Archive dans 4 décembre 2012

Mittal enfume Ayrault. Les deux enc… Martin

Pauvre délégué CFDT de Florange ! Edouard Martin doit avoir du mal à s’asseoir avec ce que Mittal, Ayrault et les autres, pas Montebourg, les autres, lui ont fourré dans le rectum. L’accord, deux pages torchées à la va-vite, n’est que mensonges, faux-fuyants, foutaises et baratin (lemonde.fr, 04/12/2012).
Une fois encore, ce gouvernement montre son vrai visage de suppôt faux-cul du grand capital. Le socialisme est parti dans les chiottes. J’aurais dû conserver un bulletin de Mélenchon pour le mettre dans l’enveloppe du second tour.

1031 – 04/12/2012

Le poulet du dimanche

C’étaient des hauts fourneaux
Sur lesquels on faisait rôtir
Le poulet du dimanche
Qu’on servait avec des petits pois
Ou avec des frites
C’était au temps
Le bon temps
Où tout n’allait pas de travers
Le temps où l’on travaillait dur
Pour une paye pas si grosse que ça
Mais au moins on pouvait se le payer
Le poulet du dimanche avec des petits pois
Ou des frites
Puis le mondialisme est venu
Ah le mondialisme
Devant qui tout le monde s’incline
Ou plutôt devant qui
Tout le monde baisse sa culotte
Et le mondialisme s’en fout
Du poulet avec des petits pois
Ou des frites
Alors tout a été vendu à l’indien
L’indien plein d’or
Qui a promis juré le poulet du dimanche
Avec des petits pois
Ou des frites
Une sorte d’Henri IV quoi
Ralliez vous à mon panache indien
Mon panache couleur de dollars
Les travailleurs ont soufflé un peu
Et le poulet du dimanche est revenu
Avec ses petits pois
Et les frites
Puis l’indien a eu une crise d’une maladie grave
C’est une maladie qui atteint quelques êtres de ce monde
Ça s’appelle
« Toujours plus de pognon »
C’est une maladie incurable
Tant pis pour le poulet du dimanche
Avec des petits pois
Ou des frites
Alors le ministre s’est fâché
Il a roulé ses mécaniques
« Pouvez-pas… z’allez voir »
Le grand ministre s’en est mêlé
Même le Président
Vous savez
Celui qu’on appelle le Chamallow
Et je te promets ci
Et je te promets ça
L’indien aussi a tout promis
Même si par derrière
Il se roulait par terre
En se tordant de rire
Dans son pipi
Et tout ce qu’on a vu
C’est que depuis ce temps là
Il n’y a plus d’argent
Pour le poulet du dimanche
Avec des petits pois
Ou des frites

1030 03/12/2012

Florange : les cocus et le poker menteur

On l’avait bien dit : Ayrault et Hollande ne sont pas de gauche. Tout au plus de centre gauche. Du centre gauche mou.
Mittal a recommencé sa partie de poker menteur. Que n’avait-il promis déjà à Gandrange. Le Sarkozy aussi avait beaucoup promis. Tout cela pour finir avec la balayette dans le cul. A leur tour, Ayrault et Hollande sont venus avec leurs bonnes paroles.
– Il n’y aura pas de licenciements !
– Mittal va investir des millions d’euros !
– Mittal, le mec qui ne tient jamais parole. Il n’y a qu’à aller voir en Inde, ce qu’il a promis.
– Mittal n’est pas un sidérurgiste. C’est un marchand d’entreprises à l’achat et à la vente. Il se fout complètement des projets industriels.
– Mittal se fout aussi des travailleurs. Il se fout d’Ayrault et de Hollande. Il se fout de tout sauf de faire grossir son tas d’or.
– Mittal aime bien marier sa fille à Vaux le Vicomte.
– Les travailleurs de Florange ne sont pas mariés avec Mittal. Ni avec Hollande, le grand Chamallow, ni avec Ayrault, le petit Chamallow.
Et pourtant ils sont bien cocus.


Quant à Montebourg, il aurait mieux fait de rester où il était!

