Archive dans 14 juillet 2012

Manuel Valls, le sarkomane impatient

Manuel Valls me fait penser à Sarko. Dès qu’il y a un truc, hop, il y accourt. La dernière en date, Chamonix, à l’occasion du décès d’alpinistes emportés par une avalanche. Qu’est-ce que le Ministre de l’Intérieur avait à faire de spécial là. Quand ce sont des flics qui se font flinguer, on comprend. Mais des alpinistes emportés par une avalanche. Rien de vraiment exceptionnel au mois de Juillet.
Voilà qui, de surcroît, doit coûter bien cher en avion. Et en hélicoptère…
Moi, je crois qu’il aime bien se montrer. Comme le Sarko. Manuel Valls serait-il en train de préparer les présidentielles de 2017.

Deux nouvelles victimes d’accident d’alpinisme et Manuel Valls ne s’est pas déplacé.
(Ajouté le 15/7/2012)

Diminution du nombre de fonctionnaires, augmentation des impôts et autres fadaises

Diminuer le nombre de fonctionnaires ? Pourquoi pas. Personne n’osera nier que, dans certains secteurs de la fonction publique, ils sont peu occupés ou occupés à des tâches inutiles et stupides qu’il serait bon de réformer.
Mais…
Quand on ne renouvelle pas complètement les fonctionnaires partant à la retraite on diminue l’embauche. Donc, on augmente le chômage. Chômage qu’il faudra bien indemniser directement ou par le biais du RSA ou autres formules. C’est un serpent qui se mord la queue.
Quand un fonctionnaire part à la retraite, il faut, bien sûr lui payer sa pension. Le « bénéfice » n’est donc pas si grand.
Quand on effectue des ponctions (impôts, CSG, TVA) sur les revenus des salariés, on produit nécessairement une baisse du pouvoir d’achat. La consommation diminue. Le chiffre d’affaire des entreprises baisse, d’où licenciements et tutti quanti. C’est encore un serpent qui se mord la queue.
En résumé, et les exemples grecs et espagnols sont là pour le démontrer si c’était nécessaire que la diminution des dépenses ou l’augmentation des recettes de l’état produit un effet tout à fait pernicieux. Toutes ces mesures n’ont que des effets pervers.
Comment faire alors ? Voilà la question !
Il faut empêcher l’argent de partir à l’étranger ou le prendre là où il est ou en fabriquer ou ne pas rembourser ses dettes. Robin des Bois ne s’embarrassait guère de la loi et de l’ordre pour taxer les riches au bénéfice des pauvres. Quant à fabriquer de l’argent, qui empêche la Banque de France de créer de la monnaie en imprimant en douce des billets voire en payant des chèques sans provisions par de simples jeux d’écritures dans une comptabilité sans contrepartie. On peut aussi payer ses dettes avec des chèques en bois qu’on honorera cependant. Tout le monde n’a pas besoin d’être au courant.
Il y a des méthodes simples: je nous pouvons faire à l’ordre du Trésor Public des chèques d’un million d’euros, sur une banque qui n’existe pas. Le Trésor n’aura qu’à porter au crédit sans autre forme de procès. Parce que, quand on est au sommet de la pyramide, comme l’est la Banque de France, on peut bien faire ce qu’on veu. Dans la plus grande discrétion… Bien sûr.
Nos gouvernants sont vraiment très bêtes. Un petit stage chez Al Capone leur ferait du bien.

La seringue et le Tour de France

Voici que, programmant un enregistrement, ma télécommande s’égare. Et, allez savoir pourquoi, je m’arrête un moment sur une bande de cyclistes qui ont l’air d’en chier pas mal. Plus que 4 km, dit le petit insert en haut à gauche de l’écran, jusqu’à un endroit qui porte le nom de « Belles Filles », ou un nom de ce genre. Pour être honnête, je m’attarde un peu sur l’image, sans doute pour les voir tous tomber de fatigue comme des gants de toilette mouillés.
Mais…
Mais voilà qu’en tête de cette aventure, il y en a quatre, bien groupés, qui portent le même maillot. Il est écrit « Sky » dessus. Sky News ? Robert Murdoch est-il encore propriétaire de ces chaînes de télé ?
Enfin qu’importe. Il y a quatre types qui pédalent de conserve. Devant tout le monde. Ils n’ont pas l’air d’en trop chier pendant que tous les autres coureurs éclatent dans tous les sens en tirant la langue avec des rictus de douleur.
Renseignement pris, les équipes sont de 9 coureurs. Ce qui veut dire que, dans cette équipe céleste, il y en a au moins quatre qui sont mieux que tout le monde. Quatre d’un coup dans la même équipe. Qu’est-ce qu’on leur donne à bouffer ? Ou alors, il se font des injections de « pédalvitéfor ».
No more comment…

Najat Vallaud-Belkacem décorée de l’Ordre de Guémené


Najat Vallaud-Belkacem veut interdire la prostitution. Alors, ce sera comme pendant la prohibition. Les clients iront honorer ces femmes (ou ces hommes d’ailleurs) dans des endroits dégueus et insécures. Ce sera le règne des «protecteurs». Elle ferait déjà bien d’empêcher la prostitution contrainte et le trafic d’êtres humains depuis certains pays d’Europe de l’Est et d’Afrique. Pour le reste, que chacun soit libre, vraiment libre, de l’usage de son corps.

