Archive dans 18 novembre 2009

Qu’est-ce que l’Ordre de Guémené ?

L’Ordre de Guémené
(Groupe Universel Ecologique et Magistral des Epistémologues Naturellement Epicuriens)

Beaucoup de lecteurs nous ont interrogé afin de savoir ce qu’est l’Ordre de Guéméné.

L’Ordre de Guémené est attribué à toux ceux qui se manifestent comme la spécialité de cette commune bretonne qui est l’andouille. Cette andouille ne doit pas être confondue avec l’autre andouille, l’andouille de Vire. L’emblème de l’andouille de Guéméné a été choisi en raison de la présentation concentrique qui évoque la superposition des couches. On remarquera aussi que l’andouille de Guémené est plus chère que l’andouille de Vire. Il aurait été mesquin de mégotter pour cette décoration.

La croix de l’Ordre de Guéméné ne fait pas l’objet d’un symbole métallique avec un ruban.  Les membres de l’Ordre de Guémené le portent sur leur visage

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Andouille de Guémené

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Andouille de Vire

Tout savoir sur L’Ordre de Guémené

Il n’y a pas plus d’andouilles à Guémené qu’ailleurs. Mais il y a plein d’andouilles qui ne sont pas à Guémené.
Visitez Guémené

Eric Raoult décoré de l’Ordre de Guémené, avec Palmes.

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Ce prix lui a été décerné deux fois:

Une première fois pour demander que les écrivains ayant obtenu le Prix Goncourt soient liés par une obligation de réserve. Monsieur Raoult a oublié que nous ne sommes pas dans l’U.R.S.S. de Staline.

Une deuxième fois pour avoir justifié lors d’une émissuion de télévision, par des affirmations fausses, l’expulsion de Tunisie, par la bande à Ben Ali, de l’envoyée spéciale du Monde, Florence Beaugé.

Tout savoir sur L’Ordre de Guémené

Il n’y a pas plus d’andouilles à Guémené qu’ailleurs. Mais il y a plein d’andouilles qui ne sont pas à Guémené.
Visitez Guémené

Identité nationale : les crétins sont de sortie

A l’heure ou les crétins de tout bord vont vomir des propos imbéciles, dans le meilleur des cas, ou puants, dans les autres, il me semble bon de relire ce texte de Morvan-Lebesque, “La Découverte ou l’Ignorance “. Ils comprendront que l’appartenance à une culture ou à un peuple est un choix dynamique et personnel qu’aucune directive ne saurait gouverner. Être français peut être un condition “facultative”, mais à partir du moment ou la France est en moi, je suis français.
Ce texte de Morvan Lebesque est intéressant à plus d’un titre. L’homme fut critiqué pour sa participation, pendant la guerre, avec un journal collabo. On n’oublie souvent de dire qu’il l’a quitté. On oublie encore de dire qu’il fut ami de Jean Paul Sartre et Simone de Beauvoir et qu’il participa pendant longtemps au Canard Enchaîné. Car un homme peut varier au cours de sa vie selon les évènements et les hommes et les femmes qu’il rencontre. La Découverte ou l’Ignorance , en 1970,témoigne bien du chemin parcouru (il a alors 59 ans) du nationalisme social breton à bien d’autres positions qui ne peuvent être dites en une formule lapidaire.

La Découverte ou l’Ignorance

Le Breton est-il ma langue maternelle ?
Non, je suis né à Nantes où on ne le parle pas.
Suis-je même Breton ?
Vraiment je le crois, mais de “pure race” ?
Qu’en sais-je et qu’importe ?
Séparatiste, autonomiste, régionaliste ?
Oui et non… Différent.
Mais alors vous ne comprenez plus.
Qu’appelons nous être Breton et d’abord pourquoi l’être ?
Français d’état civil, je suis nommé Français.
J’assume à chaque instant ma situation de Français.
Mon appartenance à la Bretagne n’est en revanche qu’une qualité facultative que je puis parfaitement renier ou méconnaître.
Je l’ai d’ailleurs fait, j’ai longtemps ignoré que j’étais Breton.
Français sans problème, il me faut donc vivre la Bretagne en surplus ou pour mieux dire, en conscience.
Si je perds cette conscience, la Bretagne cesse d’être en moi.
Si tous les Bretons la perdent, elle cesse absolument d’être.
La Bretagne n’a pas de papiers.
Elle n’existe que si a chaque génération, des hommes se reconnaissent Bretons.
A cette heure, des enfants naissent en Bretagne.
Seront-ils Bretons ?
Nul ne le sait. A chacun, l’âge venu, la Découverte ou l’Ignorance.

