Archive dans 19 février 2011

L’état français veut bâillonner les fonctionnaires

Mesdames et Messieurs les chefs d’établissement
Mesdames et Messieurs les Inspecteurs de l’Education nationale

Les élections cantonales se dérouleront les 20 et 27 mars 2011. Conformément aux instructions du Gouvernement, vous éviterez de participer, à compter du lundi 14 février, début du dépôt des candidatures, aux manifestations publiques susceptibles de présenter un caractère pré-électoral soit par les discussions qui pourraient s’y engager, soit en raison de la personnalité des organisateurs ou de leurs invités.

Pendant la campagne électorale, qui s’ouvrira le 7 mars 2011, vous vous abstiendrez de prendre part à toute cérémonie publique et ce jusqu’au 27 mars 2011 inclus. Ces instructions s’appliquent à tout fonctionnaire de vos services, auxquels vos voudrez bien les communiquer. Je vous remercie.

L’Inspecteur d’Académie Claude LEGRAND Academie d’Amiens

Contador ou l’histoire des coureurs cyclistes qui mangent de la viande avariée

contador.1297800042.jpgIl était une fois une équipe de coureurs cyclistes.

Au petit déjeuner, on leur servait du lait caillé ou de vache ayant la fièvre aphteuse avec des tranches de pain moisi sur lesquelles on étalait du beurre rance.

Au déjeuner, crudités non lavées, viande ou poisson d’équarrissage, couverts de mouches et d’asticots, garnies d’épluchures de la semaine dernière.

Au dîner, une soupe de limaces mixées, quelques restes de la viande du déjeuner et un grand bol de crachats ramassés au long de la route ou sur les maillots.

Il était prévu de ne pas se laver les mains après s’être torché le cul, avoir pissé ou avoir caressé un lupus érythémateux.

Egypte : Peut-on être rassuré ?

Une armée qui prend le pouvoir, une assemblée dissoute, une constitution suspendue. Est-ce un bon symptôme. Nous avons déjà connu de semblables situations qui n’ont pas menées à la démocratie. L’exemple le plus connu est, naturellement, celui de Pinochet et de sa bande.

Une différence cependant : Pinochet était soutenu par les américains. Pour l’instant rien de tel en Egypte. Pour l’instant.

tahir.1297690577.jpg

Roland Garros : que fait l’argent du contribuable dans un sport élitiste

rolandg-belmondo.1297599290.jpgPar les temps qui courent, est-il normal que l’argent du contribuable aille subventionner des sports professionnels qui offrent de gigantesques primes et salaires à leurs joueurs. La question se pose de façon réitérée pour le football, voilà qu’elle se pose pour le tournoi de tennis de Roland Garros.

roland-g-sakozy.1297624235.jpgLes organisateurs du tournoi se trouvaient à l’étroit dans les espaces actuels. Pourquoi pas. Mais c’est leur affaire. Mais l’agrandissement se fera au détriment d’espaces classés (les serres d’Auteuil) et avec l’aide de l’argent public, les contributions des sponsors ne suffisant évidemment pas.

rolang-g-chirac.1297624373.jpgEst-ce là un bon emploi des impôts payés par les contribuables ? Evidemment non. L’impôt a pour vocation la redistribution sociale, pas le soutien de spectacles dont le peuple ne profite pas. La notion de modèle éducatif n’a évidemment aucun sens. Si l’on reprend la comparaison avec le football, ce dont rêvent les gamins des banlieues, c’est d’être aussi riches que Zidane sans avoir à travailler à l’école. Ce n’est pas l’acte sportif.

roland-g-boon.1297624474.jpgEt le tennis n’a même pas l’excuse d’être pratiqué d’une aussi large façon. Le tennis est un sport de bonne famille.

