Un programme, c’est un ensemble d’objectifs et d’intentions. Comme il s’agit d’élection présidentielle, il ne s’agit pas de petits objectifs de coin de table du café du commerce. Il s’agit de thèmes qui vont être développés sous la forme de méthodes ou de moyens.
Prenons un exemple : améliorer la justice sociale.
Cela ne se décline pas dans un ensemble de mesurettes façon « je vais supprimer le quotient familial ». Cela se décline d’abord selon divers secteurs de l’activité politique. Par exemple :
– Développer le logement social.
– Améliorer les salaires et l’emploi.
– Faire une réforme de l’impôt.
A son tour, chacun des thèmes se décline :
Pour développer le logement social, il y a plusieurs méthodes imaginables : augmenter le 1%, créer des réserves foncières permettant aux organismes d’acquérir des terrains à des prix modéré, bonifier des prêts, forcer les communes au respect de la loi qui impose un certain nombre le logements sociaux, etc, etc.
Pour améliorer les salaires, on peut prendre diverses mesures : imposer que les sommes destinées aux dividendes ne soient pas supérieures aux sommes destinées à la revalorisation des salaires, maîtriser l’échelle des rémunérations pour que l’écart entre le plus faible et le plus élevé ne soit pas supérieur à un certain taux, etc, etc.
Pour améliorer l’emploi, en plus des mesures habituelles et parfois peu efficaces, on peut encourager et facilité la création de sociétés coopératives dans lesquelles les salariés sont propriétaires de leur outil de travail et n’ont donc pas d’actionnaire à rémunérer, ce qui donne un peu d’aisance en période difficile.
Etc, etc.
Ce billet n’a pas vocation à écrire un programme à la place des candidats. Il a vocation à montrer qu’il y a des lignes générales qui se déclinent. Faire une réforme fiscale, par exemple, demande une analyse précise des objectifs et de leurs déclinaisons, puis de leurs opérationnalisations. Ce n’est pas un petit coup de TVA sociale ou de quotient familial. C’est autre chose.
Les déclarations actuelles des candidats principaux se présentent comme une concaténation de minces mesures. La concaténation ne fait pas un projet structuré.
Où alors, pourrait-on faire l’hypothèse que les Q.I. des candidats ne leur permettent pas de mieux faire.
C’est peut-être le cas.
On m’a coupé l’eau: Couper l’eau est une pratique inhumaine
Lorsque j’ai reproduit « Coupé d’eau pour une facture de 85 euros de retard » je ne pensais pas recevoir tant de doléances de victimes. Voici Sylvianne:
Bonjour,
Je connais les affres du manque d’eau dans tous les gestes de la vie. Comme quelqu’un le souligne ici, couper l’eau est une pratique inhumaine, indigne de notre société réputée civilisée.
L’eau qui circule sous nos pieds, l’eau du ciel, est un bien libre qui n’appartient à personne. Il n’est pas concevable que des sociétés puissent s’approprier un bienfait de la nature auquel tout le monde a droit.
Je suis bénéficiaire du RSA, en complément d’un petit salaire. Au début, j’avais obtenu un échéancier mais je n’ai pas pu l’honorer chaque mois. D’où la raison de cette coupure. Aujourd’hui, je ne suis toujours pas en mesure de payer, ou alors il faudrait vraiment que les échéances soient minimes.
Les marchands d’eau sont assoiffés de fric. Nos robinets sont des pompes à fric. Je suis croyante et je n’ai lu nulle part dans la bible que quelqu’un avait le droit de s’approprier l’eau pour la revendre et se permettre d’en supprimer la fourniture au cas où des gens en difficulté financière ne pourraient pas payer.
On peut parler du moyen-âge où les gens étaient saignés à blanc par les rois et les seigneurs de village, notre société ne vaut pas mieux aujourd’hui. Les taxes ont simplement changé de nom, mais elles ne sont pas moins nombreuses.
Je vous souhaite à tous une excellente année 2010 !
Sylvianne
2 janvier 2012
1053 – 31/01/2013
Les assurés sociaux vont-ils payer les faux seins merdiques ?
Qu’on échange les prothèses dangereuses. Je veux bien l’admettre. Qu’on aide financièrement les victimes de cette arnaque. Je veux bien l’admettre. Qu’on avance même le montant. Je veux bien toujours l’admettre.
Mais qu’attend-on pour embastiller les auteurs de cette saloperie sur toute la chaîne commerciale qui s’est gloutonné ? Et pour leur faire rendre gorge ? Et qu’on les condamne à travailler jusqu’à la fin de leurs jours au bénéfice de l’Assurances Maladie ?
Orangerie: Brochet, Lajus, Puyeo ou l’aménagement nul
Voici ci-dessus une photographie l’une des salles du Musée de l’Orangerie où sont présentés une partie des nymphéas. La lumière du jour y descend par un « abat jour » ainsi nommé par les concepteur.
On remarque aussi, et c’est visible à vue d’œil, que la quantité de lumière projetée au centre de la pièce est plus importante que celle qui est envoyée sur les murs où sont accrochés les toiles. Le jour est franchement abattu !
