des pneus hiver ?
– On ne va pas dépenser pour ces équipements pour 3 jours tous les 3 ans !

C.Q.F.D.

P.S.: Les politiques s’en mêlent. Yaka, Yauraitfallu…

1288 -07/02/2018

A propos de la sélection à l’entrée à l’Université

J’ai enseigné à l’Université (en psychologie) depuis 1968-69 jusqu’en 2010-2011. Avant 1968 les licences se composaient d’une Propédeutique semi-spécialisée (Lettre, Sciences) avec un choix de 3 ou 4 matières, puis de 4 ou 5 certificats. Puis est intervenu le choix de la discipline dès la première année. Puis est venue la validation par U.V., sans doute un peu dure, puisqu’il fallait avoir la moyenne partout. Puis est venu le système de la moyenne générale (d’un laxisme effrayant).
J’ai toujours regretté l’absence de la Propédeutique permettant à l’étudiant de s’évaluer et de perfectionner son choix. On a fait du mixte, genre socio-psycho, mais ceci ne valait pas une vraie propé large et pluridisciplinaire. J’aurais bien aimé un peu de philo, par exemple, histoire d’aborder des sujets de culture générale ou même de littérature abordée par l’étude de la psychologie des personnages.
La Propédeutique d’antan avait cette grande valeur d’ouverture et de culture générale.
Pendant toutes ces années, évidemment, les étudiants ont bien changé. Je dirai que, vaille que vaille, tout est allé à peu près bien jusqu’à ce qu’on nous fasse le coup du 80% d’une classe d’âge au Bac. Alors, on s’est mis évidemment à mitrailler, d’où les échecs épouvantables en première année.
En Psychologie, matière qui n’est pas enseignée au lycée, tout repose, au début, sur une culture générale et diversifiée. On fait avec les sujets qu’on nous livre… Et toute tentative de rattrapage en vol est coûteuse et ne sert quasiment qu’à rien.
Je serais donc assez d’avis pour qu’on réinvente une espèce de Propédeutique.

1287 – 06/02/2018

Marlène Schiappa est intelligente, féministe, mais ce n’est pas une raison pour…

Marlène Schiappa est intelligente, féministe, mais ce n’est pas une raison pour porter un jugement hâtif et brutal  sur une enquête en cours. Il faut qu’elle se calme au nom même des droits de la défense. A fortiori quand on est membre du gouvernement!
Elle ne sait pas ce qu’une femme peut faire subir à son conjoint. Elles ne sont pas toutes douces et amoureuses. Il y en a d’effroyables, mais oui, madame.

Je ne sais pas si je n’aurais pas peur d’être le conjoint d’une femme comme elle.

Macron sur la route de l’économie dirigée

Qu’ouïe-je ?
Voici pas que il serait question de réglementer ? de légiférer ? que les supermarchés n’auraient pas le droit de vendre un produit avec une marge inférieure à 10%du prix d’achat. Voilà du dirigisme non ? Mais on ne dit pas à quel prix devrait être acheté le litre de lait ou le kilo de bidoche aux producteurs. Voilà de la merde de loup.
A moins que j’aie mal compris.
J’espère.
Mais je n’y crois guère.
1286 – 25/01/2018

Lactalis. Pourquoi 37 seulement ?

Lactalis. Pourquoi 37 seulement ?
Mon esprit scientifique est intrigué. Pourquoi n’y a-t-il que 37 bébés malades du fait de la poudre de lait fabriquée par Lactalis. Non point que j’aie quelque envie de défendre Emmanuel Besnier. Un type qui cache tous ses résultats financiers ne peut pas être autre chose qu’une fripouille. Une espèce d’Al Capone du lait, quoi.
Mais je me pose des questions.
Il y a certainement plus de 37 bébés qui ont bu le lait Besnier. Beaucoup plus que 37. Et il n’y a que 37 malades. Pourtant la salmonellose ça se repère bien :« La salmonellose est une infection bactérienne due aux entérobactéries de type Salmonella, responsables de fièvres typhique ou para-typhique (maladies à déclaration obligatoire), de gastro-entérites, de toxi-infections alimentaires. La plupart des personnes infectées par des bactéries du genre Salmonella développent de la diarrhée, de la fièvre, et des crampes abdominales dans un délai de 12 à 48 heures après l’infection. » (Wikipedia). Donc, on ne peut pas rater les malades. Et alors, sur les milliers de boites des lots contaminés, on ne trouve que 37 malades. Vaccination ? Malédiction ? Machination ?
Question suivante : pour fabriquer le lait en poudre, on le fait chauffer, ce lait dont on doit faire évaporer toute l’eau, à une température pas possible. Les salmonelles crèvent à 80°.
Re-question donc. Peut-il rester des salmonelles après ce traitement ? J’aimerais bien que les journalistes, au lieu de raconter toujours les mêmes trucs alacons(1), m’informent sur cette question car j’ai un petit problème de raccord dans Wikipedia concernant les procédés de fabrication du lait en poudre (les salmonelles crèvent vers 80°) . Voir aussi : http://pst.chez-alice.fr/bacesl/beslZ2a.htm

Comme disait mon copain Descartes « dubito, ergo cogito, cogito ergo sum » (2).
Je vais me faire déchiqueter. N’y aurait-il pas un autre facteur concomitant ? Biberons sales ou mal lavés, préparation de biberons après avoir chié ? Combien y a-t-il de samonelloses déclarées d »habitude?
Oui, je sais et j’en suis persuadé, Besnier est un gros capitaliste dégueulasse. Besnier est un dégoutant. Mais, tout dégoutant qu’il soit, je ne parviens pas à tout raccorder sur le plan scientifique. De toute façon, même s’il avait raison, ce serait bien qu’on le condamne à boire son lait dans un biberon dégueulasse. Mais la science…
PS: de toute façon, ce sont les producteurs de lait qui se font baiser la gueule.

(1) Alacon : néologisme déjà utilisé plusieurs fois et qui dit bien ce qu’il veut dire.
(2) Je doute donc je pense, je pense donc je suis. Attribué en latin à Descartes.

1285 – 17/01/2018

J’ai envie de prendre la défense de Tony Chapron

J’ai envie de prendre la défense de Tony Chapron, parce qu’ils sont tous là, à s’acharner. Tout le monde a droit à faire une connerie de temps en temps. Il est là, tranquille, et il se prend un mec dans le dos. .. Et il a une réaction-reflexe, parce qu’il est surpris. Alors, il lui fait un croche-pied. Même pas un pain dans la gueule. Il s’acharne un peu, et il fait du carton rouge.
Et, sans doute quelques minutes plus tard, il sait qu’il a fait une connerie. Et il s’en excuse.
J’ai envie de stigmatiser la curée médiatique. Il semble que, tous les week-end, plein d’arbitres se font injurier voire taper dessus. Le même jour, les joueurs d’Amiens et l’arbitre se font agresser par des « supporters » de Saint Denis.
Le foot, c’est devenu de la merde de loup. C’est moins merdique dans le Rugby, le Volley, le Hand-ball. Trop de fric, trop de phallique du genre « t’as vu ma grosse bite qu’est plus longue que la tienne pour mettre le ballon dans l’embut ».


«Evidemment, Tony Chapron est bien plus utile au football que tous ceux qui lui tombent dessus. En Corrèze, le week-end des 9 et 10 décembre, on n’a pas pu jouer au football. Le district avait décrété une grève : les agressions d’arbitres devenaient trop fréquentes. » (Clément Guillou, Le Monde, 15/01/2018).
1284 – 16/01/2018