Archive dans 9 février 2008

Le trader de la Générale jouait le PIB du Maroc !

 

taspognon.1202513184.jpg

On est tellement peu habitué aux grands nombres, quand il s’agit d’argent, que cela inhibe nos cerveaux. Alors quand l’autre zinzin fait perdre 4,9 milliard d’euros à la Générale on se dit que c’est beaucoup. Beaucoup beaucoup, mais comment beaucoup ? Alors il faut traduire en nombre de maisons ou de bagnoles, encore que l’unité de compte bagnole varie facilement, dans le neuf, entre 8000 et 30000 euros. 4,9 milliards cela fait 612000 Logan. P… ! Mais les milliards perdus ne sont qu’une modeste fraction des énormes sommes que le zozo avait engagées. Les intérêts, pour dire vite.

Et je viens de lire qu’il avait engagé des sommes correspondant à peu près au P.I.B. du Maroc.

Il y a donc des mecs sur cette terre qui jouent le P.I.B. d’un pays ! Et on voudrait que je reste calme ! Et l’autre qui dit que « les caisses sont vides » ! A côté de cela le salaire des infirmières… Le mec a perdu environ 200000 salaires annuels d’infirmière. Et je peux refaire le calcul en salaires de prof. Et si je le fais en SMIC, je vais avoir un malaise cardiaque. Et quand je le fais en nombre de traitements annuels d’un malade du SIDA en Afrique, je sens des envies de meurtre.

Et là, je suis comme un petit con avec mes 200 ou 300 euros données à des oeuvres dont la moitié est déductible de l’impôt sur le revenu.

Car si la Générale peut perdre 4,9 milliards d’euros sans exploser, on imagine les monstrueux tas de pognon de toutes les banques.

 

« Si tu reviens… » ou le SMS immature

cecilia.1202498291.jpgLe pire dans l’affaire du SMS révèlée par le Nouvel Observateur hier, ne serait pas que cette information puisse être erronée. Peut-être l’est-elle, peu-être pas. En dépouillant les archives secrètes des opérateurs de téléphonie mobile qui nous espionnent, on le retrouvera peut-être. Et si on ne le retrouve pas, cela ne sera pas la preuve qu’il n’ait pas existé. Comment prétendre que, lorsqu’on est Président de la République, on n’a pas le bras assez long pour faire effacer la copie d’un SMS.

carlasarko.1202498333.jpgNon. Le pire n’est pas là. Le pire est qu’on ait crû sans se forcer que ce SMS était possible. Simplement parce que, depuis des semaines, sinon des mois, la vie privée du Ministre de l’Intérieur puis du Président a été étalée dans les médias au grand jour. Jamais cela ne s’était produit auparavant dans la presse française. Et si cela est arrivé, ce n’est pas parce que les journalistes ont changé. C’est parce l’acteur s’est comporté autrement que ses prédécesseurs. Et après les différents volte-face d’une femme qui s’en va, puis revient pour les cérémonies de la « famille recomposée », puis repart, puis d’un divorce qui précède de quelques semaines seulement un mariage, il y a de quoi raconter.

Cela arrive tous les jours dans des familles « ordinaires » du peuple. On n’en fait pas tout un plat. Et qu’un homme un peu désespéré dise à sa femme que, si elle revient, il… n’a rien d’extraordinaire. C’est seulement romanesque.

Mais il s’agit du chef d’état d’une des plus grandes puissances du monde. Il s’agit d’un chef d’état qui a le pouvoir de la paix et de la guerre, voire de l’usage d’une arme nucléaire. Et l’on attend de celui qui a accédé à d’aussi importantes fonctions qu’il fasse preuve d’un peu plus de maturité et de dignité. Car, on a le sentiment aujourd’hui qu’il ne domine pas complètement ses passions. Et ça, c’est inquiétant.

Affaire Curutchet: que fait Sarkozy ?

prison.1202415844.jpgUn blog ne peut pas grand chose contre les injustices. Mais il offre au moins le pouvoir de s’indigner.

Le journal Le Monde, daté du 6 février, révèle une affaire qui mérite qu’on s’en préoccupe.