Najat Vallaud-Belkacem est le premier ministre du gouvernement socialiste décoré de l’Ordre de Guémené.
Toutes nos félicitations

Les écologistes ont des ministres et n’ont toujours pas de projet

«Aujourd’hui, nous incarnons souvent l’insoutenable légèreté de l’arrivisme… Nous avons échoué, dit-il, là où on voulait redonner espoir: en faisant de la politique autrement», (Daniel Cohn Bendit, Le Figaro, 22 mai 2012).
On aurait pu imaginer que l’entrée dans le gouvernement et la constitution d’un groupe parlementaire aurait été l’occasion, pour les écologistes, de mettre en ordre leur projet politique. Mais il n’en fut rien. Ils ont bien grouillé pour avoir ces postes (Jean Vincent Placé doit être bien déçu). Et maintenant que, forts de leurs misérables 2% de la présidentielle, les voici un peu embarrassés quant on les interroge sur leur attitude vis-à-vis de projets du gouvernement qui pourraient n’être point aussi écologique que ça. Quand la presse les presse de répondre, un peu sournoisement évidemment, ils bottent en touche parlant de soutien du gouvernement sans exclure toutefois de déposer des projets de loi qui pourraient… et patati et patata. Étrange, car voici un parti au moins double (Europe Ecologie et Les Verts) qui n’est là où il est que grâce à la trouille pré-électorale du Parti Socialiste et qui se permettraient de… Car il faudra bien qu’ils l’avalent, le projet de François Hollande sur le démantèlement des centrales nucléaires ! Et d’autres couleuvres à avaler et chapeaux à manger, les attendent.
Sont-ils prêts, comme l’a si bien dit Chevènement à partir ou fermer leur gueule ? Certaines ont déjà commencé à caqueter. Il a fallu qu’on les mette au coin. D’aucun leurs donnent six mois. Les plus généreux, un an.
On pourra, en cette occasion, féliciter le Front de Gauche qui a quatre fois moins de députés pour quatre fois plus de voix, de n’avoir sollicité aucune fonction ministérielle pour disposer de son entière liberté de vote.
Hormis le projet politique indiscernable, on peut craindre aussi de bons moments de bordel interne dont les écologistes sont friands. Déjà, ils ont un nom double (EE et LV) et ils ont DEUX co-présidents de groupe. Et un porte-parole ! Voilà qui est nouveau. Que se passera-t-il quand les deux présidents ne seront pas d’accord ? Et quelle parole le porte-parole devra-t-il alors porter ?
Au final, on ne peut que regretter le tapis (vert ou rouge ?) que le Part Socialiste a déroulé pour une organisation qui représente si peu et s’intéresse si mal aux citoyens. Pour l’heure, le peuple est plus préoccupé par le chômage que par le démantèlement des centrales nucléaires dont il pressent bien qu’il se traduira par une hausse significative du coût de la vie.

Travail de nuit et cancer du sein : la fausse science

On observe que les femmes qui travaillent de nuit ont plus souvent un cancer du sein. Et les media, et d’autres, d’en déduire que le travail de nui est cause de certains cancers du sein.
Bêtise !
Puisqu’il y a corrélation, on pourrait aussi bien dire que le cancer du sein est cause du travail de nuit, car une corrélation ne détermine pas une relation de cause à effet.
D’abord, la corrélation n’est pas totale. Toutes les femmes qui travaillent de nuit n’ont pas de cancer du sein.
Pour démontrer le phénomène, il faut surtout expliciter le contenu de ce qui pourrait être une relation causale et l’on pourrait commencer, plutôt, à invoquer des raisons comportementales : par exemple, les femmes qui travaillent de nuit fument, peut-être davantage. Par ailleurs, on sait qu’il y a une relation entre la sécrétion d’hormones sexuelles et le cancer du sein. On sait aussi que les sujets qui ont des cycles circadiens perturbés présentent des troubles de fonctionnement hormonal.
Peut-être alors faut-il mettre en cause le rythme veille-sommeil ?
Il se pourrait alors que les sujets dont le nycthémère est soumis à de fortes perturbations se retrouvent avec des troubles de fonctions hormonales, elles-mêmes causes probables (mais non certaines) de la fréquence des cancers du sein. La mélatonine pourrait être en cause. Il serait alors intéressant d’étudier pour voir si d’autres causes de perturbation du rythme veille sommeil sont à rapprocher d’effets comparables. Auquel cas, si l’on ne peut que difficilement agir sur le travail de nuit, peut-être pourrait-on proposer des compensations hormonales. Mais il faudrait aussi comprendre pourquoi certains sujets sont atteints et pas d’autres, ce qui pourrait conduire à d’autres hypothèses.
Il est donc très peu probable que le travail de nuit, en tant que tel, soit la cause de cancers du sein.