Maurice Morvan Lebesque, Comment peut-on être Breton ? 1970

Recherches sur le net : Virez Google et essayez Yauba

Yauba, recherche sémantique et anonymat. Reproduit de http://actudoc.canalblog.com/

http://www.yauba.com

yaubafr.1257685225.jpg« Yauba est basé sur plus de 25 années de recherche de pointe à l’Indian Institute of Technology, l’Université de Delhi, le Massachusetts Institute of Technology, l’Université de Harvard et l’Université de Californie à Berkeley. Pour cette raison, Yauba offre les caractéristiques, les innovations et les technologies parmi les plus avancées au monde »(1). En lisant ces lignes sur le site du moteur, j’ai voulu en savoir plus. Assurément la carte de visite est plutôt jolie.

 

En effet, le moteur se démarque de bien d’autres moteurs par une combinaison pertinente de fonctionnalités : algorithmes pour éliminer l’ambiguïté des termes de recherche, regroupement des résultats par type de contenu, surf anonyme et recherche parmi les sources web 2.0.

1. Un moteur pour une recherche sémantique. Yauba se concentre sur la sémantique des concepts (et non sur la fréquence) des termes de recherche. Un terme entré dans un moteur peut parfois recouvrir plusieurs sens. Par exemple le terme « golf » peut désigner le sport ou la voiture. La plupart des outils ne font pas la distinction. D’où l’intérêt d’utiliser un moteur qui « comprend » ce que vous cherchez. Dans ses versions anglophones, Yauba vous demande de préciser le sens du terme entré en affichant d’autres significations. Vous chercherez donc dans un corpus plus restreint. Testez-le avec des termes comme « sun« , « java » ou « intelligence« .

2. Regroupement des résultats. Sans avoir sélectionné de source, votre recherche générale vous présentera les 5 meilleurs résultats pour les sites, images, pdf, réseaux sociaux, etc. Les résultats sont pertinents et regroupés dans des panneaux successifs. Vous avez la possibilité de fermer un ou plusieurs panneaux pour faciliter la consultation des résultats.

3. Sécurité et anonymat. Yauba est réellement conseillé comme outil de surf qui protège votre vie privée, comme on peut le lire sur cette page de l’Internet Privacy Forum. Leur politique de confidentialité est très claire: « (…) nous avons une obligation morale de protéger la confidentialité et la sécurité de nos utilisateurs. (…) nous n’utilisons pas du tout de cookies. » Et ils ne conservent aucune information qui identifie l’utilisateur personnellement. En regard de chaque résultat se trouve un lien « Visiter de manière anonyme« , votre navigation apparaît alors dans un frame et vous assure l’anonymat. On sait aujourd’hui que pour améliorer leurs services, les moteurs de recherche dont Google essayent d’en apprendre le plus possible sur leurs utilisateurs, voir le Google Privacy Center. C’est donc une démarche à contre-courant de la tendance actuelle. Cette approche sera bienvenue pour les spécialistes en veille et les courtiers en information.

4. Mise en valeur des sources web 2.0. Vous pouvez faire une recherche prenant en compte non seulement les sites web mais aussi les sites « temps réel » de microblogging comme Twitter, les médias traditionnels, les « social news » comme Digg, les blogs bien sûr, les « réponses » du genre Wiki Answers ou Yahoo! Answers, les réseaux sociaux comme LinkedIn et enfin les images, vidéos, PDF, Word et PowerPoint. Selon la source Web 2.0 choisie, vous pourrez également trier les résultats par source, date de parution, journaliste/agence, etc.