« Un français, Christophe Curutchet, dirigeait la filiale marocaine d’une société de transport. Dans un camion, au milieu de palettes de lingerie, les douaniers ont trouvé 1,4 tonne de haschisch. Le français purge une peine de huit ans de détention près de Casablanca ». Le compte rendu de l’enquète, tel qu’il est rapporté par le quotidien, montre qu’en aucune façon la preuve n’a été apportée de l’implication de cet homme dans cette affaire, comme en témoigne le bâtonnier du barreau de Rabat. Bien au contraire, il se trouve que celle-ci a été bâclée, peut-être pour protéger certains intérêts et certaines personnes.

On s’étonne donc que notre Président, si vif et si prompt à se rendre à l’étranger au secours des illuminés de l’Arche de Zoé qui n’étaient pas complètement innocents, ne s’empresse pas de se rendre auprès de roi du Maroc pour défendre ce citoyen français injustement condamné et emprisonné.

Le dernier SMS !!!

En raison d’une plainte déposée par une personne qui aurait envoyé un SMS dont le contenu aurait été révélé par un hebdomadaire contre cet hebdomadaire pour avoir divulgué de fausse informations, cet article a été retiré pour ne pas être poursuivi comme propagateur de fausse nouvelle.

Tchad et Arche de Zoé: un scénario digne de Clancy

deby.1202377749.jpgImaginons les choses ainsi: une bande d’illuminés se prend à l’idée de sauver des orphelins du Darfour et s’installe au Tchad pour procéder à son ramassage. Les autorités tchadiennes ont vent de cette affaire et s’arrangent, à l’aide d’intermédiaires choisis et corrompus, pour fourguer aux illuminés des enfants tchadiens, voire même pas orphelins. Puis, au dernier moment, quasi sur le tarmac, tombent sur le poil des humanitaires foireux et provoquent une bonne crise. Le Président français, gros bras comme l’on sait, se déplace en personne et revient bredouille, mais pas complètement. Il faut dire que le régime Tchadien est loin d’être irréprochable. Le Président Déby, décrit par certains comme criminel contre l’humanité , bénéficie, dès sa prise de pouvoir, du soutien de la France et des services secrets français. Et comme Nicolas Sarkozy inquiète en raison de ses prises de position inattendus et différentes de son prédécesseur en politique africaine, on profite de la situation pour faire garantir le maintien, voire le renforcement, de l’assistance militaire française.

Les humanitaires illuminés sont condamnés au Tchad à huit ans de travaux forcés, puis, après des formalités très légères, sont extradés en France, où ils écopent encore d’une peine de huit ans de prison.

Mais voilà que le Président Tchadien, pas bête pour deux ronds, s’arrange pour que les rebelles se soulèvent et se découvrent. Et comme il sait pouvoir bénéficier de l’assistance française, il espère les battre à plate couture. Et si cette assistance tend à faiblir, Idiss Déby n’hésite pas à dire qu’il va gracier les humanitaires.

Il y a une variante, au moins aussi salope, dans laquelle c’est la France qui excite les rebelles et conditionne son aide à la grâce des illuminés.

Si l’on songe que, quel que soit le scénario, il y aura bien quelques français zigouillés, militaires ou civils, dans cette affaire, on a vite envie de vomir.

4 février 2008 : un jour de deuil pour la démocratie

non.1202118499.jpgFaute d’être parvenu à faire ratifier son traité sur l’Europe par référendum, le pouvoir use d’un subterfuge:

– Il réunit le Congrès à Versailles (à grands frais, mais il s’en moque) pour faire voter une modification ad hoc de la Constitution.

– Puis il fera voter par l’Assemblée Nationale dans laquelle il possède la majorité, la ratification du Traité Européen soi-disant simplifié.

Ainsi, il privera le peuple d’un second débat démocratique qui aurait peut-être permis aux partisans du « OUI » de se montrer plus convaincants. Le traité sera voté sans débat public, dans l’alcôve des magouilles politiques.

Honte à tous les sénateurs, honte à tous les députés, qui, par leur vote favorable à la révision ou par leur abstention, priveront le peuple français de son droit d’expression le plus élémentaire.