Bernard Debré : Lettre ouverte à Valérie Trierweiler

Lorsque vous êtes apparue aux côtés de François Hollande, après qu’il eut quitté Ségolène Royal, les citoyens français ont accepté votre présence, certains avec interrogation, d’autres avec un petit sourire, mais la plupart avec gentillesse. En France, l’amour est roi et les nouveaux couples qui se forment, surtout en politique, attirent plutôt la bienveillance.
Nicolas Sarkozy avait bénéficié de cette même « grâce » lorsque Cécilia était partie. Il s’en était expliqué, peut-être un peu trop, en conférence de presse et s’était marié avec Carla Bruni. Autre temps, autre mœurs, diriez-vous. Effectivement, qu’il s’agisse du général de Gaulle avec « tante Yvonne », de Giscard d’Estaing et d’Anne-Aymone, de François Mitterrand et de Danielle ou même de Jacques Chirac et de Bernadette, ces femmes versaient plutôt dans le caritatif discret que vers l’émergence people tapageuse.
Il est vrai cependant que la presse, pour François Mitterrand, a laissé tomber un manteau de discrétion sur sa double vie qu’il n’a révélée qu’à ses dernières heures. Déjà, il paraissait (mais qui a osé en parler ?) tout à fait anormal que sa deuxième « épouse » et sa fille soient prises en charge par l’État : appartement officiel sur le Quai Branly, voitures, chauffeurs, gardes du corps, cuisines et cuisiniers.
Bref ! Les frasques de François Mitterrand, gardées secrètes par des journalistes complices, ont coûté quelques 8 à 10 millions d’euros au budget de l’État
Carla Bruni n’a pas agi dans ce sens ni Bernadette Chirac. Mais vous voilà arrivée et avec vous, comme le dit la gauche, la modernité, ringardisant tout ce qui s’est passé avant.
Après tout, François Hollande a le droit d’avoir comme amie qui il veut et le temps qu’il le désire. Quant au titre de « première dame », il est usurpé. Ce statut n’existe pas et a été monté de toutes pièces par des journalistes avides de sensationnel. Vous n’avez, Madame, aucune existence légale d’autant plus que vous n’êtes ni mariée, ni pacsée. Que dirait-on d’un président de la République qui accumulerait les « premières dames » comme on accumule des amies ou des flirts ?
Vous avez néanmoins exigé d’avoir autour de vous une équipe composée d’hommes et de femmes qui vous suivent, qui vous aident, qui travaillent avec vous et qui sont payés par l’État. Au nom de quoi l’État doit-il s’occuper de votre secrétariat pléthorique ? Ce n’est pas, je pense, pour vous aider à écrire des articles dans votre journal « Paris Match ».
Voici un autre problème. Vous vous réclamez, à juste titre, du statut de journaliste et vous désirez continuer à écrire. Au début de la campagne présidentielle et même, si je ne me trompe, dès l’élection de François Hollande, vous avez clamé haut et fort que vous ne renonceriez pas à écrire dans l’hebdomadaire « Paris Match » et vous avez même annoncé que vous alliez interroger les grands de ce monde pour faire des papiers de politique étrangère ! Journaliste oui, mais journaliste politique non !
Il me semble que ce métier est incompatible avec la fonction que vous aimeriez avoir, même si elle n’est pas officielle. Vous avez donc décidé de faire du journalisme de bavardages pour bien montrer votre autonomie par rapport à votre ami François Hollande. Vous avez néanmoins accepté, demandé, peut-être même exigé de l’accompagner dans ses voyages officiels. A quel titre ? Simplement d’amie !
Il y avait et il y a toujours un obstacle : Ségolène Royal ! Vous ne la supportez pas, elle qui est pourtant mère des 4 enfants de François Hollande. Il semblerait qu’à la Bastille, lorsque François Hollande a « claqué une bise » sur les deux joues de Ségolène Royal, vous ayez exigé qu’il vous embrasse sur la bouche pour montrer la différence de statut ! Cet acte était sinon puéril du moins cruel.
Voici maintenant qu’en femme moderne, vous tweetez. Vous avez réussi, par vos bavardages, à ébranler la campagne électorale et à ridiculiser la France.