Quant à l’argument publicitaire disant qu’il fallait conserver ce tournoi à Paris, quand d’autres capitales européennes voudraient prendre la place, il est domenech-a-rg.1297598186.jpgévident qu’il ne fera pas rendre l’espoir aux milliers de chômeurs licenciés par ces entreprises mêmes qui paieront à prix d’or des entrées à leurs complices délocalisateurs.

Quant au peuple, il restera à la porte, tant les places sont chères. Sauf les ramasseurs de balles bénévoles

 

roland-g-delanoe.1297627196.jpg

Raison d’être et légitimité des banques

Le Conseil National de la Résistance l’avait bien. L’activité des banques doit rester sous tutelle. C’est la raison pour laquelle le secteur bancaire fut largement nationalisé après la guerre.

Les banques ne sont normalement pas destinées à produire de l’argent. Le rôle des banques est de financer des projets industriels et commerciaux. Les banquent drainent et rémunère l’épargne dispersée pour la rediriger vers des créations ou le fonctionnement des entreprises. L’exemple « sain » de ce processus est le livret des Caisses d’Epargne collectant et rémunérant l’épargne populaire vers la construction de logements sociaux. C’est presque moral, car au passage, le Crédit Foncier qui est l’agent de cette distribution se rémunère un peu trop. Maintenant que toutes les banques peuvent proposer le livret A, il est probable que le logement social en souffrira.

Le sujet du logement social en France, est une excellente illustration de ce que les services bancaires doivent faire. Et il est bien évident que seul l’Etat peut être le garant de ces activités.

Les évènements récents ont démontré, si c’était nécessaire, que le secteur bancaire libéré ne recherche que le profit. Depuis l’affaire Law, il est aussi démontré que tout ceci finit toujours par une banqueroute et que les organismes bancaires ne doivent alors leur sauvetage qu’à l’argent public. Ais l’évolution de ces derniers mois montrent que les évènements n’on pas servi de leçon et que tout est reparti de plus belle et que les rémunérations, bonus et tutti quanti se réveillent de nouveau sans vergogne aucune.

Le monde des banques n’a pas de morale. Raison de plus pour le mettre en tutelle afin qu’il serve l’économie au lieu de la détruire et que tous les citoyens bénéficient par une baisse des impôts des bénéfices engrangés.

Il faut savoir aussi qu’en dehors des traders et autre manipulateurs de cours, nombre de transactions sont automatiques. Depuis que l’activité boursière est totalement informatisée, les ordres sont passés par des ordinateurs, vente ou achats à toute vitesse, même s’il n’y a que des bribes à gagner. Mais des millions de bribes font pas mal d’argent. Il faut savoir aussi, qu’en regard des bénéfices, ces investissements informatiques ont un coût dérisoire. En clair, les banquiers ont installé des machines qui leur font gagner de l’argent sans rien faire sur des achats ou des ventes de valeurs avec de petits écarts de cours, mais portant sur un volume considérable de titres.

Mais au final, pour que les banquiers (et quelques « gros », façon Lagardère ou Bettencourt qui ont le droit de jouer dans la cour des grands) gagnent, il faut bien que quelqu’un perde. C’est rarement une autre banque. Il faut alors dévier une part notable de la richesse produite par les entreprises et les travailleurs. Le modèle économique qui a cours à l’heure actuel ne produira rien de bon jusqu’à la nationalisation des banques. Cette nationalisation présente un caractère d’urgence.

Notes d’économie politique 52 – 11 février 2011

Nos hommes et femmes politiques ne pensent qu’à ça !

Autrefois, leur rêve était la limousine. Mais la mode est passées car il y a mieux : le jet privé. Nos politiques rêvent de voyager en jet privé. J’ai connu une fois dans ma vie ce frisson, le jour où je me suis présenté à l’aéroport de Beauvais qui était déjà international, mais mois qu’aujourd’hui. Ce frisson quand on peut dire qu’on vient vous chercher avec un avion privé et qu’on ne va donc pas passer avec tous ces prolos et leurs bagages. Et, tout étonné, l’agent de contrôle qui me faisait passer par là pour retrouver la piste où… un modeste avion à hélice m’attendait.