Photo: http://blog.bao-world.com

J’ai giflé des élèves: le gendarme à l’école

Le gendarme à l’école

Serait-il possible qu’on puisse traiter un gendarme de « connard » sans qu’il ne s’en offusque ? Serait-il possible qu’un gendarme ne maîtrise pas la notion de respect ? En tous cas, c’est ce que l’on peut conclure de cette histoire aberrante. Un gendarme est en effet allé demander des explications à un professeur qui avait giflé son fils après que celui-ci l’ait traité de « connard ». S’il demande des comptes, c’est qu’il jugeait cette punition imméritée vis-à-vis du comportement de son enfant non ?
Donc, un professeur est jugé, suspendu parce qu’il a giflé un élève sous le coup de la colère. Autant dire qu’aux yeux de tous les enfants du collège, l’enseignant est coupable et le gamin dans son droit. Il ne s’agit pas ici de faire l’apologie des châtiments corporels mais de justifier que, si un gamin de 11 ans vous traite de connard, vous avez le droit de ne pas rester sans réagir, surtout si vous êtes enseignant, cela ne mérite pas d’en faire toute une histoire. Pire, il semble bien que le père ait porté plainte et que ses collègues gendarmes aient donné dans l’abus de pouvoir en allant chercher le professeur à son domicile et en le plaçant en garde à vue.
Il est évident que les dérives que l’on constate dans certains lycées et collèges, l’agressivité dont font preuve des mineurs, le comportement irrespectueux de certains collégiens et lycéens provient d’une démission de leurs parents, d’un syndrome de l’enfant roi ou plutôt de l’enfant déboussolé qui ne supporte plus d’interdit, en résumé d’un manque d’éducation.
Et voilà que l’Education Nationale en rajoute une couche en s’offusquant d’une bonne baffe, au nom du politiquement correct. « Le rectorat estime qu’on ne peut pas accepter qu’un professeur gifle un enfant quelles que soient les circonstances ». Que va-t-il dire le rectorat lorsqu’un nouvel enseignant sera agressé, frappé ? Qu’il a provoqué l’élève ? Est-ce que le rectorat estime aussi qu’un enfant doit être exclu parce qu’il a traité son professeur de connard ou que finalement, c’est de bonne guerre ? Car il juge peut être que « connard » relève du vocabulaire familier ? Il faut espérer que le rectorat saura quand même infliger une punition exemplaire à l’enfant, mais j’ai un doute, en entendant de pareilles âneries.
Si mon fils avait eu un tel comportement, j’aurais été horrifié, il est probable qu’il n’aurait pas reçu une seconde claque, n’étant pas adepte de ce type de châtiment, mais qu’il aurait été copieusement sermonné, sommé de s’excuser devant l’enseignant et privé d’un certain nombre de petits plaisirs pour un moment. Il ne me serait jamais venu à l’idée de donner tort à l’enseignant, mais plutôt m’en vouloir d’avoir manqué à l’éducation de mon fils, lui faisant croire qu’il est normal d’insulter un adulte et pire un enseignant.
A la réflexion, qui mérite le plus le titre de « connard » dans l’histoire ? On se demande si le gendarme ne devrait pas être suspendu de ses fonctions, car un représentant de la loi qui ne maîtrise pas la notion de respect puisqu’il ne l’inculque pas à ses enfants, c’est grave et pour tout dire, cela fait peur.

http://olivier.blogs.courrierinternational.com/archive/2008/01/31/le-gendarme-a-l-ecole.html#more

J’ai giflé des élèves: inculpez-moi. Revue des blogs

N.B.: Quelques citation exactes, non corrigées.