Pourquoi j’utilise Yauba ?

Même si l’outil n’est pas comparable à Google en terme de taille d’index, ce moteur m’offre les avantages suivants :

– Recherche sémantique pour affiner les résultats (diminution du bruit)
– Mise en évidence des suggestions de recherche et biographies de personnes connues (cerner un sujet)
– Recherche combinée parmi les sites, images, vidéos, réseaux sociaux, … (ne plus interroger plusieurs sites)
– Recherche en « temps réel » de sources plus rapidement à jour que Google (indexation du contenu Twitter)

Mes impressions à l’utilisation

Si vous cherchez un terme comme « golf« , le moteur référence près de 3 milliards de résultats pour les sites web. Mais le moteur vous présente les différents sens possibles. Si vous souhaitez en savoir plus sur la voiture, cliquez sur le lien « Volkswagen Golf ». Parmi les résultats, vous pouvez ne voir que les sites web en choisissant cette option dans la liste déroulante. Yauba vous propose alors une liste de mots-clés pour affiner votre recherche. En choisissant « Hatchback », vous ne consultez plus que 6 résultats.

D’autre part, si vous cherchez de l’information sur une personnalité connue, vous obtiendrez un encart biographique, essayez par exemple « Steve Jobs« . J’ai voulu interroger le moteur avec quelques grands esprits de notre époque comme « Tony Buzan », « Alvin Toffler » ou « Ray Kurzweil« . Le comportement du moteur m’a favorablement impressionné. Les résultats pour les sites web sont sensiblement identiques à Google mais j’ai apprécié que le moteur me propose parfois une petite biographie. Yauba donne systématiquement le site officiel de la personne recherchée comme premier résultat. Contrairement à Google, Yauba ne remplit pas l’écran de résultats par des liens commerciaux, ou encore ne reprend pas en premier un lien wikipedia. Autre avantage, très appréciable, un encart reprend des propositions de recherches alternativesversion française). En un coup d’oeil, je peux ainsi cerner mon sujet grâce à cet encart tout en élargissant ma recherche. Essayez par exemple de chercher sur « Stephen Hawking« , vous verrez que les suggestions de recherche de Yauba sont bien plus intéressantes que les « recherches apparentées » proposées en fin de page par Google. utiles (« Try these searches » ou « Essayez aussi » dans sa

Le nombre de vidéos retrouvées est similaire au nombre de résultats dans Youtube, même si Yauba ne se limite pas à ce site de partage de vidéos. Autre point positif, les miniatures des vidéos et des images sont disposées dans une matrice plutôt que l’une en-dessous de l’autre, ce qui implique que l’ergonomie a été réfléchie.

A essayer de toute urgence

Yauba est un moteur rapide, pertinent et doté de nombreuses fonctionnalités utiles. Tout comme Google, il se décline par pays. Yauba est à conseiller à de nombreux utilisateurs professionnels ou non. Par ses atouts, il rappelle un peu les metamoteurs de recherche, je pense à un outil comme Clusty qui catégorise les résultats après avoir éliminer les doublons venant de différents moteurs de recherche. Pour moi, Yauba constitue une excellente alternative à Google
Pour en savoir plus :

– Voir la vidéo introductive de Yauba
– Lire la description des fonctionnalités du moteur
Yauba, le moteur de recherche anonyme
Yauba, moteur innovant et anonymisant
L’opinion de TechCrunch
Comparatif de 14 moteurs de recherche temps réel
– Lien wikipedia sur l’analyse sémantique

 

(1) Yauba posséderait même des « technologies avancées d’intelligence artificielle ». Ayant eu le plaisir d’échanger récemment avec Jean-Claude Heudin, je lui ai demandé s’il s’agissait réellement d’une IA. Voici sa réponse : Même si « les algorithmes dont on parle ici sont tous nés dans cette mouvance de recherche », « (…) On ne peut pas assimiler un moteur de recherche aussi sympathique soit-il à une « véritable » IA, c’est-à-dire une entité douée de certaines propriétés que l’on attribue généralement à un humain ou aux êtres vivants ». (…) « Yauba est selon moi une IR (intelligence restreinte), grosso modo un « programme intelligent », et non une IA ».


