Siemens va se goinfrer en bouffant ce qui reste d’Alstom. Fincantieri va se goinfrer avec Stx. La santé financière de ces deux « fleurons » de l’industrie française comme disait Bruno Lemaire, il a peu, est bonne. Le carnet de commande de Stx est plein.
Alors, au nom de quoi ? Au nom, nous dit-on, d’être assez gros pour contrer d’autres entreprises, chinoises notamment.
Voici donc le but ultime du libéralisme : la concurrence pour être gros.
Peut-être aussi être gros pour être gros. Concours de bites ?
Et tous de dire « non, non, il n’y aura pas de licenciements ». Promesses Alcatel, Alstom et General Electric. Foutaise. Pour être concurrentiel, donc moins cher, il va bien falloir faire des gains de productivité et jeter tout ce qui est en doublon…
Qui a l’expérience d’une opération similaire qui fut sans licenciements ? A chaque fois, c’est quelques centaines.
Et Macron et Lemaire regardent sans lever une paupière. Ah, oui, j’avais oublié. C’est le libéralisme. On fait ce qu’on veut.



On me dit que quelques cent ou cent cinquante CRS se sont fait porter pâles pour manifester. Et ni le Ministre de l’Intérieur, ni la ministre de la Santé, ne sont allés au cri.



On a plus ou moins vu le Macron, ces derniers temps. Dans toutes sortes de tenues y compris des déguisements militaires. Ce qui est certain, c’est qu’où qu’il aille, cela se termine par un discours y compris avec le Trump. Pas mal le coup du Trump. Et puis aussi le Netanyahu. Et puis aussi la commémoration du Vel’d’hiv. Et puis aussi Nice, l’appel du 18 Juin, Oradour, et Bruxelles, etc… Et toujours du lutrin.