Comment voulez-vous que j’ailles bien ? On marche sur la tête sur notre belle planète et ça empire. Prenons les infos aujourd’hui. J’apprends qu’un prof a fait 24h de garde à vue et sera poursuivi pour violences aggravées sur mineur car il a giflé un élève de 6e qui l’a traîté de connard. Il faut dire que le père de l’élève est… gendarme.
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Saleté de flic…
On voit bien les priorités, un merdeux insulte un prof, se prend une tarte bien méritée et BOUM -> direction la taule, ouhlala le danger pour la société !
Et pendant ce temps, ca chie dans son froc à l’idée d’arreter des dealers…
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Fort avec les faibles, faible avec les forts.
Voila ou en est l’autorité publique aujourd’hui.
Lamentable.
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Le pire, c’est que le merdeux est fils de gendarme…Quand je vous dis que je ne leur laisserai pas mon chien à garder… la gendarmerie n’est plus ce qu’elle était ma bonne dame, il faut être dans le mouv…C’est sûr que c’est moins risqué que d’aller mettre de l’ordre chez les vendeurs de savonnettes.
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Donc on a le droit de traiter le prof de connard, et dire qu’a mon époque, si j’avais fait cela, je m’en serai pris une autre en rentrant.
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Encore un enfant qui a des parents qui n’ont rien compris, et des professeurs qui ne viennent même pas soutenir leur collègue. Belle France que celle que l’on va laisser à nos enfants
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Quand j’étais gamin vers 13-14 ans, j’ai fait une bêtise. Mon supérieur de collège m’a corrigé de deux énormes claques qui m’ont mis par terre. Depuis ,…Je lui dis merci d’avoir fait son devoir , de m’avoir fait réfléchir, et je lui voue une reconnaissance éternelle ,de plus nous sommes très amis. C’est un moine franciscain. Mon Père, j’ai 57 ans et je vous aime bien.
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Fils de gendarme ..et cette corporation , tout comme celle des policiers d’ailleurs ,se plaindra de l’état actuel de notre société et de ses dérives ..
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Dans qq années le merdeux piquera le flingue à son paternel et ira buter qui lui manquera de ” respect “
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“Violence aggravée“… une claque ? Forcement si on en est là… Perso gamin, à l’école primaire je me suis pris une claque, une fois, du directeur de l’établissement (parce que je n’avais pas fait ma punition). Je n’ai pas senti alors la moindre réprobation chez mes parents qui pourtant n’étaient pas porté sur ce style. Je crois qu’aujourd’hui on marche sur la tête.
A titre de comparaison l’acteur Samir Nacery en 2005 a été poursuivi pour le même motif (”violence aggravée”) lorsqu’il avait ouvert le crane d’un jeune styliste avec un cendrier…
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Mais où est donc passée l’époque du coup de règle sur les doigts ou du coup de baton sur le cul, l’époque ou les profs se faisaient respecter et ou les momes apprenaient à fermer leurs gueules tout en faisant correctement leurs devoirs d’école.
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Bienvenue dans notre société, où gifler son gamin est assimilé à un crime.
En les laissant faire de la sorte, les parents agissent comme des parents démissionnaires, alors après faut pas s’étonner que le rejeton fasse tout ce qu’il veut, la dictature de l’enfant roi, un autre problème que l’on devra régler en temps voulu.
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Bravo à ce prof, la norme aurait voulu que les parents du gamin viennent s’excuser auprès du professeur pour le comportement inadmissible de leur enfant. Au lieu de celà c’est le gamin fautif qu’on fait passer pour une victime. Ne vous étonnez pas du manque d’éducation et des valeurs qui se perdent. Une bonne gifle n’a jamais tué personne.
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En garde à vue et passé ” à tabac ” ? Par le papadu rejeton ? A tout le moins par ses collègues ? Avec le guide des PTT asséné sur la tête, cela ne laisse pas de traces, uniquement des conséquences.
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Il faudrait coller une giffle sur la tronche des flics, des juges, des avocats et surtout des parlementaires. Et filer la légion d’honneur à ce malheureux prof, qui va se faire virer et se retrouver au chômage.
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Ouais ! Y’a des coups de pieds au *** qui se perdent ! D’autant plus que c’est le père, un gendarme, qui est venu se plaindre, en uniforme, c’est à dire soit pendant ses heures de service, soit en utilisant abusivement sa tenue.
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Ca en dit long sur la qualité d’éducation du morveux.
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On est dans un système qui sur protège nos enfants et leur laisse la porte ouverte à tous les abus. ils se sentent invulnérables et libres de tout. Certes, un professeur est inetrdit de taper ses élèves c’est dans le règlement. Mais que les parents protent plainte et fasse mettre cet homme en garde à vue laisse penser à l’enfant que tout lui est permis. Qu’il peu insulter impunément ses ainés. Mépriser l’éducation. Moi j’aurais été les parents, je me serai expliqué avec le prof, demandé un blême à l’établissement mais mon gosse se serait pris le reste de la raclée en rentrant. Et mes parent aurait certainement fait pareil.
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J’avais un prof, qui nous tapait dessus avec une baguette en bambou (fournie par mes parents en plus !), nous tirait les cheveux (ceux dans la nuque), nous mettait des taloches sur la tete (à la gibbs dans ncis), et des coups de pieds au c…. qui nous decollaient à 1 m du sol. Tout ça fin des années 80. Et bien le niveau de sa classe était vachement haut meme si bcp d’eleves allaient en cours le mal au ventre et il n’y avait pas de pb de discipline. Et je n’ai js considéré ça comme de la maltraitance. Il a sans doute sauvé quelques enfants d’une future vie de chômage et de loose.
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je suis assez partagé, mais je ne crois pas que mettre un gifle soit la solution…En tout cas le prof n’en a pas l’autorité et encore moins le droit…. Il aurait pu l’exclure de sa classe et lui coller un rapport… Je pense que ce prof a agit sans réfléchir sous l’impulsion, c’est dommage pour lui car c’est sa carrière qui est en cause maintenant…. Alors qu’effectivement il s’est fait insulter par un petit con.
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Je pense qu’être prof aujourd’hui est un chemin de croix. A trop protéger les élèves ont en a fait des petits cons mal élevés qui se permettent tout. Il n’y a plus du respect pour rien et pour personne. Même si je suis convaincue que le prof aurait du garder son sang froid mais bon nous ne sommes que des êtres humains… Et la justice… vraiment me faire rire… elle n’a plus rien de juste.
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Une bonne baffe, ça n’a jamais fait de mal à personne. C’est lamentable d’en arriver à mettre le prof en garde à vue.
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On n’a plus qu’à se laisser insulter comme des merdes par des gamins de 10 ans. Certes je n’approuve pas du tout la gifle, mais de là etre mis en garde à vue…
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Ce n’est pas seulement une gifle qu’il aurait fallu donner à l’élève mal élevé.. (sans jeu de mot)…
c’est une bonne fessée.. et déculottée en plus !!! Il est grand temps de revenir sur les décrets de 1991 qui interdisent l’usage des châtiments corporels dans le cadre de l’éducation nationale. Quand on voit la situation actuelle, reconnaissons que quelques paires de claques et quelques bonne fessées ne seraient pas volées !
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vite une pétition je signe tout de suite