Alors, le Falcon !

Tous, de droite, de gauche, du centre, du plafond, de la main de ma sœur ne rêvent que de ces signes extérieurs de richesse et de pouvoir. Regardez l’autre, là, qui se fait faire un Air-Sarko One pour le prix de dizaines d’années de travail de smicard. Et qui claque des milliers d’euros quand il vole et même quand il ne vole pas. Tous en profitent et tous ceux qui n’en profitent pas rêvent d’en profiter. Profiter des avions, des bagnoles, des chauffeurs, des yachts, des châteaux, des larbins et, qui sait, des putes comme le camarade Berlu qui sait si bien donner l’exemple.

Il n’y a qu’en Norvège que les ministres payent ce qui leur tient lieu de Navigo.

 

alliot-mar2.1297199150.jpg               alliot-mar.1297199102.jpg

Michèle Alliot-Marie est décorée Chevalier de l’Ordre de Guémené, avec palmes égyptiennes et tunisiennes

Pour n’avoir dit et fait que des bêtises à propos des évènements de Tunisie et d’Egypte, pour s’être fait transporter dans un jet payé par le peuple tunisien à la sueur de son front, pour avoir persisté dans son erreur et menti effrontément, pour avoir ruiné, par son comportement, l’image de la France dans le monde, Madame Michèle Alliot-Marie est décorée de l’ordre de Guémené.

     alliot-m.1296845459.jpg

L’ordre de Guémené

Tout savoir sur L’Ordre de Guémené

Il n’y a pas plus d’andouilles à Guémené qu’ailleurs. Mais il y a plein d’andouilles qui ne sont pas à Guémené.
Visitez Guémené

Rythmes scolaires, gardons les vacances !

Il est une donnée de la chronobiologie qu’on ne souligne pas suffisamment, c’est que le «bon» rythme n’est pas une domination de la biologie du sujet sur l’environnement, mais une adaptation réciproque. L’exemple des spéléologues privés de l’alternance des jours et des nuits et qui dérivent leur propre rythme nycthéméral l’illustre bien.Le sujet s’adapte toujours. C’est donc le coût de cette adaptation qui doit être étudié. L’organisation de la journée de nombres de skieurs qui s’alimentent mal, commencent tôt et sont fatigués a midi est stupide. J’ai pu montrer personnellement (sur 720 préadolescents) qu’en adaptant alimentation et horaires, on réduisait à zéro les accidents de ski.(1).
Il faut considérer avec suspicion, les études «l’opinion» de ceux qui «pensent» que 4 jours et demi d’école valent mieux que quatre. Il ne s’agit pas de «penser», mais de prouver par des études scientifiques sérieuses. Et il y en a beaucoup. De très sérieuses.
Il y a plusieurs choses qu’on peut affirmer, d’autres qui relèvent davantage de «l’opinion».
Le premier principe est qu’en matière d’apprentissage il y a, au moins, deux règles. On apprend bien des questions auxquelles on s’intéresse et il n’y a pas de relation entre la durée d’un apprentissage et la qualité de celui-ci. Ce n’est donc pas parce qu’on réduit la durée de la journée scolaire qu’on doit forcément rallonger l’année scolaire.
On commencera donc par mettre en pièces, cette aberrante journée de sept, voire de huit heures, des collégiens et des lycéens, suivie d’une ou deux (ou trois) heures de travail personnel à la maison (et l’on voudrait que les sujets restent calmes derrière leur table ! Même les adultes les plus concentrés ne le peuvent pas, sauf de façon exceptionnelle).
On continuera par examiner les méthodes pédagogiques afin de faire disparaître l’ennui. Considérable chantier qui implique d’évaluer les contenus tant dans leur volume que dans la manière de les présenter. Et qu’on formera les professeurs pour qu’ils soient motivants (qu’on le veuille ou non, les instituteurs Freinet (2) n’ennuient jamais longtemps les élèves).
Voici donc avancé l’effroyable carcan des programmes. Mais fondamental, car toute l’organisation scolaire est construite pour les faire passer. Cette révision des contenus est préalable et enverra au diable la mesquine comptabilité du temps scolaire. On enverra aussi au diable cette aberration du travail à la maison. Une lycéenne de première me disait qu’après sept heures de cours, deux de travail à la maison, une pour le repas de midi, deux heures matin et soir pour toilette, repas et divers éléments de la vie quotidienne, les journées sont perçues comme un tunnel.
Donc, la journée scolaire, proprement dite, est trop longue.
Donc, cette journée doit comprendre plus de temps de loisirs éducatifs : encadrés, car si c’est pour ajouter deux ou trois heures de télévision, ce sera pire que tout.

