Un week-end sans foot. Quel bonheur ! Plus de reportages sportifs à la mord-moi ouvrant le micro à des imbéciles patentés expliquant que si on a perdu, c’est qu’on ne pouvait pas gagner et qui si on avait mieux joué, on aurait sans doute gagné. Et que la prochaine fois, ce sera différent parce qu’on sera solidaires et motivés. Plus de reporters hurlant comme des fous quand un ballon rentre dans la cage ou même quand il rate la cage.
Plus d’images de ces mini habentes (pluriel de minus habens) qui touchent des millions d’euros parce qu’ils savent taper habilement dans un ballon et qui font croire à tous les jeunes paumés des cités qu’ils pourraient espérer une telle richesse. Mini habentes qu’on vend et qu’on achète comme des esclaves ou des gladiateurs sur lesquels les clubs se font du pognon, les agents se font du fric, les « dirigeants » souvent gras comme des cochons, se font du blé et les chaînes de télévision se font de l’oseille. Et tout ce fric, tout ce pognon, tout ce fric, tout ce blé, tout ce pognon, toute cette oseille sont prélevés dans la poche de pauvres gens et de supporters souvent encore plus stupides qui vocifèrent et boivent hors de raison dans les tribunes et sortent se foutre sur la gueule avec le premier venu qui les regarde de travers.
Un week-end sans foot. Quelle sublime perspective !
1121 – 25/10/2013

Oui, mais… .Dans le tableau de Delacroix, la Liberté montre ses seins. Ségolène manque à cette obligation. La Liberté doit montrer ses seins. A fortiori quand elle guide le peuple. Je ne doute pas que Ségolène ait de très beaux seins. J’attends donc
Pour la Bretagne, cela n’a fait ni une ni deux. Après être resté des semaines impavides, il a suffit de quelques gentilles occupations des 4 voies pour qu’il nous sorte le lapin de son chapeau. Quelques bonnes promesses, une « mission » de concertation, un petit peu de pognon. Et ouste. Cela n’empêchera pas les abatteurs de bidoche allemands d’être payés ce qu’ils sont payés (il n’y a pas de SMIC en Allemagne) et de produire du porc moins cher qu’à Lampaul Guimillau. Triste spectacle d’une gauche efflanquée qui, ayant accepté une fois pour toutes les règles d’airain de l’économie de marché, se contente de contempler, impuissante, les charrettes de licenciement se succéder vers l’échafaud des travailleurs, tout juste bonne à disposer, ici ou là, quelques emplâtres de quelques millions puisés dans les poches du contribuable prié de se saigner tous les jours davantage.


Il semblerait bien que le Front National n’ait pas gagné une seule voix depuis les dernières élections. Voire, même qu’il en aurait perdu. Seulement, il se trouve que les électeurs de gauche se sont abstenus. Et, au lieu de clamer la recette éculée du « Front Républicain », Harlem Désir (qui, soit dit en passant a bien fait carrière) ferait bien de s’interroger sur les raisons de cette désaffection. A moins, ce qui est probable, qu’il s’interroge tout bas ou dans l’entre soi des « cadres » socialistes qui, de plus en plus déconnectés du réel, sont infoutus de produire un programme qui ne soit pas autre chose qu’un lot d’incantations.