» Toute la viande d’Ile de France est Halal »
« Même le porc… »
La loi de Sarkozian a été inventée pour apporter le vote arménien à la Sarkozie.
C’est raté.
Sarkozy est furibard. Compte tenu du langage qu’il a coutume d’employer, on peut craindre le pire à l’encontre des membres du Conseil Constitutionnel, affligés, selon leur contempteur, d’un rectum douloureux.
Le pseudo nouveau Sarkozy est arrivé. Voici qu’il va faire tout ce qu’il aurait pu faire avant mais qu’il n’a pas fait. Le voici qui se veut le «candidat du peuple». Pourquoi pas de «Petit Père des Peuples». Ainsi appelait-on les tsars de Russie qui, comme chacun sait, étaient de grands démocrates. Et puis, on donna ce nom à Staline. Madoué !
Voici donc notre Sarko transfiguré après avoir eu la révélation de son échec probable à l’élection. Il y a des révélations qui changent un homme… pour quelques semaines.
Y a-t-il des électeurs pour faire confiance à ce Tartuffe ? J’espère que non. Et s’il y en avait, j’espère qu’il n’y en a pas assez pour inverser le probable résultat des élections. Si c’était le cas, malheur à qui aura l’audace de me parler de «bon sens populaire». Déjà, qu’il y ait plus de 40% des électeurs pour voter pour lui, il y a de quoi se les mordre !
Il aura quand même fallu aux américains un film dont le titre est en anglais, muet, en noir et blanc comme au temps de Charles Chaplin, pour qu’ils lui donnent des oscars. Ce n’est pas si extraordinaire que ça.
Et ils n’ont pas décerné l’Oscar du Plus Gros Menteur qui est ICI
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Les débuts n’ont pas été heureux. Est-ce un programme présidentiel d’organiser un référendum sur la formation des chômeurs ou l’ouverture des magasins le dimanche ? Il semblerait bien qu’on soit parti pour l’annonce quotidienne d’une mesurette destinée à plaire à tel ou tel groupe social. Mais la concaténation d’un ensemble de mesurettes ne fait pas un programme présidentiel.
Le programme présidentiel doit d’abord dire ce qui est envisagé pour que chaque français puisse vivre dans des conditions minimales. Que demandent les citoyens à l’état ? D’avoir assez pour vivre, d’être convenablement logés, d’être convenablement protégés des agressions économiques et sociales, de permettre aux enfants d’avoir une éducation qui leur permette de vivre, à leur tour, dans des conditions convenables.
Un programme n’est pas une suite de promesses dont beaucoup ne seront pas tenues. Un programme c’est un ensemble d’objectifs vers lesquels on s’engage à travailler chaque jour.
La question économique et sociale est capitale et prioritaire. Il faut dire ce que l’on compte faire de l’économie de marché, de la concurrence internationale. Il faut dire ce qu’on souhaite faire face à l’emprise de plus en plus forte de la finance quand il faudrait diriger l’argent vers des investissements utiles à la société et faire cesser cette partie mondiale de poker menteur qui ne fait qu’appauvrir les plus pauvres.
La question économique est sociale est aussi capitale dans le sens d’un partage moins injuste entre les très riches et les très pauvres en recherchant, pour tous ceux qui sont volontaires, des dispositifs formateurs et responsabilisants en lieu et place d’une assistance humiliante.
La question économique et sociale est aussi capitale dans le sens où l’on doit définir une politique vis-à-vis des pays « en voie de développement » et des économies émergentes. Car le temps du colonialisme est bien fini et les pays pauvres ne pourront pas sans révolte continuer d’être les vaches à traire du capitalisme international.
Il faut aussi annoncer une politique de protection des citoyens. Il ne s’agit pas seulement d’une politique sécuritaire contre la délinquance. Il s’agit aussi d’une politique de «sécurité sociale» apportant à tous l’aide légitime contre les handicaps, les maladies, etc.
Il faut enfin annoncer une grande politique internationale dans laquelle la France, pays des droits de l’homme, dit-on, se comporte à la hauteur de cette réputation, ce qui n’implique aucun compromis avec les tyrannies et les dictatures.