On remarque aussi que les toiles sont fixées sur des murs plus clairs qu’elles. Lorsqu’on regarde l’ensemble, l’ouverture de la pupille s’adapte à la moyenne des stimulations visuelles (fermeture), ce qui fort insuffisant pour la vision détaillée des tableaux qui sont globalement plus sombres. N’importe quel ergonome sait cela. C’est purement physiologique, ce qui est démontré par la photo ci-dessous, recueillie sur le site de la même agence (sous-sol de l’Orangerie). Les toiles sont accrochées sur des murs foncés, intelligemment éclairées afin de mettre en évidence certains détails, tout en préservant l’ensemble.
Le massacre des Nymphéas à l’Orangerie
Ne voulant pas mourir idiot, je suis allé, ce mercredi, contempler les Nymphéas à l’Orangerie.
Je dois bien reconnaître que j’avais, peut-être, la perception pervertie par une visite récente des Impressionnistes à Orsay. J’avais gardé le souvenir lointain de l’empilement du Jeu de Paume. C’est dire combien je fus estomaqué : les œuvres présentées sur des murs de couleur les mettant en relief ; les éclairages étudiés pour mettre en valeur la totalité de la toile, tout en soulignant discrètement, tel ou tel détail. La plus belle réussite étant, de mon point de vue, Le Déjeuner sur l’Herbe qui comble et estomaque la vision, placé là ou il est, présenté comme il l’est, éclairé comme il l’est.
En entrant dans la première salle des Nymphéas, j’espérais donc la même émotion, multipliée par la dimension des œuvres. Mais voici, qu’ayant fait quelques pas, je me dis « non, ce n’est pas possible ».
Et pourtant, c’était possible.
De grands tableaux qui auraient pu être majestueux avaient été accrochés sur des murs couleur urine diluée ! Du ciel, tombait une lumière faiblarde, voire blafarde, qui n’arrosait pas grand-chose. Peut-être les visiteurs au milieu de la salle. En tout cas, pas les œuvres dont j’aurais aimé voir quelque chose d’autre que ces variations incertaines sur des nuances de vert et de bleu sans qu’on puisse distinguer la végétation de son reflet. Naturellement, impossible de s’attarder sur tel ou tel détail.
Je me pris à me demander si les œuvres étaient destinées à être regardées à la loupe ou à la bougie.
Sur les bancs siégeaient des visiteurs déprimés dont l’œil bovidé témoignait du profond désespoir.
Dans la deuxième salle, c’était pire. Peut-être était-ce un funérarium ? Il ne manquait plus que le cercueil et les cierges…
Sur les bancs siégeait des visiteurs dont l’œil n’était même pas bovidé : il était désespérément éteint. Ils venaient de comprendre que les œuvres n’étaient pas destinées à être regardées et que c’était vraiment par générosité que les Musées Nationaux consentaient à leur en laisser percevoir quelques ombres pour les préparer à l’entrée dans l’antichambre de la mort.
Ce serait une œuvre de grande salubrité publique que de fermer cette partie du musée, car l’autre est superbe.
On a dépensé 30 millions d’euros pour ça !
Axel Kahn candidat socialiste aux législatives à Paris :on croit rêver !
C’est vrai qu’avec Hollande le Chamallow, le parti socialiste empanne au centre toute.
Tout ça ne nous dit pas qui est le père de l’enfant de Rachida Dati
Maboul dingo: l’Europe finance un plan social en France
Le Parlement européen a approuvé jeudi le versement d’une aide du Fonds d’ajustement à la mondialisation (FEM) à Renault d’un montant de 24.5 millions d’euros, en remboursement des frais engagés par les pouvoirs publics pour financer un plan social à l’issue de la crise financière de 2008-2009.
L’aide couvre 65% de l’ensemble des coûts estimés à 37.7 millions d’euros, précise le Parlement dans un communiqué. Cette enveloppe doit permettre à plus de 3.500 salariés licenciés de la marque au losange et de ses fournisseurs de retrouver du travail. Les licenciements touchent trois régions en particulier, à savoir l’Ile-de-France (53%), la Haute-Normandie (29.5%) et le Nord-Pas-de-Calais (12.5%).
La demande d’aide initiale avait été rejetée par la commission des budgets en octobre, les députés ayant demandé des clarifications sur la manière dont le plan de départs volontaires de Renault serait affecté par la nouvelle législation sur les retraites, entrée en vigueur en France après la demande d’aide.
« Certains salariés licenciés n’auront bientôt plus droit aux indemnités chômage dont ils bénéficiaient et ne pourront pas faire valoir leurs droits à la retraite (…) Renault et l’Etat actionnaire n’ont fait aucun effort pour trouver une solution acceptable pour les anciens salariés en question. Ils se rendent ainsi responsables de leur précarisation », a déploré Frédéric Daerden, négociateur de ce programme d’aide pour le groupe Socialistes &Démocrates. Le groupe a finalement voté en faveur de la mesure. « Nous ne pouvions pas voter collectivement contre l’attribution d’une aide du FEM. Ce Fonds d’aide aux salariés, nous l’avons voulu », a expliqué Pervenche Berès, présidente de la commission de l’emploi et des affaires sociales du Parlement européen.
Source: boursier.com
Philippe Courroye décoré de l’Ordre de Guémené avec palmes
Le Procureur de Nanterre a été reconnu coupable mardi de viol du secret des sources des journalistes par la cour de Cassation. Une décision qui pourrait conduire à la mise en examen de ce haut magistrat réputé très proche de l’Elysée
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Il n’y a pas plus d’andouilles à Guémené qu’ailleurs. Mais il y a plein d’andouilles qui ne sont pas à Guémené.
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