Orangerie: Brochet, Lajus, Puyeo ou l’aménagement nul

Orangerie: Brochet, Lajus, Puyeo ou l’aménagement nul

Voici ci-dessus une photographie l’une des salles du Musée de l’Orangerie où sont présentés une partie des nymphéas. La lumière du jour y descend par un « abat jour » ainsi nommé par les concepteur.
On remarque aussi, et c’est visible à vue d’œil, que la quantité de lumière projetée au centre de la pièce est plus importante que celle qui est envoyée sur les murs où sont accrochés les toiles. Le jour est franchement abattu !
On remarque aussi que les toiles sont fixées sur des murs plus clairs qu’elles. Lorsqu’on regarde l’ensemble, l’ouverture de la pupille s’adapte à la moyenne des stimulations visuelles (fermeture), ce qui fort insuffisant pour la vision détaillée des tableaux qui sont globalement plus sombres. N’importe quel ergonome sait cela. C’est purement physiologique, ce qui est démontré par la photo ci-dessous, recueillie sur le site de la même agence (sous-sol de l’Orangerie). Les toiles sont accrochées sur des murs foncés, intelligemment éclairées afin de mettre en évidence certains détails, tout en préservant l’ensemble.

Bakounine

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Bakounine Publié le19h15 - 4 janvier 2012

Les salles qui vous ont semblé sombres voire ternes, vont être soumises à un nettoyage complet : le velum de chaque salle sera changé ce qui permettra aux peintures de retrouver une luminosité actuellement réduite et une lumière tamisée comme elle se doit pour la protection des oeuvres ; les murs dans un second temps seront repeints et enfin la moquette changée.
Ces opérations demandent un soin et une attention exceptionnels assurées par des techniciens spécialistes des musées et ne peuvent donc être entreprises sans la mise en place d’un dispositif particulier. Ces travaux sont programmés début 2012 mais comme vous pouvez l’imaginer prendront un certain temps en raison de toutes les précautions à prendre.
Par ailleurs, les murs seront repeints dans ce même ton de blanc cassé selon les voeux respectés de Claude Monet qui avait décidé lui-même l’aménagement des espaces.

J’espère que ces quelques informations vous donneront envie de revoir les Nymphéas et de les apprécier à leur juste valeur comme c’est le cas de la grande majorité de nos visiteurs à en croire les nombreuses remarques enthousiastes sur le livre des publics
Françoise Chatillon
Chef du département de la programmation culturelle