Voilà ce que doit être un vrai programme présidentiel.
Nicolas Sarkozy en est loin. Très loin.
Qui est responsable de la situation économique de la Grèce ? Au demeurant, les gouvernants qui se sont succédés au fil des dernières années.
En tout cas pas le peuple.
Ce peuple auquel on impose, encore, une baisse de 20% du salaire minimum et de 15% des retraites. Auquel on impose paupérisation, peut-être famine, peut-être diminution des soins. Ce peuple n’y est pour rien. Certains, après avoir payé leur loyer n’auront presque plus rien… ou plus rien ! Mais ceux qui gouvernent et ont gouverné ont leur magot bien au chaud dans les banques offshore. Car, ceux-là ont bien profité.
Et puis il y a le FMI et l’Europe qui se posent et imposent, qui manient le bâton. Et puis il y a les banques qui peinent à lâcher une partie de leurs créances alors qu’elles se sont déjà bien empiffrées.
Travailleurs grecs, j’admire votre révolte. Je veux l’encourager. N’écoutez pas les lobbies de toutes sortes qui vous prédisent mille maux si vous ne cédez pas au chantage, et notamment si vous quittez l’euro. L’euro est une merde inventée pour faire des affaires.
Indignez vous ! Révoltez-vous ! Soulevez vous !
Travailleurs de toute l’Europe, soyez solidaires du peuple grec. Car ce pourrait bien être bientôt votre tour !
Le 23 avril 2007, j’écrivais ceci:
« Il y a quelques temps déjà, je faisais part ici de mes doutes. Une intuition, car je ne disposais pas de tous les exemples. Aujourd’hui, les témoignages convergent: Nicolas Sarkozy est un homme dangereux. Ce n’est même pas son programme qui est dangereux. C’est l’individu dans cette folle et nombriliste quête d’un pouvoir absolu, dans ce mépris des autres, y compris de ceux qui le servent. Il faut tout faire pour empêcher qu’il devienne Président de la République. Il n’est plus temps de se taire. »
Hier, le maître Sarkozy a inventé deux referendums. L’un pour demander au peuple de stigmatiser les chômeurs. L’autre pour que les procédures d’expulsion soient expéditives. Il veut aussi valoriser les vraies valeurs de la famille en s’opposant, notamment, au mariage des homosexuels.
Travail, famille, patrie, quoi !
Ce matin, les ministres et autres thuriféraires découvrent les projets du prince. Et, par un coup de baguette magique, les voici commentant avec grande conviction ces idées de circonstances tirées de la poche en même temps que le mouchoir destinées à caresser l’extrême droite dans le sens du poil.
La voix de son maître…
Il n’y a plus de mots assez forts pour dire ce que l’on ressent à l’énoncé quotidien du nombre de victimes d’une répression aussi sauvage, d’un désir populaire de liberté. On raconte qu’on torture, qu’on mutile et qu’on tue des enfants. Je ne suis pas certain que les nazis aient été aussi barbares ! On dit qu’on tire sur les véhicules qui transportent des blessés. On dit que, dans certains hôpitaux, on mutile au lieu de soigner ! On dit qu’on tire au canon sur les maisons ! On dit qu’on poursuit les médecins pour les arrêter et les torturer ou les tuer !
On attend que la Ligue Arabe fasse quelque chose. On attend que la « Communauté Internationale », comme l’on dit, fasse quelque chose. Les politiques s’émeuvent, condamnent, pendant qu’on tue encore et encore. Qui viendra au secours des insurgés syriens ? Qu’a-t-on fait de ce « droit d’ingérence » qui avait cours, il n’y a pas si longtemps ? Et comment les syriens pourraient comprendre qu’on soit intervenu en Libye et pas chez eux ?
Il est temps de se passer des russes et des chinois. Reste-t-il si peu de choses de l’ONU pour qu’on reste là, sans rien faire ?
En d’autres temps, il y eut des Brigades Internationales pour venir en aide aux Républicains Espagnols. N’y a-t-il donc personne, dans les pays arabes pour commencer, pour former de telles brigades auxquelles l’ONU ne pourra qu’apporter son soutien, veto ou non des russes et des chinois ?
Le monde est vomissure.