Eleveurs : l’échec total du libéralisme
On leur a dit: » faites du lait, faites du porc, faites du beurre, et non pas trop de beurre, pas trop de porc, équipez-vous pour lutter contre la concurrence ». Au nom de quoi ? Au nom d’une agriculture intensive censée être la première dans un environnement concurrentiel où les règles du jeu étaient pipées car les règles de la concurrence étaient pipées.
Ça c’était l’Europe, ou plutôt c’est toujours l’Europe, enfin une Europe truquée puisque les agriculteurs français se battent contre les agriculteurs allemands comme les plombiers français doivent se battre contre les plombiers polonais. Et pendant ce temps, on a produit du poulet chimique en batterie, du porc chimique. On ne le dit pas, parce qu’on a honte : la truie qui allaite ne
peut se déplacer. Elle est coincée. Elle bouffe d’un côté, elle chie de l’autre et se fait téter par un troisième. Les bovins ne vont plus guère au pré, quant aux volailles ! Certains « agriculteurs » n’en sont plus vraiment : ils reçoivent les poussins dans un bâtiment ad hoc (nettoyé, désinfecté, chauffé,…), ils reçoivent la bouffe des poussins (on n’ose penser à ce qu’il y a dedans), puis ils rétrocèdent les poulets, nettoient et arrangent le local et, toutes les 50 à 80 jours selon l’espèce. C’est l’usine à faire des poulets. Pour lors, on a inventé la volaille en plein air, tellement c’était dégueulasse, mais le principe reste le même. Nonobstant l’odeur, on pourrait mettre une usine à poulet Place de l’Hôtel de Ville à Paris. Ce n’est plus de l’agriculture.
A ce jeu du libéralisme, on a inversé les règles. Il y a cinquante ans, les agriculteurs produisaient de la volaille, de la bonne volaille, le poulet du dimanche car, naturellement, il était plus cher. Mais il était bon et les agriculteurs en vivaient modestement, mais en tout cas moins mal qu’actuellement. Même chose pour les porcs, le lait, etc… On a voulu faire plus et beaucoup. Mais pour quoi faire ? Le rôle de L’État, de l’Europe n’était-il pas de préserver nos bons poulets, nos bons cochons en interdisant l’entrée des poulets et des cochons de merde pour des raisons sanitaires tout à fait justifiées ? Le rôle de l’Europe n’était-il pas d’organiser et de préserver les produits de notre agriculture ? Sait-on en Europe que la viande de bœuf argentin qui court dans la pampa est d’excellente qualité. Au point qu’on en importe !
Derrière tout cela, il y a l’esprit de système, la croyance en la libre concurrence qui fait travailler les enfants en Asie ou des miséreux en Inde, pour produire beaucoup, beaucoup, beaucoup au point de risquer de piller les ressources naturelles.
Un autre monde devrait permettre, s’il n’est pas trop tard, d’organiser les savoir-faire agricoles, industriels ou autres, de façon à faciliter un développement ordonné et suffisant. Au grand jeu du libéralisme et du capitalisme, il n’y a que l’enrichissement de quelques-uns et l’appauvrissement de tous les autres.
Ces temps-ci, les banques centrales ont fabriqué de la monnaie pour faire face à la « crise » réelle ou latente. Qu’ont fait les banques avec tout cet argent ? Spéculer, voyons, spéculer.
1182 – 01/03/2016
Notes d’économie politique n°97
Il y a 10 ans, ce blog naissait.
D’abord, le 24 février 2006, un petit texte comme cela : Petite histoire pour donner envie. Un texte un peu impudique que d’aucuns ont caractérisé de cochon parce que le mot « vulve » y figurait ! Il y eut pire depuis …
Mais le vrai départ eut lieu le 3 mars avec un post intitulé « Pourquoi j’ai voté non au référendum sur la Constitution Européenne ». Alors, le pli était pris. Les catégories étaient fondées : « Un monde plein de trous », la plus nourrie. J’ai aussi déposé près d’une centaine de notes d’économie politique, sans qu’on m’ait offert le prix Nobel, ce qui est grand injustice. D’autres ont été accomplies comme « Mon mai 1968 », d’autres tombées en désuétude, sans savoir trop pourquoi. J’ai révoqué des ministres, en vain, défini des hommes dangereux, mais vraiment pas assez.
Mais surtout, j’ai créé l’Ordre de Guémené. Un assez grand nombre de personnes ont été décorées, y compris une journaliste de France-Info, toute flattée et me demandant naïvement quand aurait lieu la cérémonie. Comment peut-on être aussi ignorant ?