1028 – 01/12/2012

Copé et Fillon reçoivent la croix de l’Ordre de Guémené

Pour s’être combattu l’un l’autre, avec intensité, sans s’être demandé ce que le peuple pensait de ces pantalonnades et de ces andouilleries, Messieurs Copé et Fillon sont solidairement décorés ce jour et entrent dans le petit cénacle des membres de l’Ordre de Guémené. Ils y rejoignent des compagnons célèbres: Frédéric Lefebvre, Michèle Alliot-Marie, Eric Besson, Valérie Pécresse, Marie-Luce Penchard, Rachida Dati. Plein de beau monde!

L’Ordre de Guémené

Il n’y a pas plus d’andouilles à Guémené qu’ailleurs. Mais il y a plein d’andouilles qui ne sont pas à Guémené.
Visitez Guémené

1027 – 28/11/2012

La libre concurrence ou le péché mortel du libéralisme

Le refus de l’Europe de taxer les briquets fabriqués en Chine procède d’un esprit de système : le dogme de la libre concurrence.
Tout un chacun aurait tendance à y croire. Il est vrai que, s’il y a plusieurs fournisseurs pour une prestation donnée, on pensera volontiers la concurrence sera un facteur de baisse des prix. On sait bien que si une entreprise est seule à fournir un service indispensable, elle pourra faire le prix qu’elle veut.
Les habitués des appels d’offre savent cependant que la simple comparaison n’est pas suffisante. Il faut s’assurer que la qualité de la prestation sera la même quel qu’en soit le prix est la même. Comme il n’est pas toujours facile d’en avoir la certitude, on va se retourner vers une notion de rapport qualité/prix, ce qui n’est pas forcément simple.
La concurrence repose, au départ, sur l’idée que certaines entreprises tenteront de faire des bénéfices exagérés. Si c’était exactement le cas, les choses seraient simples. Mais évidemment, bien d’autres éléments entrent en ligne de compte dans la formation des et notamment le coût de la main d’œuvre. Et c’est bien là que réside, par les temps qui courent, la supériorité chinoise.
En matière de téléviseurs, de chaîne hifi, d’informatique, la quasi-totalité de ce qui est distribué dans le monde est fabriqué en Chine. Tout simplement parce que les salaires y sont moins élevés et qu’après bien des erreurs, la qualité des produits chinois est satisfaisante.
La libre concurrence libérale a conduit à ce fait : la Chine dispose de l’exclusivité dans la fabrication de ces produits. Elle peut donc pratiquer les prix qu’elle veut. Naturellement, elle risque de se trouver un jour devant un concurrent. Mais, comme la terre n’est pas infinie, il arrivera un moment où il n’y aura plus de concurrent.
Prenons un autre exemple, celui de l’industrie automobile. On constate que, des dernières années, des fusions se sont produites, ou des accords tellement serrés qu’ils reviennent au même. L’un des premiers exemples fut l’accord entre Renault et Nissan. Depuis, bien d’autres se sont produits. Seul en France, Peugeot se trouve isolé et va mal. On est en droit de penser que ce processus de fusion-acquisition ne s’arrêtera pas là, jusqu’au jour où il n’y aura plus que deux constructeurs, et encore un peu de concurrence. Puis il n’y en aura plus qu’un, et là, il fera les prix qu’il voudra.
Prenons enfin, le cas de Mittal qui se trouve être le plus énorme groupe de sidérurgie dans le monde et qui ne se prive pas de phagocyter toute la concurrence, comme ce fut le cas pour Arcelor. Il arrive même que ce désir de possession n’a d’autre objectif que d’arrêter les usines qui pourraient faire de l’ombre ou dont les coûts d’exploitation sont trop élevés. Quand on possède la quasi-totalité de la sidérurgie mondiale, Florange c’est une minuscule crotte de chien.
C’est tellement vrai que les Etats Unis, pays libéral s’il en est, a dû adopter des lois anti trust !
Au passage, on aura vendu et acheté, les filiales, les sous-traitants : malheur aux sous traitants qui n’ont plus qu’un client ! Au passage, aussi, on ne se sera pas privé d’une bonne dose de plans sociaux produisant le chômage, la misère et la désolation dans des pans entiers du territoire.