La représentation dans une structure autogestionnaire. Quelques considérations préliminaires.

Il est évident qu’une structure autogestionnaire se présente d’abord comme un univers de participation directe des citoyens. Mais il ne serait pas réaliste d’affirmer que toute l’organisation de la vie sociale peut être structurée ainsi. A l’échelle d’une grande ville, a fortiori à celle d’une région, il faut nécessairement procéder par délégation.

Le système électif qui prévaut de nos jours peut être considéré comme une forme de démocratie. mais on en voit bien les limites. Une fois élus, les conseillers ou les députés, a fortiori les ministres ou le président, s’empressent d’oublier ce qu’ils ont promis. Parfois même de bonne foi. Car il se produit des évènements qui n’étaient pas prévus. On y réagit donc avec sa sensibilité personnelle, dans le meilleur des cas, ou en fonction des intérêts qu’on essaie de protéger dans les autres cas. Les élections se font au mieux sur un vague programme ou selon une orientation générale sous le contrôle des autres élus, mais en tout cas pas sous le contrôle du peuple. Les élections terminées, ce dernier se trouve dépossédé et ne pourra qu’attendre les prochaines élections ou réagir sur un mode plus ou moins révolutionnaire. L’histoire de France est remplie d’évènements de ce type, plus ou moins meurtriers, de la Commune de Paris à Mai 1968 en passant par de grandes grèves comme celle des mineurs de 1948. Et dans tous ces cas de figure, les partis de gauche se sont appropriés les revendications populaires pour les appliquer à leur façon. Ce ne fut pas forcément une confiscation, mais on voit toujours un décalage entre les revendications populaire et la situation politique négociée par les partis et les syndicats, qui suivît ces grands évènements.

Ceci ne met pas forcément en doute l’honnèteté des négociateurs. Mais par leur position même, ils sont conduits à co-gérer, à négocier ce qui n’est pas forcément suffisant. On voit au cours de la crise de 2008-2009, des syndicats accepter des plans de restructuration incluant des licenciements, au motif de l’acceptation d’un moindre mal. Ce n’est pas le rôle d’un syndicat d’accepter le moindre licenciement ou de signer un protocole d’accord incluant de telles pratiques.

C’est ici que l’on peut trouver la différence entre l’élection et la délégation ou le mandat. L’élu est souvent propulsé au premier rang en raison de sa personnalité, mais trop souvent sur un programme général et flou. Et il finira presque toujours par accepter de négocier le non négociable comme la perte des emplois. A l’opposé, le mandataire est porteur d’un mandat, avec, éventuellement des marges de négociation connues à l’avance. Il doit revenir devant ses mandants si les circonstances ne lui permettent pas d’éxécuter ce pour quoi il a été choisi.

Quand on réclame « ni dieu, ni état », il ne s’agit pas de vouloir détruire l’organisation sociale. Bien au contraire. Il s’agit de vouloir toutes formes d’organisations sociales, à tous les niveaux ,à la seule réserve près qui est que la structure ne doit pas conduire une politique pour laquelle elle n’a pas été précisément choisie. Ce qui revient à dire, par exemple, qu’on ne peut pas être élu pour lutter contre la délinquance sans avoir énoncé la liste des moyens qui seront mis en oeuvre. Et, en cas d’échec, il faut revenir devant les électeurs pour rendre compte et rechercher d’autres moyens.