J’ai passé beaucoup de temps à soutenir Ségolène Royal qui est la plus belle candidate à la Présidence que nous ayons jamais eu (désolé mesdames Taubira, Richardeau et l’inénarrable et tant courageuse Arlette). En cette occasion je décerne à Madame Royal le Grand Prix de Beauté Politique. Quant au prix de laideur, il y a un tel embarras, que je ne puis. Encore que je ne puis m’empêcher de nominer Sarkozy, grand maniaco-dépressif devant l’éternel.
La fréquentation est d’une petite centaine de consultants par jour dont un bon nombre, probablement, par hasard. Mon plus beau score, plusieurs centaine, a été obtenu pour un post intitulé « Clara Bruni nue ». Hélas pour les lecteurs, cet article traitait de la question de la nudité chez les épouses des Présidents, sans illustrations.
On ne m’a demandé qu’une fois de retirer certains propos, je ne sais plus en quelle occasion. Grave erreur pour le demandeur que j’ai sans mal habillé pour l’hiver avec des mots tous simples. D’aucuns me prédisent les gendarmes. Ils ne sont pas familiers des sites outranciers. Acceptons l’outrance, elle va avec la liberté d’expression, comme le blasphème. Donnons- nous les droits de haïr un peu, surtout ceux qui sont haïssables et intolérants.
Il y a 1180 articles, voire un peu plus, car je n’ai pas compté certains où il y a juste une photo accompagnée d’un cri de haine.
Mort aux cons ! Mort aux tyrans ! Mort aux preneurs d’otages ! Mort à ceux qui lapident ! Mort à ceux qui décapitent ! Mort à ceux qui forcent la pensée, violent les corps et torturent l’une et l’autre !
1181 – 24/02/2016
Et si les anglais cessaient de nous les briser
I want my money !
J’ai du mal à le reconnaître. Mais, une fois encore, de Gaulle avait raison. On se serait aussi bien entendus sans eux. Comme l’autre, la Thatcher qui vagissait « I want my money back » comme si ce qu’on pourrait recevoir serait égal à ce qu’on a donné. Peut-être, les écossais voudront-ils rester, ce qui fera chier les anglais. Ça doit venir du fait qu’ils traitent les français de « mangeurs de grenouilles ». Plus sérieusement, ils aiment bien la grande pauvreté (pour les autres). Ils n’aiment pas les allocations.. Ils vont pouvoir faire travailler les polonais pour deux sous sans prestations sociales.
Les anglais ne sont pas dans l’euro, pas dans Schengen. Ils sont dans leur île.
1180 – 20/02/2016
La nausée
Elle fait penser à Henri VIII. Trouvez pas ?
Emmanuelle Cosse ou ce que la politique peut faire de pire
On la croyait bien campée sur ses convictions. Pas comme le Placé qui passait son temps à faire la danse du ventre devant le Hollandais. Et non ! Elle n’a pas de convictions ! Voici qu’elle était prête à tout pour devenir ministre. Voilà une verte devenue jaune. Bien jaune.
Pour ces faits, Emmanuelle Cosse ne sera pas décorée de l’Ordre de Guémené. Ce serait trop d’honneur. Contentons-nous de la couvrir de haine, de sanie et de diarrhée, verte comme il se doit.
Il paraît que le 20 juin 2015, elle a épousé Denis Baupin. Pauvre homme ! Il devrait s’inquiéter, qu’il ne lui arrive pas la même chose qu’aux militants d’EELV.
1178 – 16/02/2016
Qui va voter au référendum sur N.D. des Landes ?
Le naturalisé, né à Barcelone,le 13 août 1962 et qui aura 55 ans en 2017, l’âge de la préretraite, propose que l’on appelle les habitants de Loire Atlantique à voter à ce référendum. St-ce vraiment le bon périmètre puisqu’on nous dit que l’aéroport dont il est question devrait être utile à toute la Bretagne, à toute la Vendée, voire aux Pays de la Loire au moins jusqu’à Angers. Mais il reste un autre problème. Comme on le sait, cet équipement ne sert pas aux habitants du demi-cercle à l’Ouest, l’Océan. Or, les habitants de cet Océan, poissons, crabes, méduses, seront sans doute incommodés et voteront, évidemment non. Ce qui nous conduit à s’intéresser aussi aux grenouilles, rongeurs et oiseaux de toute sorte qui peuplent le site.
Comment alors s’assurer que l’homme politique au nom d’eau minérale avec un « l » en plus pourra disposer du résultat qu’il espère. Généreusement, nous donnons la solution : seront interrogés, les personnes qui, en Loire Atlantique, voire en Bretagne, voire dans la France entière, sont « POUR » cet aéroport.
1175 * 13/02/2016
Déchéance, foutaises et saloperies cachées
- Terroriste pleurant la perte de nationalité