Notes d’économie politique n°80
1026 – 28/11/2012

Jour d’élection où vous savez

Dans la salle il y a une table
Sur la table il y a une urne
Derrière l’urne il y a un président
A gauche et à droite de l’urne
Il y a des scrutateurs
Qui se regardent en chien de faïence
Les électeurs passent
Et mettent des enveloppes dans l’urne
Dans les enveloppes il y a des papiers
Avec un nom
« Ducon »
A vrai dire il n’y a pas « Ducon »
Mais de toute façon
C’est comme si c’était « Ducon »
Le président attend que le tas d’enveloppe monte
Parce que
Dès que personne ne le regarde
Le président sort des enveloppes de son slip
Et les fourre dans l’urne
Malheureusement
Il n’avait pas bien égoutté sa quéquette
Et il y a des traces de pipi sur les enveloppes
Mais ça n’a pas d’importance
Parce que le nom qui est dans l’enveloppe
N’est rien moins que du pipi
Heureusement
Qu’il avait mis les enveloppes sur le devant
Du slip

1025 – 26/11/2012

And the winner is : François Copé

Mon Dieu ! Quelle décadence !
On reste sans voix !
Mais ceci montre bien que ce parti n’est qu’un conglomérat de fiente de loup et de fèces de hibou. Jamais, même aux pires moments, les partis de gauche ont montré un tel spectacle.
Je ne sais pas pourquoi, mais Jean François Copé me parait être le tricheur. Je crois que cette opinion est largement partagée. Ce n’est pas bon d’avoir comme leader d’un parti un type qu’une majorité de gens considèrent comme un tricheur.
Hélas, cela fera sans doute le bonheur d’Hollande, mais la gauche, la vraie, ne profitera malheureusement pas de ce charnier.

1024 – 26/11/2012

T5 et T6 : le gâchis

T5 et T6 sont deux lignes de tramway au nord et au sud de l’agglomération parisienne.
Pour ces deux lignes, a été choisi le système Translohr qui est un tramway sur pneumatiques guidé par un rail central.


De nombreux incidents ont marqué et marquent encore les réseaux des villes ou Translohr a été implanté. En France, à Clermont Ferrand, seul site en service actuellement, on a eu à déplorer des incidents et des accidents.
L’expérience en retour des installations existantes (2 en Chine, 3 en Italie, 1 en Colombie) montre que ce dispositif est nettement plus onéreux que le tramway classique sur rails. On trouvera sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Translohr, une analyse qui pointe tous les défauts. Même si la plateforme de roulement coûte un peu moins cher que celle d’un réseau ferroviaire, on constate qu’elle s’use et se déforme rapidement. L’usure des pneumatiques est importante. Le guidage central, en creux, se remplit facilement d’eau, de déchets, de détritus, voire de neige ! Il faut donc prévoir un véhicule de nettoyage qui parcourt le réseau au moins chaque matin.
Enfin, il s’agit d’un système propriétaire et c’est là le principal inconvénient. Pour un tramway classique, en cas de cessation d’activité du constructeur ou d’augmentation exagérée des prix, il n’est pas difficile de trouver un autre fournisseur de matériel roulant pourvu que l’écartement des voies et la tension d’alimentation soient les mêmes. Il y en a des dizaines dans le monde ! Pour Translohr, on est lié au seul et unique constructeur.
Pour finir, Translohr coûte significativement plus cher que Citadis (40 installations dans le monde), par exemple, tram classique fabriqué par Alsthom : plus de 50% !
La RATP futur exploitant des lignes T5 et T6 était hostile au choix de Translohr. Il semble qu’elle ait cédé aux pressions des élus qui n’auraient considéré que la question de la nuisance sonore, dont la différence, pourtant, est très faible compte tenu du savoir faire actuel dans l’installation des voies et la fabrication des rames en mode ferroviaire.
Sans compter que ce dispositif n’est pas compatible avec les autres lignes de la région parisienne, ce qui rend impossible tout projet d’intercirculation future sans rupture de charge.
Alors pourquoi ?

1022- 24/11/2012