Donc, l’éducation consiste à prendre en charge les élèves au moins aussi longtemps qu’actuellement. Cette prise en charge sera globale : apprentissages, loisirs éducatifs et pas seulement le sport (il y a tant d’autres choses : activités manuelles et artistiques, théâtre, jardinage, éducation citoyenne, conduite auto, soutien scolaire individualisé, participation au travail associatif, voire activités utiles et rémunérées, etc., etc.). Car si l’on écourte la journée en laissant la bride sur le cou des élèves, que feront-ils de ce temps gagné : Trainer ? Télé ? Révision déchirante de la politique de restriction en moyens techniques et en matériel ! Mais autrement tout ne sera que poudre aux yeux !

Après avoir réglé l’affaire de la journée scolaire, on pourra s’intéresser à l’organisation des trimestres et des vacances. Mais on sent bien qu’on sera plus détendu.
Faut-il s’adapter aux différences de climat entre le Nord et le Sud du pays ? Certainement.
Faut-il tenir compte des demandes de loisirs familiaux qui ont des contraintes climatiques et retombées économiques comme le ski ? Certainement.
Faut-il garder des unités de vacances intermédiaires à deux semaines ? Evidemment oui, car il faut aussi une adaptation pour passer du rythme des journées scolaires à celui des journées de vacances. Et pour cela il faut du temps.
Peut-on réduire la durée des vacances d’été sans retombées complexes sur les loisirsfamiliaux et données économiques ? Certainement pas. Dans sa jeunesse, l’auteur ce ces lignes a joui de «grandes vacances» du 15 juillet au 30 septembre, puis du 1er Juillet au 30 septembre (fabuleux !). Seule contrepartie, pas de «petites» vacances à la Toussaint et en février. Il n’a pas souvenir que ce rythme l’ait traumatisé. Par contre, il y avait ces cours mortels avec certains professeurs mortels…

1-Rythme temporel dans un environnement de loisir sportif éducatif péri-scolaire, Communication, Congrès d’Ergonomie Scolaire, Toulouse, 20-22 octo¬bre 1988.
2- Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9dagogie_Freinet
ou http://www.freinet.org/.

Chez Peugeot, la garantie c’est du pipeau

J’achète une très belle 308 blanche chez Peugeot à Beauvais. 18000 kilomètres, soit un euro du kilomètre.

Je souscris une garantie spéciale à 33 € par mois.

Au bout de quatre ou cinq semaine, léger tirant à gauche qui va s’accentuant. Je téléphone et l’on me répond (après qu’on m’ait passé trois ou quatre personnes qui se sont déclarées incompétentes) que patati, patata, taratati et taratata, cela ne sera pas pris en compte par la garantie. Poil au titi. Comme si j’avais fait le Paris-Dakar avec. Que, on peut me faire le contrôle et la réparation pour 149 euros. Poil au dos !

J’ai donc fait faire le contrôle en question chezNorauto pour 61 euros… que je vais maintenant m’efforcer de récupérer.

Je suis teigneux comme un pittbull.

 

3081gs1.1295990765.jpg