Ségolène Royal est candidate, certes parachutée, en Poitou-Charentes. Elle affronte Monsieur Falorni, implanté localement depuis de nombreuses années et ami de François Hollande. Il était naturel que les caciques du Parti socialiste viennent à son secours, elle qui avait été la femme candidate à l’élection présidentielle de 2007.
Il était peut-être moins évident que le président de la République se mêle de ces élections. En Président « normal », il avait annoncé qu’il n’y participerait pas. Les Français avaient d’ailleurs compris que le petit mot de soutien à Ségolène Royal était plus affectif que politique. Elle avait été sa compagne pendant si longtemps.
Mais vous ne la supportez pas, taraudée par la jalousie. Après le ridicule de « embrasse moi sur la bouche » que, semblait-il, vous aviez prononcé, voici maintenant la trahison ! En effet, de quoi vous mêlez-vous en soutenant Monsieur Falorni qui, au demeurant, reste très sympathique ? Est-ce en tant que journaliste politique que vous prenez position pour un candidat ?
Il s’agirait là d’une déviation intolérable de la neutralité politique d’un journaliste. Voyez-vous Monsieur Jean-Michel Apathie, Madame Ruth Elkrief, Monsieur Alain Duhamel prendre position pour qui que ce soit ? Ils devraient rendre immédiatement leur carte de presse, s’inscrire à un parti politique et ne plus parler. Certes, beaucoup de journalistes, beaucoup de journaux, sont à gauche et l’ont montré lors de ces dernières élections. Mais vous, Madame, journaliste à « Paris Match », vous n’auriez jamais dû prendre position. Ce n’est donc pas comme journaliste que vous avez envoyé ce tweet, vous êtes trop intelligente pour tomber dans un tel piège.
Est-ce pour affirmer votre indépendance vis-à-vis de votre compagnon ? Peut-être aussi pensiez-vous affirmer l’importance de la liberté de la femme ? Je ne le crois pas non plus car je ne suis pas sûr que la liberté consiste à faire des gaffes. Peut-être ce mot est-il trop faible ? Il s’agit d’une faute grave. En réalité, vous ne pouviez pas imaginer une seconde que Ségolène Royal, élue, puisse un jour arriver au fauteuil de présidente de l’Assemblée nationale. « Comment cette femme, qui était avec mon ami auparavant, qui a vécu si longtemps avec lui, peut-elle revenir en pleine lumière ? ».
Mais, pire encore, vous imaginiez, dans vos rêves les plus épouvantables, dans les cauchemars les plus terribles, les cérémonies officielles présidées par François Hollande obligatoirement accompagné par Ségolène Royal, en tant que quatrième personnage de l’État. Vous cauchemardiez à l’idée de voir ces grands dîners à l’Elysée, ces dîners officiels où votre place était équivoque, alors que Ségolène, rayonnante, aurait été proche de votre ami par la grâce du protocole. D’ailleurs, c’est pour cette raison déjà qu’à La Rochelle, vous aviez exigé, semble-t-il, que François Hollande parle de vous comme de « son unique amour ». Petite flèche empoisonnée dans le dos de Ségolène Royal.
La France, par ce tweet, a été ridiculisée dans le monde entier. Une si petite phrase ayant de telles conséquences ! Vous avez non seulement desservi la France où vous n’avez aucun rôle à jouer même si vous avez accompagné François Hollande dans ses voyages officiels à l’étranger (ce qui, déontologiquement, diplomatiquement, était déjà une extravagance), mais vous avez desservi le président de la République élu par une attitude grotesque de femme jalouse qui se mêle de politique pour entraver la carrière de son ami ou compagnon.
Vous avez ridiculisé et humilié les femmes des autres présidents français qui, elles, faisaient de l’humanitaire. Vous avez, semble-t-il, balayé d’un revers de la main ces actions remarquables qu’elles avaient menées et, par conséquent, vous avez méprisé tous ceux qui, en France ou ailleurs, ont consacré leur vie aux enfants, aux handicapés, à ceux qui étaient atteints du SIDA, etc.
Bref, ce petit tweet de rien du tout a été le révélateur, Madame, d’un malaise que les Français n’osaient pas admettre, qui mélange la faiblesse du président de la République et la méchanceté de sa compagne.
Acceptez, Madame, mes sentiments mêlés de tristesse, de rage et de surprise.

Pr. Bernard DEBRÉ
Ancien Ministre
Député de Paris
http://www.bernarddebre.fr/actualites…
13 juin 2012