Ceci conduit à énoncer quelques règles:
– La règle est la démocratie directe chaque fois que c’est possible : entreprise, école, petite communes, etc.
– Les élus ou les délégués portent un mandat précis et doivent pouvoir à tout moment rendre compte et demander d’autres mandats si nécessaire.
– La politique se construit de bas en haut et non de haut en bas. L’initiative de la base est le seul véritable chemin. On voit ici que la plupart des organisations politiques ne fonctionnent pas dans ce cadre. Au mieux, propose-t-on des méthodes aux citoyens. Au pire, on élit un homme sur sa bonne mine.
– La pratique du référendum est nécessaire, autant de fois qu’il le faut, notamment en groupant les questions, chaque fois que la pratique de la démocratie directe n’est pas possible.
– Les mandataires sont élus sur des objectifs précis et non sur des intentions générales.
– La durée des mandats est brève. Assez longue pour permettre aux délégués d’apprendre. Assez courte pour interdire tout emploi de politicien professionnel. Le cumul des mandats est interdit. Le nombre de ré-élections est strictement limité. En même temps, la société accorde aux délégués le maintien de leur salaire et garantit l’emploi en retour de délégation.
– Les délégations reposent sur la disponibilité et les compétences.
– Les délégations ne sont pas rémunérées. Seuls les remboursements de frais sont admis ainsi que toutes les dépenses permettant aux délégués de remplir leur tâche sans aucun frein.

Laissez tomber Google : ça ne vaut plus rien !

Autrefois, il y avait AltaVista. Puis il y eut Yahoo. C’était le temps ou on trouvait quelque chose. Puis est venu Google. Pourquoi avons-nous pris l’habitude d’interroger Google plutôt que Yahoo qui, à l’époque tenait le haut du pavé ? Bien fort celui qui serait capable de le dire. Peut-être parce que Google était mieux disant que Yahoo. Mais allez savoir. ce n’était peut-être qu’une rumeur.

Puis sont venus les liens sponsorisés. Et là, c’est devenu franchement la merde. Plus moyen d’avoir les vraies adresses de pages dont on a vraiment besoin ou elles sont reléguées en 35763 ème position. La pub a envahi Google, ce qui fait qu’on ne trouve plus rien de vraiment bon. Il n’y a que les sujets minables qui donnent autre chose. Tapez mon nom, par exemple, si vous le connaissez. Je sors en premier.

Mais tout le monde s’en fout!

Ils sont en train de bousiller tout l’enseignement

Le train des « réformes » va bien. Réformes des lycées, réformes des universités, réforme déjà appliquée de l’enseignement primaire.

Je n’entrerai pas dans un exposé détaillé de toutes ces réformes, d’autres l’on fait avec précision. Je veux simplement dire que, presque tous les jours, je reçois une alerte à propos de tel ou tel aspect.

Ce qui domine, dans ces réformes, c’est le prétendu pragmatisme. Au motif de l’efficacité  de l’insertion dans la société et le monde du travail, on veut diminuer, voire supprimer, tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à l’étude de quelques disciplines « culturelles ». L’exemple en fut donné par le Président de la République stigmatisant le fait que La Princesse de Clèves soit au programme de concours publics. Que des adolescents déclarent ne pas être intéressés par des sujets qui ne leur serviront (apparemment) pas, on peut le comprendre. Mais que la plus haute autorité de l’état s’élève contre la culture est tout à fait regrettable.

Car ces gens là ne savent pas que la culture est la plus grande chance d’évolution et d’adaptation au monde. A quoi sert la philosophie si ce n’est à entraîner à la réflexion et à l’analyse ? Bien sûr, seuls les spécialistes pourront parler aisément de Platon ou de Kant. Mais tous ceux qui ont pratiqué une bonne classe de philo savent bien à quoi cela sert encore dans leur vie de tous les jours.

Mais voilà qu’à tous les niveaux, des ignares dogmatiques décrètent des modifications, en fonction de leurs a priori et de leur ignorance. Comme si l’étude de la langue française se suffisait d’une bonne orthographe en s’épargnant la lecture des auteurs. Sans doute pressentent-ils que les poètes, les romanciers, les philosophes, les historiens ne se satisfont pas du monde tel qu’il est et que leurs travaux constituent souvent, directement ou indirectement, une analyse, voire un contestation de la société. Et, évidemment, le capitalisme n’a que faire d’employés et d’ouvriers qui ont appris à penser.

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