J’ai giflé des élèves. Inculpez-moi !

 

cohnbendit.1201773597.jpgAujourd’hui, un professeur de classe de sixième est poursuivi pour avoir giflé un élève qui l’avait traité de « connard ». Il a été arrêté par la police et maintenu en garde à vue 24 heures. Pourquoi pas les menottes ?

Mais tout s’explique: le père de l’élève est gendarme. Il est entré en uniforme dans l’établissement scolaire. Puis il a déposé plainte.

On peut regretter que ce professeur ait perdu son sang froid. Mais, sauf à faire prodiguer l’enseignement par des machines, cela arrivera toujours.

Si ce professeur est condamné, les conséquences de ce jugement seront considérables.

Nous ne manquerons pas de nous souvenir de ces évènements lorsque les gendarmes matraqueront des manifestants.

Ci-dessous, le texte exact de la dépèche de l’AFP:
MAUBEUGE (AFP) — Un professeur, qui a reconnu avoir giflé en classe un élève de 6e qui l’avait insulté, lundi à Berlaimont (Nord), près de Maubeuge, a été placé pendant 24 heures en garde à vue.Il sera jugé fin mars pour « violence aggravée sur mineur », a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
Lundi matin, le professeur de technologie au collège Gilles-de-Chin, âgé de 49 ans, aurait poussé par terre les affaires de l’élève âgé de 11 ans après lui avoir demandé de ranger une table en désordre au fond de la classe, a-t-il expliqué à un correspondant de l’AFP.
Mais l’élève lui aurait demandé une explication et le professeur l’aurait poussé contre la porte du fond. L’enfant, le regardant dans les yeux, aurait alors soufflé « connard » à l’adresse de l’enseignant qui l’a giflé à ce moment.
En fin de matinée, le père du mineur, lui-même gendarme, est arrivé en uniforme au collège pour demander des explications au professeur avant de déposer plainte. Plus tard, des policiers sont venus chercher l’enseignant chez lui et l’ont placé en garde à vue 24 heures.
« En 30 ans de carrière, on ne m’avait jamais parlé comme ça. Mon sang n’a fait qu’un tour, et je l’ai giflé », a expliqué le professeur qui reconnaît avoir un « tempérament autoritaire » et être « un peu maniaque ». « On ne peut pas accepter qu’un professeur gifle un enfant quelles que soient les circonstances », a commenté le rectorat.
L’enseignant a été suspendu jusqu’à son jugement pour « violence aggravée » le 27 mars devant le tribunal correctionnel d’Avesnes-sur-Helpe.